Mot du 4 décembre au 19 Décembre : Ambition [Terminé]

AMBITION

J'ai écrit un truc sur un de mes projets de fanfic.
Le contexte est simple: Megan, une américaine, est télétransportée dans D-Gray man. A son réveil, elle a l'apparence d'un squelette enflamé, c'est-à-dire, d'un Ghost Rider. Elle a même le cheval de Carter Slade. les ennuis ne font que commencer...
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Quand elle se vit soi-même dans la glace crée par le froid et l'eau, sa forme de Ghost Rider désormais devenue sienne, Megan regretta amèrement d’avoir un jour voulu être dans D-Gray Man. En premier lieu, parce que depuis sa venue, un tourbillon d’ennuis s’était abattu sur elle. Ensuite, bien qu’elle fût humaine, les gens l’évitaient comme la peste, et seuls les Akuma qui venaient par milliers la chercher lui tenait compagnie. Mais surtout, sa famille, ses amis et son fiancé lui manquait.
Megan baissa la tête, l’air de réfléchir, bien qu’en réalité, les larmes montaient dans ses yeux. Elle voulait rentrer. Elle le désirait tellement fort, que c’était devenu sa seule ambition. Un jour, elle rentrerait à la maison.
Mais pour l’instant, il fallait trouver les Traqueurs. Megan prit donc sur elle.
La jeune fille se servit abondamment dans les maisons vides et s’occupa de son cheval. Elle se mêla aux dernières personnes qui partaient, et sortit de la ville.
Le lendemain, Megan apprit que Poitier, la ville dans laquelle elle s'était arrêtée, avait été rayée de la carte par les Akuma. Partout, on criait que c'était elle la responsable.

Miyuki tourna en dérapant au coin d’une rue crasseuse du Rukongai, sprinta pour semer ses poursuivants, se précipita vers une ruelle, vit que c’était un cul-de-sac… Le cri de victoire des deux hommes qui la coursaient ne dura pas : l’adolescente avait sauté, une détente élastique impossible pour tout être humain normal, et avait atteri sur le toit. Elle manqua de tomber, se rattrapa, puis se retourna pour adresser un rictus triomphant à Ikuto et Moberu, deux fils de pêcheur à qui elle avait piqué une poignée d’hameçons et qui l’avaient coursés jusqu’ici.

– Reviens ici, Musasabi ! pesta l’une des deux brutes.

– Attrape-moi si tu peux ! chantonna la jeune fille en se détournant et en poursuivant son chemins ur les toits.

– Espèce de…De… D’écureuil enragé !

Déjà loin, Miyuki roula des yeux. Ce surnom d’écureuil lui collait à la peau depuis son arrivée au Rukongai. Etait-ce la faute de ses cheveux brun-roux, de son agilité, de son énergie sautillante ou de sa petite taille, dur à dire. En tout cas c’était de là que lui venait ce que tout le monde ici avait adopté comme son nom de famille, Musasabi, qui signifiait littéralement « écureuil volant ».

Miyuki sautilla donc de toits en toits, faisant coucou aux passants blasés, jusqu’à ce qu’elle pense s’être suffisamment éloignée des deux ahuris qui ne voulaient pas partager. Elle descendit donc de son perchoir, et continua son chemin d’un pas dansant.

Gamine survoltée aux longs cheveux brun-roux bouclés et rebelles, Miyuki semblait avoir treize, quatorze ans peut-être. D’après Yukiko, sa sœur aînée, ça faisait pourtant plus de trente ans que Miyuki était apparue dans le District 35 du Rukongai et que la famille Momiji l’avait adoptée. A vrai dire Miyuki ne voyait pas le temps passer. Une vraie pile électrique, cette fillette : toujours en train de galoper partout, la tunique trop grande qu’elle portait comme une robe lui battant les cuisses, ses sandales mille fois rafistolés arpentant tous les coins du District, ses yeux violet presque bleu perpétuellement écarquillés et curieux. Elle grimpait aux arbres, sur les toits, se faufilait entre les maisons ou à travers les fenêtres. Son visage juvénile, aux traits ronds et aux pommettes couvertes de tâches de son, était familière à tous les habitants du quartier : tout comme les hurlements divers et variés qui traitaient la gamine d’écureuil marteau, et qui la suivaient où qu’elle allait.

