Mot du 16 Septembre au 2 Octobre

Le mot vache à pas l'air d'inspirer dit donc... Au moins comme ça je suis la première xD Alors un nouveau post sur Noé et Lucifer puisque j'ai eu une nouvelle idée sur eux et je suis sure que ça va faire marrer Desu X) Enjoy !

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Lucifer était sur le point d'aller se chercher un verre d'eau quand il jeta un coup d'oeil par l’entre-bâillement de la porte de Noé. Il marqua un temps d'arrêt en voyant son colocataire endormit sur son bureau. Des feuilles et des manuels étaient ouvert tout autours de lui. Il devait probablement travailler la dissertation qu'il devait rendre dans deux jours. Lucifer décida d'être un bon coloc en envoyant Noé se coucher.

Qu'il n'aille pas dire qu'il ne faisait rien pour lui après.

Le Diable entra dans la chambre sans faire de bruit. Arrivé derrière la chaise de Noé, il éteignit doucement la lampe en se penchant au dessus de l'humain. Lucifer secoua ensuite l'épaule de Noé mais ce dernier grogna et resta endormis. L'archange déchus leva les yeux au ciel et secoua plus fort Noé.

Le résultat fut immédiat.

L'humain se redressa d'un coup en criant un « Ah ! » paniqué. Lucifer n'eut que le temps de cligner des yeux avant que Noé, par pur instinct de survie de tout être réveillé par surprise, se retourna brutalement sur sa chaise. Lucifer n'eut pas le temps de reculer qu'il se prit violemment un livre en pleine joue. Le Diable poussa un glapissement de douleur et trébucha, tombant par terre. Noé, qui semblait être revenu à lui, le fixa les yeux écarquillés:

_Lucifer ? !

_ Ah la vache ça fait mal ! Cria le Diable en se tenant la joue.

_ Mais qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ? S'exclama Noé. Tu m'as fait peur !

_Tu dormais ! Fit Lucifer. Je voulais te réveiller pour que tu ailles te mettre au lit sinon t'aurais encore râlé que t'avais mal au cou.

L'humain rosit légèrement en comprenant qu'il avait eut une réaction excessive. Lucifer lui, se massait la joue avec une grimace, ayant l'horrible impression d'avoir été brûlé.

_ Mais tu m'as frappé avec quoi bon sang ? Grogna-t-il.

_ Euh...

Noé regarda le livre qu'il tenait et haussa un sourcil.

_ Le Coran.

_ … Tu m'as frappé avec un Coran ? S'étrangla Lucifer. Ça va pas bien ! Je comprend pourquoi ça brûle maintenant !

_ Qu'est-ce que tu veux dire ? Demanda Noé sans comprendre.

Lucifer soupira et ôta sa main, révélant une marque rouge qui ressemblait effectivement à une brûlure. Il jeta un regard mauvais au Coran de Noé, se demandant pourquoi son coloc avait une chose pareille sur son bureau.

_Depuis que j'ai rejeté Dieu, je suis allergique aux écritures sacrés.

_ Sérieux ? Donc si tu touches quelques choses comportant ce genre d'écriture, tu te brûles ?

Lucifer hocha la tête, maussade. Entre ça et son interdiction de mettre les pieds dans les lieux de culte, c'était comme si Dieu lui disait "Tu ne veux pas m'obéir ? Je vais t’emmerder quand même". L'humain sembla réfléchir à cette toute nouvelle information. Puis, Noé eut un mince sourire que Lucifer ne pouvait que qualifier de sournois et il eut un mauvais pressentiment.

_Quoi ? Demanda-t-il.

_Je sais comment je vais enfin t'empêcher de piller le placard où son ranger les gâteaux. Déclara Noé, fier de lui. Je vais photocopier et coller des pages du Coran ou de la Bible sur les portes du placard.

Lucifer écarquilla les yeux, la bouche ouvert et l'air passablement outré.

_Espèce de monstre !
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Voilà~

Je dois bien avouer que ce n'est pas ce qui m'a le plus inspirée... surtout que dans un autre de mes challenges j'avais utilisé le mot "vache" T-T bref, j'ai quand même pondu un truc :


