Mot du 2 Octobre au 17 Octobre : Main [Terminé]

Mais nooon, j'oublie rien !
Voici mon drabble, avec mon idée. Cette fois j'ai été plutôt rapide, éwè.
C'est la même héroïne que celle du mot "cracher"
Pas long, je sais. Mais je privilégie la qualité à la quantité.

« On doit faire une diversion, on n’a pas le choix »
Dans son esprit, la voix du capitaine retentissait comme s’il s’était trouvé a côté d’elle. Elle avait un drôle de gout dans la bouche mais c’était complètement secondaire.
« J’y vais, j’ai un plan, personne n’aura à se sacrifier. »
Oui, grâce à son plan, ils auraient pu tous repartir, tous rentrer chez eux, retrouver leur vie. Et pourtant, elle voyait le bateau s’éloigner. Ils l’avaient abandonné, il n’y avait pas d’autre mot...
« Les cons ! »
C’était tout la seule chose qu’elle avait réussi à dire mais cela résumait assez bien ce qu’elle ressentait ; autant envers les ennemis qui avaient causé cette situation qu’envers ses pseudo-coéquipier. Qu’auraient-ils perdu, à les récupérer ? Quelques secondes, mais encore ?
Ils auraient pu la ramener, elle le savait. Elle se détourna de l’horizon, dégoutée, sachant très bien que ce petit point noir ne reviendrait pas malgré ses espoirs.
C’était maintenant que les vrais ennuis commençaient...
Elle se trouvait sur le pont du bateau qui les avait attaqués plus tôt dans l’après-midi. Et sur ce même pont, un peu plus d’une quinzaine de pirates la regardait, mi-étonné, mi-effrayé. Elle serra la mâchoire et saisi à deux mains son pistolet, un vieille appareil qu’elle maniait à la perfection. Elle le pointa vers les pirates.
« Le premier qui bouge est mort ! »
Des chuchotements s’élevèrent. Pour les faire taire, elle tira une unique balle en l’air, trouant la voile du navire pile à l’endroit choisi. Pendant une poignée de seconde, elle cru qu’elle pourrait s’en sortir, qu’elle avait une chance.
L’éclat de rire qui fusa, rompant le silence qui s’était installé, lui hotta tout espoir. Un homme fendit la foule et la regarda, hilare.
« Alors essaie de me tuer, pour voir ! »

Voilàà !

Dis-moi, Ywëna-sensei....Comment, mais comment choisi-tu tes mots ?

Tout a fait d'accords Ywëna-sensei BWOUAHAHA !
J'adore ce combat, il est extra !

(au passage, j'ai corrigé ce chap' là, normalement tout a été envoyé sur fanfic-fr...)

flute j'ai pas fait le mot précédent...

Bon tant pis !
Miss Kiwi va vraiment que je me mette à lire toute ton histoire parce que là je comprends pas tout... ^^'
Kirara : ça a l'air super !! Ca fait parti d'une plus grande histoire .., Ou juste un extrait comme ça, parce que tu le sentais ?

***

Les cheveux en bataille et le souffle j'attendais, cachée.
Les seconde s'écoulaient lentement. Très lentement. Je tentais de faire le moins de bruit possible, de ralentir ma respiration mais j'avais l'impression d'être un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Des pas.
je les entend. Ils arrivent...

Mon cœur. Il bat à toute allure ! Je l'entend résonner à mes oreilles sourdement. Je me demande comment Ils ont fait pour ne pas m'avoir encore repéré. Moi je n'entend que mes bruit, brisant le silence environnement. Je suis l'intruse et je ne suis pas encore capable de devenir invisible.
D'ailleurs je ne sais même pas si devenir invisible me suffirait. Ils m'attraperaient quand même.

Une craquement à gauche.
Je ferme un peu plus fort les yeux, comme si ça pouvait me cacher.
C'est comme un cache-cache géant, sauf que je ne suis plus une enfant. Toutes les cachettes sont trop petites pour moi. Et puis le stress et le peur m'empêche de trouver le plan qui me sauverait la vie.
Il est seul. Je l'entend enfin. Il ne fait pas de bruit mais je sais qu'il est là. Je le sens. Tous mes sens sont glacés à son approche. Et pourtant je sens des goutes de sueur perler. Je transpire, j'ai chaud et pourtant je suis gelée.
Terrorisée.
J'ignorais qu'on pouvait avoir aussi peur. C'est inhumain.
Ils sont inhumains...

Le temps est passé, ils ont quittés les lieux rapidement, comme s'ils avaient une autre piste. Comme s'ils voulaient autre chose. Ils ne me veulent plus moi, ils veulent autre chose. peut-être vont-ils me traquer pour que je les emmène quelque part...
J'en sais rien. Mais j'ai mal. Partout.
Cela fait longtemps que j'ai passé le stade des fourmis dans les jambes. Toutes recroquevillée sur moi-même je m'étend lentement. La douleur arrive, puissante. je retiens avec difficulté un gémissement. J’essuie enfin mon front avec un bout de tissus, puis je frotte mes mains moites sur mon pantalon. Je me sens sale, il me faudrait une douche, mais je sais que je ne pourrais pas. Pas maintenant...
Je m'étire avant d'observer l'endroit où je suis. je n'y avais pas porté attention en y entrant, trop pressée d'échapper à Leur menace, mais maintenant je comprend pourquoi ils ne s'y étaient pas attardés...