Mot du 29 Mai au 14 Juin : Cauchemar [Terminé]

CAUCHEMAR

Ouais, je sais, pas très joyeux...
N'oubliez pas : si vous écrivez, ça sera un drabble (pas plus de vingt ou vingt-cinq lignes dans lesquelles ce mot doit apparaitre). Si vous dessinez... Ben, faites comme vous voudrez.

Amusez-vous !

c'est un bout du texte que j'ai posté ici aussi ^^ C'est la fin....donc normal si vous comprenez pas ou autre ^^

Pourtant je sais que je n'ai pas fini. Il va falloir que je me réhabitue à la vie. Il va falloir que j'affronte mes peurs. Que j'ose sortir. Que j'ose retourner en classe. Que je ne fasse plus tous ses cauchemars.
Je suis traumatisée, c'est vrai. Mais je fais face. Je dois y arriver.

Aujourd'hui, je souris à la vie. J'ai vingt ans. Mon kidnapping est encore présent dans ma tête. Mais plus lointain. J'arrive maintenant à sortir seule dans la rue, à aller au lycée seule. Je recommence en première. Je n'ai pas abandonné l'idée d'être professeur plus tard. Et le proviseur à bien voulu me laisser recommencer. Mes amis sont tous en fac, en BTS ou ailleurs. Mais l'on se voie toujours. Et j'ai d'autres amis à présent. Aucun ne me parle de cette période. Ils respectent ma douleur. Depuis peu, je suis avec un homme. Nicolas. J'ai mis longtemps, très longtemps, à accepter qu'un autre homme que mon père me touche. Mais il a été patient. Il m'a aidée. Il a dix-huit ans. Et il est compréhensif. Nous ne nous sommes pas encore embrassé, mais il a maintenant le droit de me tenir la main sans que je sursaute et le repousse. Il sait que je fais tout ce que je peux pour surmonter cette peur qui m'étreint encore. Parfois, j'essaie moi-même de le tenir, mais je n'y arrive pas. Mes mains sont comme rejetées. Alors il continue à me parler et à se montrer patient. J'ai repris du poids aussi. Bien sûr mon dos est toujours zébré à cause des coups. Mais ce n'est pas grand-chose.
Je me reconstruis petit à petit, avec l'aide de psys, de mes parents, de mes amis, de Nicolas et même des professeurs.
Alex croupit toujours en prison ou il est traité de la pire manière par les autres détenus. Cela me laisse froide. Je m'en fiche de lui. Je ne veux qu'une chose, qu'il soit mort. Comme sa, je serais certaine qu'il ne pourra plus faire de mal à quiconque. Cela m'aiderait encore plus. Mais bon…
J'en parle qu'à la maison. Parfois, à table, je lâche un morceau de ma captivité. C'est plus fort que moi. Mes parents m'écoutent mais ne disent rien. Nicolas ne me pose pas de question, je lui en suis reconnaissant.

En fait, tout est fait pour que je revive pleinement. Et je ne compte pas les décevoir…

Melley : Très émouvant. Très dur aussi. Elle a l'air d'avoir vécu quelque chose de terrible...

Je poste un extrait d'un chapitre sur ma fic DGM, où Blair vient de péter un câble en salle de commandement...Lavi la poursuit et la réconforte.

« Je savais que je te trouverai ici… »

Il s’assit à côté de moi, sans même me demander mon avis.

« Blair.

- …

- Blair, réponds-moi.

- Tu ne peux pas t’empêcher de me suivre, hein ?

- Tu pensais sincèrement n’inquiéter personne ?

- Je ne voulais pas dire ça. Je ne voulais pas blesser qui que ce soit. Je…

- J’ai surtout l’impression que c’est toi qui est blessée.

- J’ai toujours détesté tes intuitions de Bookman à la con, ris-je, amère.

- Qu’est-ce qui se passe ?

- Dis-moi, sais-tu où est Dieu ?

- Personne ne le sait. Quel rapport ?

- Existe-t-il, au moins ? Oser se faire battre des Innocents en son nom, en les arrachant de leur existence paisible… Certains ont choisi leur vocation d’Exorciste, comme Allen. Il aurait pu continuer à vivre normalement en refusant l’aide de Cross.

- Non. Lui non plus n’a pas choisi.

- C’est encore plus dramatique, alors. Nous n’avons rien demandé. Sincèrement, qui aurait envie, du jour au lendemain, de risquer sa vie pour une guerre perdue d’avance ?