Comme beaucoup d’âmes, Miyuki avait été ceux qui passèrent directement du monde réel à la Soul Society après sa mort. Décès, pouf, Soul Society. Miyuki s’était retrouvée royaume des morts. Plus précisément, elle s’était réveillée dans ce District, couchée par terre sous un arbre, sur un sol dur et plein de cailloux, avec une migraine atroce et absolument aucun souvenir.
Enfin, si. Elle savait qu’elle était morte, déjà, ce qui était une constatation assez bizarre. Et même si elle ignorait complètement quel était son origine, son nom de famille ou son âge, elle se souvenait de quelques mots en vrac dans sa tête. Elle élimina « vent », « brouillard à la con », « nouilles » et « poney » et supposa que Miyuki était son prénom. Ce qui ne lui disait pas grand-chose mis à part qu’elle était probablement née en hiver et que la personne qui l’avait nommée avait un certain goût pour la poésie et aucune imagination.

Certes.

Du coup, elle avait fait sa vie, son instinct de grande curieuse la menant aux quatre coins du quartier et la fourrant dans des ennuis improbables. Elle avait été recueillie et adoptée par les Momiji, un vieux couples avaient toute une brassée d’enfants de toute âges ramassés dans les rues et élevés avec affection. Mais Miyuki n’avait pas l’intention de s’éterniser dans ce District, pour accueillant qu’il soit. Sa grande ambition de curieuse était de voir de nouveaux trucs, explorer la Soul Society, combattre des monstres, rencontrer des gens, bref : devenir Shinigami.

Chose plutôt ardue quand, malgré votre énergie spirituelle plutôt convenable, vous aviez l’apparence d’une ado pré-pubère avec des cheveux couleur écureuil et un nom aussi abracadabrantesque que Musasabi.