J’étais là, au milieu d’un rayon de cosmétiques, mon sac de courses pendant nonchalamment au bout de mon bras. J’attendais que ma camarade se décide à prendre une des crèmes qui trônaient sur les étagères pour pouvoir continuer mes achats. Je savais que je n’aurais pas dû accepter de faire mes commissions avec elle mais c’était trop tard.
Je tapais impatiemment mon pied sur le sol. On aurait dit mon lapin.
- Bon, tu te magnes ? T’en prends une au pif et puis basta ! C’est toutes les mêmes de toute façon.
- Tu plaisantes ?! Celle-ci est pour peau sèche et irritée, celle-ci pour peau grasse, mais en même temps celle-là haut pour peau sensible ne m’a pas l’air mal…
- Tu prends laquelle en temps normal ?
- Ben, je change à chaque fois ! me répondit-elle comme si c’était une évidence, tu as déjà choisi toi ?
- Je n’ai besoin que d’un gel douche et d’un shampooing pour survivre.
Je lui attrapai un flacon et le balançai dans son cabas avant de tourner les talons sous son regard de tueuse.
- Si elle est mauvaise pour ma peau, je te tiendrais entièrement responsable, me dit-elle alors que je prenais une boîte de haricots verts
- Tu sais, elle sera comme les autres. C’est juste l’étiquette qui change, comme pour ces boîtes de haricots.
Nous continuâmes tranquillement nos achats jusqu’à ce qu’arrive le moment tant redouté après le passage en caisse : le rayon boucherie. Quand j’étais petite, je l’évitais parce que les lapins éventrés et dépecés étalés par cinq derrière la vitre me donnaient presque la gerbe. Aujourd’hui, j’étais obligée de m’y attarder pour manger un minimum équilibré. Ma camarade étant en prime une grosse carnivore (contrairement à ce que sa taille de guêpe et ses manières gracieuses me laissaient penser), on pouvait y passer du temps. Heureusement, on préférait se planter devant le libre-service plutôt que devant le plan de travail des trois psychopathes qui nous servaient de bouchers dans ce petit supermarché.
Les steaks se foutaient de ma gueule. Lorsque j’accompagnais ma mère aux courses, je ne m’en rendais pas compte. Maintenant, ça me sautait aux yeux. Se choisir un steak devrait devenir une épreuve de Koh-Lanta. Entre les différentes marques, la composition (contrairement aux idées reçues, certains steaks ne sont pas faits uniquement de viandes, ça brise un mythe n’est-ce pas ?), le prix, le prix au kilo, le pourcentage de matières grasses, le temps de conservation et la date de péremption, j’avais largement de quoi me perdre. Cependant, j’avais réussi à trouver LE steak qu’il me fallait. Ça m’avait pris trois mois mais je l’avais enfin trouvé.
Je vis ma camarade plonger un morceau de lapin dans son sac. Je n’aurais jamais su que ça avait été un lapinou si je n’avais pas vu le petit animal sur l’emballage.
- Tu n’as pas de remords à manger… ça ?
- Non, pourquoi ? me répondit-elle en attrapant une autre barquette.
- Ben, c’est du lapin quand même.
- Et alors ? Tu manges bien de la vache, répliqua-t-elle avec une indifférence la plus totale.
- Du bœuf, nuance.
- Oh c’est pareil ! Bœuf, vache, veau, c’est la même famille ! Au final, ça donne du lait, du fromage et de la viande. Bon allez, tu vas pas me faire un foin quand même ? On passe en caisse ?
Elle n’attendit même pas ma réponse et se dirigeait déjà vers les tapis roulants.
Je soupirai.
Elle me faisait enchaîner deux supplices d’un seul coup, une véritable tortionnaire.
C’est vache tout ça, pensai-je avec un sourire avant de la rejoindre.

Mwahahaha,Yamane xD Noé et Lulu, je les adore ceux-là. J'ai tellement hâte que le loir écrive sa fic sur eux. Enfin, ça sera une fic ou une nouvelle... ? Je ne suis pas sûre du terme correct. MAIS JE VEUX LIRE. Voilà. Alsoooo l'idée de Lulu allergique aux écritures saintes, avouez, c'est tordant xD

Yep, Loalys, c'est vache toute ça ! Et j'imagine bien ton perso qui tape du pied comme un lapin agacé. Attila tape jamais du pied, je pense que mon lapinou est une lopette... Avec un nom pareil, ça serai le comble ! (Attila ets mon lapin, je réalise que sinon ça porte à confusion).


Bon ! Je pense que je vais me lancer. J'ai vu "The Man From U.N.CL.E." récemment, j'ai adoré, et depus j'ai l'idée d'un OC voleuse dans les années 60 au milieu de la Guerre Froide, façon Napoléon Solo. Je sais pas encore si je vais écrire un truc sur elle, ou même une fic sur le film, mais en tout cas voilà un bref aperçu de ma voleuse !


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Eugénie Valentine saisit avec délicatesse une flûte de champagne sur le plateau d'un des serveurs, adressant au jeune homme le sourire poli et automatique que réservaient les riches invités aux membres du personnel. Son sourire se mua un haussement de sourcil amusé quand le serveur s'éloigna, l'ayant déjà oubliée. Elle n'était qu'un visage distant parmi tant d'autres. Personne n'avait remarqué qu'elle n'était pas invitée : il lui avait suffit d'entrer par a fenêtre des toilettes.
C'était presque trop facile.