- Nous n’avons pas…

- Tais-toi. Ce n’est pas ta guerre. Tu es là pour tes archives. Lorsqu’il te faudra partir, tu partiras, tu recommenceras tout à zéro et tu nous oublieras. Comme tu l’as déjà fait il y a six ans. »

Il baissa le regard, ne sachant pas quoi répondre.
De toute manière, je n’attendais pas de réponse.

« C’est assez ironique…On nous a volé notre innocence d’âme, et en échange, on a reçu notre arme, l’Innocence. Crois-tu que cela soit un simple hasard ?

- N…

- Je t’ai dit de te taire ! Ce n’est pas ton combat ! Ce n’est pas toi qui… »

Il m’attrapa les mains, essayant de me calmer.

« Et alors quoi ? Moi aussi, je me bats. Je souffre avec vous. Je ris avec vous. Nous sommes en guerre. Tous. Il n’y a pas de différence. Tu n’as pas de famille. Personne ici n’a de famille. Nous sommes voués à nous-mêmes. Qu’est-ce que tu crois ? Que si tu piques une crise de nerfs, ça va changer la donne ?

- Non. Bien sûr que non. C’est juste…

- Tu l’as dit. Juste un cauchemar. »

Himeko avait toujours pensé que si jamais il lui arrivait quelque chose d’assez horrible pour la hanter toute sa vie –les enfants de douze ans pensent souvent à ce genre de chose, surtout les enfants de douze ans heureux qui n’ont jamais rien connu de terrible–, ses rêves seraient peuplés d’images d’apocalypse et de feu, d’arbres consumés, de morts. Mais pas ça. Pas cette voix qu'elle chérissait tant, devenu chuchotement désespéré. Pas ça.

C’est une technique ninja. Ça s’appelle un genjutsu.

Jamais elle n’aurait pensé que ces deux phrases, murmurés d’une voix calme et brisée, hanteraient ses jours et ses nuits de cette façon. Ce n’était pas les flammes, l’odeur de chair brûlée, le craquement des arbres qui s’effondrent, les hurlements ou les sinistres silhouettes de ces morts qui marchaient. Non. Ne n’était pas non plus le visage sillonné de larmes et creusé de fatigue de son père qui lui revenait, sa dernière vision avant de sombrer dans le noir.
Non. C’était juste ses mots. Murmurés avec tendresse et désespoir.

C’est une technique ninja. Ça s’appelle un genjutsu.

Ces deux petites phrases qui auraient pu en contenir tant d’autres. En signifier tant d’autre. Ne t’inquiète pas. Cela n’aurait-il pas été plus simple à dire ? Ça va aller. Mais son père n’avait jamais été doué pour rassurer les gens, même ses enfants. Je te protégerai. Mais au milieu du chaos qui les entourait, alors que sa fille était écrasée sous le tronc d’un arbre centenaire et que lui-même était en sang, ces mots-là auraient été dénués de sens.

Ça s’appelle un genjutsu.

Himeko détesta ce mot à l’instant même où elle l’entendit. Quelque chose entre répulsion et terreur pure. Peut-être était-ce dû à ce qui se passait autour d’eux à ce moment-là. Peut-être était-ce parce qu’elle avait deviné ce que ce mot signifiait.

Ça s’appelle un genjutsu. Tu vas être plongée dans une illusion.

Parce que son père, la figure toute puissante et rassurante qui la rassurait quand elle pensait qu’un monstre était caché sous son lit, était impuissant à chasser ces monstres-là. Parce que tout ce qu’il pouvait faire, c’était lui cacher les yeux, la plonger dans ce genjutsu, lui dissimulé la réalité pour que cette dernière ne la blesse pas.

Ça s’appelle un genjutsu.

Et son père lui avait sourit avant de joindre les mains. Ce fut la dernière image qu’elle eut de lui. Alors qu’elle sombrait dans le noir, tout son clan fut massacré. Elle seule échappa au carnage… Protégée par une illusion.

Et la voix de son père se mit à peupler ses cauchemars.

Ça s’appelle un genjutsu.

Merci pour vos commentaires ^^

Kikki, ton texte est sympathique, on ressent pas les ténèbres du mot ^^

Ywëna, j'aime bien aussi avec les pensées et tout...enfin bon je m'y connais pas du tout en manga...mes commentaires ne sont pas super constructifs^^

Eh bien...De jolie texte, a ce que je vois...
Melley~ Vraiment bien, j'aime beaucoup ^^
Kikki~ Ah, je le connais cet extrait ! Un peu sombre, mais avec ce mot...
Ywëna~ Tsss...T'es sadique. Purement et simplement ! Pourquoi tu mets toujours des textes comme ça ?!