My turn ! Je continue avec mon trio, je les aime bien en fait ^^

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John observait le gamin faire des abdos. Même si cela faisait deux semaines qu'il les avait rejoints, le gamin resterait le gamin. C'était ainsi, il n'y pouvait rien. Il trouvait que ce surnom était nettement plus approprié que Will. Will était un nom trop grand pour un petiot de onze ans. Plus tard, peut-être, quand il serait à la hauteur de son nom, John envisagerait de le voir autrement - et encore, même de cela il en doutait - mais en attendant, le gamin restait le gamin, et c'était très bien.
- Trente...huit... Trente... neuf... Quarante !
Will se laissa tomber sur le sol, les bras en croix, haletant. Sekko sauta du rocher sur lequel il était perché pour s'approcher de l'enfant.
- Debout.
- Sérieux ? gémit l'enfant.
Il chercha John du regard, en quête d'un soutien, mais le géant resta impassible. Alors, avec un soupir à rendre l'âme, Will se redressa péniblement. Ses cheveux bruns étaient trempés de sueur et il s'essuya le front du dos de la main. Sekko s'avança jusqu'à l'extrême bord de leur repère - une caverne creusée à même une paroi verticale vertigineuse - et tourna le dos au vide, les mains dans le dos, un sourire nonchalant sur le visage. Will le dévisagea en s'apercevant que ses talons ne touchaient plus le sol rocailleux et John se retint de lever les yeux au ciel. Comme toujours, il en faisait trop.
- Prêt pour ton prochain exercice ?
Le gamin secoua la tête mais comme on pouvait s'y attendre, Sekko n'en tint pas compte.
- Bien ! Tu vas donc escalader le reste de cette paroi. Tu as pu parvenir jusqu'ici, on va voir si tu sais aussi monter plus haut.
Le gamin carra la tête dans les épaules et inspira profondément.
- Très bien.
John l'avait déjà pensé, et il le penserait encore très souvent, mais le gamin avait du cran. Si la falaise jusqu'à la grotte était pourvue de prises, dès qu'on la passait cela devenait une autre affaire. La paroi verticale devenait presque totalement lisse, rendant toute escalade quasi impossible. C'était notamment une des raisons pour lesquelles la caverne était là.
Will s'approcha de Sekko et jeta un coup d’œil vers le haut, les lèvres pincées. Il se déplaça jusqu'au mur gauche de la caverne et se mit à chercher des prises. Dès qu'il les eut trouvé, il se mit à grimper. John s'approcha pour le garder dans son champ de vision. Les bras et les jambes du gamin tremblaient alors qu'il ne s'était élevé que de quelques mètres, mais il persévérait sans hésiter, sans abandonner. Sekko vint se placer à ses côtés, la tête également levée pour suivre le parcours de l'enfant.
- Je me demande d'où il vient, dit-il à mi-voix.
John lui jeta un coup d'oeil. Le visage de son ami était grave.
- Tu sais ce que j'ai trouvé dans ses affaires ? Un médaillon de la Garde. Je ne sais pas où il l'a trouvé et quand je le lui ai demandé, il m'a simplement dit que c'était un rappel de ce qu'il devait viser. Ce gamin a de l'ambition à revendre.
John refixa Will d'un regard pensif. Un médaillon de la Garde, hein ? Il se demanda comment un gamin pouvait avoir un tel objet en sa possession et ressentit une fois de plus l'appréhension à présent coutumière. Vraiment, ce gamin n'était pas banal.

Voilà. J’ai osé. Ne cherchez pas la logique, elle n’existe tout simplement pas.

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Le panneau, en bois, se voyait à des kilomètres à la ronde. Il faisait la taille de la tour Eiffel, en longueur comme en largeur.
Le panneau avait poussé comme un champignon en une nuit, à Las Vegas, à la place d’une bonne dizaine de Casino parmi les plus côtés.
La chose la plus troublante demeurait cependant l’inscription rouge sang sur l’une de ses faces.

Combat de Sue.

J’allais les tuer.
Si je ne le faisais pas, l’Organisation Mary et Gary – aussi appelée OMG – m’achèveraient.
Bien qu’ils avaient presque réussi maintenant. Bordel, dans quelle merde m’étais-je encore fourrée ?
« Madame Atchoum ! Madame Atchoum ! »
Je soupirais et détournais mon regard du panneau. Lucifer de Supernatural venait de m’accoster.
Comment diable l’OMG avait atteint le but de le changer radicalement et de le recruter ? Je ne veux pas savoir.
« Oui ? Demandais-je.
_ Vous êtes prête pour votre combat ? »
Ah, mon combat. J’allais me battre contre un Gary-Sue. C’était devenu l’ambition de l’OMG, qui avait atteint leur but en utilisant des moyens douteux.
Je suis sûre qu’ils veulent me voir ridicule. Mais bon, je n’avais pas le choix.
« Oui, je suis prête. »

– Je ne t’emmènerai plus jamais nulle part, t’es pas socialement sortable.

– Duh, fit Alyssa en se désignant elle-même d’un geste vague. Démon, ma vieille. Démon.

Elles étaient de retour au Q.G. de leur club anarchiste, où elles avaient retrouvé Ajay en train de raconter l’affaire à Danzin qui était mort de rire, tandis que Clélia était très affairée à fumer un joint sur le canapé. Les Faucheurs s’étaient immédiatement dispersés à leur arrivée, non sans se foutre allègrement de leur pomme, et Astrid s’était affalée sur le canapé qui sentait encore le cannabis. La démone, qui semblait avoir comme nouvelle ambition de se rendre aussi casse-pieds que possible, se jucha sur la table basse.