Dans cette soirée mondaine de Vienne, elle se fondait dans la foule sans efforts. Ses cheveux noirs et courts étaient coiffés avec soin, pour une fois, en une coiffure élégante mais surtout pratique. Elle ne possédait pas une beauté particulièrement marquante. Peau claire, visage aux traits fins, yeux gris, longs cils, bijoux discrets. Rien de particulièrement exceptionnel. Sa longue robe blanche et bleu sombre, volée dans une boutique de haute couture, dissimulait sa musculature de danseuse et les quelques outils de crochetages dissimulés dans une pochette fixée à sa cuisse. Elle était invisible, passe-partout. C'était en pleine lumière qu'on était le moins souvent vu, après tout.
Cette soirée mondaine, n'était pas exactement son milieu préféré : à l'origine, elle était franco-américaine, née dans une famille bourgeoise sur le déclin. Mais avec le temps et la pratique, se fondre dans une fausse identité, disparaitre derrière un masque, était devenu une seconde nature. Et puis, se jouer de la méfiance de ses victimes était toujours amusant.

Elle se dirigea mine de rien vers la porte du fond, qui menait à la bibliothèque qu'elle visait. De là, il lui suffirait d'ouvrir la fenêtre, d'escalader le mur, et d'entrer dans le bureau de M Bauer. Étonnamment, ce n'était pas son coffre-fort qui l'intéressait (même si elle y jetterait sans doute un oeil). C'était un tableau. Un Van Gogh, acquis illégalement au marché noir qui revendait les trésors volés par les nazis, qui était accroché au mur. Une oeuvre pareille se revendrait un fortune.

Elle louvoya sans effort entre les groupes d'invités qui encombraient le salon, puis se glissa dans la bibliothèque avec toute l'assurance du monde. Comme si elle avait parfaitement le droit d'être là. Le culot était généralement la clef du succès : si vous aviez l'air de savoir ce que vous faisiez, les gens osaient rarement vous interpeller. Et effectivement, personne ne lui accorda un coup d'oeil. Elle referma la porte derrière elle, étouffant le bruit de la réception : et son sourire mondain disparu.
Place au business.

Ouvrir la fenêtre, se débarrasser de ses chaussures à talons, retrousser sa robe pour bouger plus librement, et escalader le mur : c'était facile. A l'origine, Eugénie se destinait à devenir danseuse étoile, et pratiquait le ballet depuis l'âge de six ans. Et il en fallait, des muscles et de l'équilibre, pour danser le Lac des Cygnes !
Forcer la fenêtre du bureau à l'étage du dessus, tout en se tenant en équilibre précaire sur l'appui dE fenêtre, fut moins aisé. M Bauer avait un bon verrou. Le temps qu'Eugénie parvienne à l'ouvrir, elle frissonnait. Il ne faisait pas chaud durant les nuits d'avril, à Vienne...

Elle entra, et réajusta sa robe avec un froncement de sourcil. Elle l'avait tâché. Par les vaches sacrées d'Inde, quel gâchis. Cette robe était sublime.

Avec un soupir, elle s'approcha de son but. Ses doigts n'étaient qu'à quelques centimètres du Van Gogh quand soudain, elle entendit un cliquetis caractéristique. Le bruit d'une clef dans la serrure. Quelqu'un déverouillait le bureau. M Bauer, selon toute probabilité.

- C'était trop facile, évidemment, soupira-t-elle.

Est-ce que ça valait le coup de l'assommer ? Elle envisagea cette possibilité durant une fraction de seconde, jetant un oeil au beau candélabre argenté qui siégeait sur une étagère. Puis elle renonça : pas assez discret.
Elle se contenta de bloquer la poignée de la porte avec une chaise. Puis, tandis que M Bauer essayait d'ouvrir, perplexe puis colérique, Eugénie boucla le job.

Elle attrapa le tableau, l'emballa dans son châle en soie et l'accrocha dans son dos, et ressortit par la fenêtre pour grimper sur le toit. Un Van Gogh dans le dos et ses chaussures à talons à la main, elle sauta de toits en toits jusqu'à parvenir à un immeuble facile à dés-escalader, trois rues plus loin. Juste à côté d el rue où elle avait garé sa voiture. Enfin, celle qu'elle avait volé dans l'après-midi.

Le temps que M Bauer et trois gardes du corps défoncent la porte du bureau, Eugénie Valentine était déjà loin. Et bien malin celui qui la rattraperait !

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Voilà ! J'imagine bien Eugénie ayant pas mal voyagé, notamment en Inde (d'où ses jurons assez originaux xD). Pour ceux qui veulent la visualiser, voici sa tête !