Et voici le mien. J'ai eu du mal au début mais quand c'est parti, c'est plus facile ! (tout petit, je sais !)

Tout est noir. Le monde entier ne se résume qu’à la noirceur qui m’entoure. Des silhouettes se déplacent autour de moi, je les sens. Je sais aussi qu’elles sont dangereuses, et pourtant je n’ai pas peur. Je me relève. Je suis forte. Grande. Invincible. Les ombres tourbillonnent autour de moi et je pourrais les faire disparaitre d’un claquement de doigt. Il fait noir. Les ombres s’éloignent, elles ont peur. Je sens une odeur de sang. Une odeur de SANG !
Elle se réveilla en sueur. Il faisait encore complètement nuit. Elle savait qu’elle aurait du mal à se rendormir après ce rêve...Elle se leva et sortit de l’unique chariot du convoi. Il était presque vide et exceptionnellement, elle avait pu dormir dedans. Elle prit sa couverture et s’éloigna sans bruit. Elle marcha quelques instants, pensive. Ses cauchemars étaient loin d’être rare, elle en faisait souvent, mais celui-ci était effrayant de réalisme. Elle avait l’impression de pouvoir sentir l’odeur du sang. Elle frissonna, malgré la chaleur estivale. Elle n’avait jamais compris ses cauchemars, elle ignorait même d’où il venait. Elle avait l’impression qu’ils avaient toujours été là. Elle s’arrêta, consciente que s’éloigner de la caravane n’était pas très sûr, puis elle posa sa couverture à terre avant de se coucher. C’était une nuit plutôt calme, aucun risque de pluies ou d’une autre mauvaise surprise et les étoiles étaient bien visibles. C’était une très belle nuit. Elle se mit à regarder ces petits éclats de lumière et s’endormit presque aussitôt.
Elle avait déjà oublié son cauchemar.

Et comme les textes sont trop sombres, un extrait de Sur tes traces (pour le fun)

Elle était à bout de force ! Elle dut littéralement se trainer à terre, à sa suite, pour regagner la grotte qui leur servait de principal repaire. Elle frissonna en passant l’entrée, derrière Sasuke-sensei qui continuait d’avancer sans l’attendre. Les grottes lui rappelaient sans savoir vraiment pourquoi ses rares entrevues avec Tête-de-Camembert… Mais bon sang, elle ne parvenait pas à l’expliquer ! C’était comme une sensation diffuse, évanouie depuis trop longtemps dans la nature pour qu’elle puisse l’y rattraper… C’était frustrant.
« Tu ne crois quand même pas que l’entrainement est terminé ?
— Hein ?! Mais, Sasuke-sensei, ça fait plus de douze heures que je me tape tous vos exercices foireux à la suite ! Je suis crevée, moi ! »
Ryuka sourit devant son regard accusateur.
Elle se servit néanmoins de la voix faussement scandalisée de Sasuke-sensei comme exutoire et abandonna rapidement ses couvertures, pourtant chaudes et accueillantes, pour le rejoindre. Quoi qu’elle en dise, elle adorait qu’il fasse preuve d’un peu d’attention envers elle. Même si parfois, les conditions se révélaient si intenses qu’elle ne parvenait pas à tenir le rythme endiablé…
C’était un de ces défis qu’il lui lançait comme ça, l’air de rien et qu’elle relevait bien évidemment, quitte à s’en prendre plein la gueule au passage.
Pardon, la figure. Comme dirait Sasuke-sensei.
Celui-ci vira ses orbes cendrés dans les siens, de la couleur des écorces de la forêt sacrée de Konoha. Iris contre iris. Un combat qu’il remportait d’avance. Mais le noir insondable de son regard céda la place à un rouge carmin qui l’effraya… Que voulait-il faire avec ses sharingans ?!
« Je vais t’apprendre...commença-t-il. »
Elle n’aimait pas ça.
Sasuke activa le niveau supérieur de ses pupilles maudites.
Mais alors, pas du tout !
« … à résister au genjutsu ! » Acheva Sasuke-sensei en envoyant une déferlante de chakra déclencher le pouvoir hypnotique de ses yeux.
Ryuka n’y résista pas une fraction de secondes. Elle s’écrasa à terre, évanouie et l’esprit perdu entre deux cauchemars aux allures terriblement réels…
« Tsss… Minable ! On recommence. »

Voilà !
D'ailleurs, Ywëna, comment choisi tu tes mots ?