– Mais pourquoi tu as frappé ce type ? se désespéra l’ange.

– Euh, réflexe ?

– … J’ai pas souvenir de t’avoir souvent vu frapper les gens qui te réclamaient du pognon.

– Parce que d’habitude ils te réclament du pognon à toi, et tu sors des billets de tes poches comme si c’était une machine à sous ! Moi quand on parle fiscal, ça me rend nerveuse.

– Et tu frappes les gens.

– Je suis juriste, pas comptable !

– Et tu les frappes.

– D’habitude je m’enfuis mais là j’étais énervée ! C’est une première pour moi aussi ! Ta personnalité me rend violente !

– Forcément c’est de ma faute !

– Tu m’as abandonnée pour aller te taper Ajay !

– DE QUOI ?!

– Enfin, manger des pancakes, c’est pareil.

– Euuuuuh non. C’est pas pareil.

– Tu m’as trompée culinairement avec un autre homme !

– D’une, on n’est pas mariées, de deux, je t’ai fait des crêpes une fois ! Et du pop-corn pas plus tard qu’hier !

– Pas faux, concéda Alyssa d’un air amadoué. Bon, je te pardonne alors. Mais je veux des gaufres.

– Moi je ne t’ai pas pardonné, contra Astrid avec mauvaise foi. Alors c’est toi qui va m’offrir des gaufres. Et sache que je les veux caramélisées.

– Mais-euh !

Je regarde Merlin alors je me suis dit "Pourquoi ne pas balancer Astrid et Alyssa dedans ?". Alors voilà se serait soit saison 1 ou saison 2 mais pas plus.

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Astrid contemplait la cité de Camelot, l'épée coincée à sa ceinture. La jeune femme était vêtue d'apparence d'une simple tunique rouge et d'un pantalon de cuir marron mais au dessous de sa tunique se trouvait une cotte de maille légère mais résistante qui lui avait déjà sauvé la vie un bon nombre de fois. Astrid était bien décidé
à devenir chevalière de Camelot et ça, peut importe ce qu'on avait bien pus lui dire. C'était dure à croire quand on l'a voyait attifée de cette manière mais Astrid était de haute naissance. Du moins, elle était née au sein d'une famille de seconde classe, vassale de la famille Pandragon. La blonde avait un frère aîné qui prendrait
le pouvoir après son père, une sœur déjà mariée et une petite sœur de deux ans sa cadette qui allait aussi se marier à la fin du printemps. Mais Astrid avait toujours était plus attiré par les combats et les armes que les robes et les bonnes manières.

Son père, qui avait été fatigué de toutes ses frasques de combattante, lui avait posé un ultimatum impossible: soit elle devenait chevalière à Camelot ( car c'était une situation pleine d'honneur) soit elle revenait au domaine familiale et accomplissait son devoir en se mariant. Bien sur, Astrid avait décidé que si ça ne marchait pas à Camelot, elle partirait en voyage très loin....

La blonde bailla et conduisit son cheval couleur gris perle vers l'écurie la plus proche. Elle allait ensuite en profiter pour se reposer à l'auberge et irait voir le roi Uther dès le lendemain. Elle savait bien que les femmes étaient interdites mais Astrid avait pour ambition de changer tout cela.

Astrid entra dans la taverne et commanda une choppe de bière ainsi que de la viande et du fromage. La blonde chercha une table du regard pour s'asseoir quand une voix l'interpella:

_Dite moi voyageuse, que diriez vous que je vous tire les cartes ?

La blonde haussa un sourcil et fixa la jeune femme qui lui avait parlé. Elle semblait plus jeune qu'elle et avait l'air d'être du peuple. Elle était brune et ses cheveux étaient coupées de façon exceptionnellement court, lui donnant un petit air de lutin. Fluette, elle portait une chemise blanche d'un blanc passé et d'une longue jupe d'un bleu sombre. Elle avait également une cape brune qui reposait sur la chaise derrière elle. Astrid s'assit en face d'elle et vit l'inconnue brasser un paquet de carte anciennes et un peu abîmé.

_Je croyais que la magie était interdite ? Demanda Astrid qui était bien au courant que pratiquait l'ancienne religion, surtout au sein de Camelot, était le moyen de finir au bûché.

_Je ne suis pas vrai magicienne. Répondit la brune avec un petit sourire. Ce n'est qu'un peu de vieilles superstitions inoffensives que ma apprise ma grand-mère.

_Tu pourrais avoir des ennuies. Remarqua quand même Astrid plus amusée qu'autre chose.

Le tavernier choisit ce moment là pour revenir avec les plats commandés par Astrid. Alyssa releva la tête vers lui en continuant de mélanger ses cartes.

_Mais non, Brett est un ami de ma mère. Fit-elle en faisant un clin d'oeil au tavernier. Pas vrai, Brett ?

_Alyssa... Soupira l'homme alors qu'Astrid le payait. Je t'ai déja dit que si tu te fais accuser de sorcellerie, je viendrais pas te défendre.

_T'es juste toujours en colère que j'ai prédit que la fille du boulanger refuserait de t'épouser.

Brett grogna avec mauvaise foi avant de repartir et Alyssa intercepta le regard curieux d'Astrid.

_C'était de la chance. Fit la brune avec un clin d’œil. Au faite, comme tu t'en doute, je m'appelle Alyssa.

_Et moi Astrid.

Les deux femmes se serrèrent la main et Astrid regarda la brune par dessus sa choppe de bière. A dire vrai, cette Alyssa l'intriguait. Le culte de l'ancienne religion n'était que pratiqué par les druides et quelques personnes dans des villages reculées. Astrid n'avait jamais vu de magie à l'oeuvre ou même un semblant de fausse magie. Astrid décida de tenter le coup:

_Alors je te le demande: est-ce que je vais devenir chevalier de Camelot ?

Alyssa l'a dévisagea avec de grands yeux:

_Ouah... Là j'ai même pas besoin de tirer les cartes pour savoir que tu vas te planter.

_Fais le quand même et je te donne une pièce d'argent.

_Pour ce prix là, tout ce que tu veux ! Pépia joyeusement Alyssa avant de fermer les yeux.

Alyssa brassa son paquet un instant. Elle rouvrit les yeux et demanda Astrid de le couper de la main gauche. Une fois cela fait, Alyssa tira cinq cartes qu'elle retourna méthodiquement avec une expression concentré. Elle regarde les deux dernières cartes d'un air perplexe puis regarda Astrid et à nouveau les cartes.

_Ben ça alors... Tu vas la porter cette maudite cape rouge. Dit-elle avec surprise. Pas demain, pas cette année mais tu deviendras belle et bien une chevalière de Camelot.

_... Vraiment ?

_J'ai dû me planter quelque part. Marmonna Alyssa en analysant les cartes.

_Je le savais. Répondit finalement Astrid avec un grand sourire fière. Je vais tous leur botter le cul !

_ Tu m'as entendu quand je t'ai dit que j'étais pas une vrai voyante ?

_Je vais devenir chevalier !

_ Et voilà, elle m'écoute plus. Soupira la brune en levant les yeux au ciel.

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Voilà X)

Dylan et Rose s'intéressaient, tout le monde le savait, à la chimie Moldue. En faire un amalgame avec les Potions n'était donc qu'une question de temps. Leur ambition était d'ailleurs de pouvoir réunir les deux domaines... Comme c'était la dernière année de Cameron, leur expert local en Potion, et d'Oscar, fils d'un Potionniste renommé, les deux petits Serdaigles avaient décidés de s'y lancer dès maintenant.
Ils avaient commencé par un truc simple: un somnifère allié à une Potion tonique, pour dormir facilement et faire le plein d'énergie direct, au lieu de se réveiller le lendemain à dix heures comme un zombie. Pour les Serdaigles, c'était une priorité, en fait. Ils allaient ENFIN avoir des horaires de sommeil normaux d'êtres humains, et non plus de monstres noctures qui sortes des cryptes quand il fait noir pour aller persifler des insanités sous les fenêtres des petits enfants !

(La description des horaires nocturnes des Serdaigles étaient le fruit d'une envolée lyrique de Cyrius, donc il ne fallait pas trop y accorder foi. Mais il était vrai que les bleus et bronze avaient une nette tendance à se lever entre minuit et trois heures pour compléter leurs devoirs d'Astronomie et de piquer une sieste sur le coup de onze heure du matin, pendant l'heure d'étude, avant de se réveiller pour aller manger).

Bref.

Dylan se porta volontaire pour tester le produit. Les premières nuit, ce fut génial. Il s'endormait presque après avoir pris la pilule, et pouf, faisait des rêves extraordinaires où il patinait jusqu'au Groenland et rassemblait une équipe de joueurs de hockey pour conquérir une pyramide défendus par des manchots, le tout sur un rythme de samba, et le lendemain, il pétait le feu comme pas possible.
Seulement, un mardi soir, il prit son médoc, puis se redressa d'un coup en se souvenant qu'il avait oublié de faire son devoir d'Histoire. Enfin, techniquement il l'avait fait : il en faisait plusieurs, gardait le meilleur et distribuait ses brouillons aux demandeurs. Mais pour le coup, il avait oublié de remettre son dernier brouillon au propre.

- Tu es sûr qu'il ne va pas y avoir d'effets secondaires du SomnoTonic ? fit Rose d'un air méfiant en le voyant écrire de manière effrénée.

(Quand Dylan était descendu dans la salle commune, à présent déserte, Rose l'avait suivie pour s'assurer qu'il ne se mettrait pas à lire un truc. Ca arrivait).

- Mais non ! Je gère !

Du coup il écrivit cinq pages sur l'histoire de la circoncision et la théorie du complot (ce dont il se rendrait compte le lendemain en rendant ledit devoir... Qui était supposé être sur le Cour des Miracles en France).

- Et voilà ! clama-t-il en posant sa plume. Fini !

Il se retourna pour remonter se coucher... Mais il croisa alors le regard de son reflet dans la fenêtre. Seulement, à cet instant, il était persuadé que ce n'était pas lui. C'était un lui d'une AUTRE DIMENSION, un lui maléfique, qui aimait le céleri et qui regardait la téléréalité, et qui voulait lui PRENDRE SA DIMENSION.
Du coup Dylan se plaqua au sol, et persifla en direction de la fenêtre :

- Tu ne m'aura pas !

- Je n'aurai pas quoi ? fit Rose sans comprendre.

- Non, pas toi, lui ! Plaque-toi au sol, sinon ils vont te voir !

- ... Qui ?

- Les nous d'autres dimensions ! s'énerva Dylan pour qui c'était complètement censé à cet instant.

Rose, qui était l’une de ces personnes genre statue de marbre pour qui lever un sourcil était l’équivalent pour un Gryffondor d’ôter tous ses vêtements en hurlant et de se jeter dans un lac, haussa posément un sourcil.

- Certes.

Dylan se releva le temps de jeter un coup d'oeil à la fenêtre, cria comme une fille en voyant que son reflet suivait ses mouvements, puis se jeta derrière un canapé. Rose déclara lentement :

- Tu devrais peut-être aller te coucher.

- QUOI ?! Non, je vais combattre ce crevard et gagner ! Et le tuer ! Personne n'essaie de prendre ma putain de dimension !

- D'accord, acquiesça aimablement Rose. Mais tu devrait peut-être aller te coucher.

Elle ne comprenait pas : Dylan allait sauver le monde ! Ca serai dangereux, ça serait dur, et il allait probablement devoir faire alliance avec une fille super badass qui à la fin se révélerai être une traîtresse travaillant pour l'ennemie mais qui les trahirait pour sauver Dylan à la dernière minute mais là il lui dirai 'je ne peux pas te pardonner' et elle lui dirai 'regarde-moi dans les yeux cinq minutes sur fond sonore romantique' et là il dirait d'accord et là le Dylan maléfique se montrerait mais Dylan le BATTRAIT, parce qu'il ne pouvait aps perdre, EST-CE QUE VOUS AVEZ DÉJÀ VU UN FILM OUI OU MERDE ?!

Enfin, ça c'était le plan, mais ensuite Dylan ne se souvint plus de rien, et se réveilla le lendemain endormi dans les escaliers de son dortoir et vêtu d'une jupe.

.... Il cherchait toujours à récupérer les photos compromettantes prises par Demy.

Une des particularités de L’OMG, outre ses moyens douteux qui finissaient bien comme par magie, se trouvait être sa popularité. Étonnamment, l’OMG, bien qu’apportant tout un tas de truc utile très facilement – comme la paix, la joie, le bonheur, etc. – était haï des gentils, des gens normaux et des méchants. Bien évidemment, un sombre complot contre l’OMG avait causé ce malentendu énorme avec la population et les héros, qui tout d’abord appréciaient sa présence.
Personnellement, je soupçonne l’A.A.M.S d’être derrière tout ça.
Mais malheureusement pour eux, ils ne possédaient que très peu de pouvoir. Un pouvoir grandissant, je n’en doutais point, mais pour l’instant, la suprématie des Mary-Sue, bien que critiquée, ne pouvait être remise sérieusement en cause.
Ce fut donc sans étonnement que, quand je me rendis au stade de foot de Las Vegas, transformé en ring géant grâce à un pot-de-vin donné au gouvernement, le stade grouillait de gens venus des quatre coins de la planète. Quand ils nous aperçurent cependant, moi et mon adversaire qui entrions ensemble par la grande porte, il eût un silence de cathédrale.
Beaucoup étaient mitigés quand à leur réaction. D’un côté ils détestaient tous Gary-Sue, soit à cause du sombre complot intergalactique et intersidéral qui avait été mis en œuvre contre les Sue, soit parce qu’en temps que lecteurs, ils étaient lassés de lire les aventures des fantastiques héros. De l’autre, ils savaient tous que j’allais me prendre ma pâtée. M’acclamer ne servait à rien. Les véritables combats pour ces amateurs de sangs viendraient plus tard, car comme ils les détestaient, les gens avaient surtout voulu voir les combats titanesques des Sue.
Finalement, Gary-Sue, à côté de moi, me regarda et en guise de bonjour, me dit abruptement :
« Eh, la nouvelle Mary-Sue. Je te préviens tout de suite. Si tu abandonne, je te balance dans la stratosphère.
_ Tu lis dans mes pensées. Dis-je presque sensuellement : J’avais effectivement l’intention d’abandonner. Mais je ne suis pas une Mary-Sue.
_ Tu as un nom pourri, crée un univers entier, battu une Mary-Sue qui s’appelait Merry…
_ Comment tu sais ça ?
_ Je me charge des dossiers d’inscriptions des Sue. »
Sans m’en apercevoir, je m’arrêtais net. Je mis un temps avant de savoir pourquoi.
« Je suis sur la PMW ? Hurlais-je. »
La PMW. Dans un langage inconnu au bataillon, probablement extraterrestre, ça voulait dire « Liste des candidats ». Candidats pour devenirs Mary-Sue. Tous les personnages de fictions étaient inscrits sur cette liste.
« Vous êtes passée à l’UMP depuis longtemps. »
Dans le même langage, veut dire « école des Sue ».
« Ô Mon Dieu !
_ Oui ? Répondit Gary-Sue sans réfléchir. Oh, tu ne t’adressais pas à moi…»

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