Eh ben, c'est gai tout ça ! Mais en même temps, avec un thème pareil, hein... >_> Bon, voici mon drabble. J'annonce de suite, c'est court. Très court même, mais ça me permet de me mettre peu à peu les idées en place pour ma future fic sur Naruto...

Le nez à ras de la terre humide des bois, Chumi remontait la piste, sa maitresse sur les talons. Le jeune chien beige courrait depuis des heures à s'en faire mal aux pattes ; reniflait le sol à s'en assécher les narines. Mais il continuait, en fidèle chien du clan Inuzuka. Pas question d'abandonner sa maitresse ! Il fallait que sa dresseuse retrouve l'objet dérobé par la créature de cauchemars... Chumi tremblait encore, en se souvenant de ce démon aux yeux de feu qui s'était introduit à Konoha au nez et à la barbe des ninja. Sans attendre les ordres du Hokage, sa jeune maitresse avait décidé de se lancer à la poursuite de l'intrus.

Soudain, il s'arrêta et tourna en rond en gémissant. La trace venait de se volatiliser sous sa truffe.

Sa maitresse, jeune Chûnin, serra les poings et, impulsive, donna un coup de poing dans l'arbre le plus proche qui frémit, et l'une de ses branches tomba sur le coin de sa tête.

- Aïe !

Cela attira son regard sur les cîmes du feuillu. La cassure n'était pas naturelle... Ni une ni deux, la Chûnin concentra son chakra sous ses sandales et escalada l'arbre sous les gémissement de son compagnon qui n'aimait pas que sa maitresse s'éloigne.

- Suis moi Chumi ! ordonna-t-elle avant de s'élancer sur les arbres suivants.

Elle ne s'échapperait pas...

ma fic sur Bleach)

shitoïsme

(Susanoo, Tsukuyomi et Amaterasu, vous voyez d'où Kishimoto s'est inspiré... xD)

placide

Clair-Obscur

Le combat de Susanoo et Hitsugaya, vu de l’extérieur, était l’un des plus maladroits qu’ils aient jamais livrés. Le Vasto Lord assénait des coups de sabres, puissants et vifs mais imprécis, que le petit Capitaine parait de son mieux. Il résistait, alliant vitesse et technique bien mieux que son ennemi ne l’aurait pensé. Pourtant, à chaque fois, sa lame ne se levait qu’au dernier moment, comme s’il n’avait pas vu ou deviné l’attaque. Même un débutant aurait été plus vif.
Oui, de l’extérieur, leur combat était maladroit.

Mais de l’intérieur…

Susanoo ne combattait pas comme son frère et sa sœur. Il attaquait le mental. Si leurs coups étaient si étranges, c’étaient parce qu’ils frappaient et paraient à l’instinct, comme en aveugle. Susanoo tentait de prendre le contrôle de l’esprit de son adversaire, et Hitsugaya se défendait comme un lion.
A l’intérieur, c’était le chaos.

Toshiro avait l’impression qu’on lui plongeait de force la tête dans une bassine d’eau, où il étouffait, noyé par des flash, des sons, des souvenirs, de vieux cauchemars, où les couleurs trop vives et les images trop saccadées et floues lui brûlaient les yeux, où les sons confus et incompréhensibles submergeaient son cerveau. Et il se débattait, ressortait la tête de l’eau en hoquetant, revenait à la réalité le temps de parer un coup, peut-être deux… Et à nouveau, une force inconnue l’obligeait à revenir sous la surface, l’amenant à chaque fois plus proche de la noyade.

Susanoo, les sourcils froncés par la concentration, brisa l’échange de coups et recula. D’un geste lent, il essuya une minuscule goutte de sueur qui perlait à sa tempe.

- Tu es résistant.

- Content de l’apprendre, haleta Hitsugaya qui, lui, était complètement en nage.

Les flashs continuaient à le submerger, régulièrement, comme s’ils assénaient des coups de butoir sur son mental pour le voir enfin flancher. En fait, réalisa-t-il soudain, c’était exactement ça. Susanoo voulait qu’il cède, qu’il relâche son attention, qu’il se laisse dominer par les hallucinations, et après...
... Après, Hitsugaya ne voulait même pas y penser. S’il se laissait guider par les images mentales que cet Arrancar lui imposait, ça serait comme être sous hypnose. Comme avec Aizen. Il pourrait blesser n’importe qui. Tuer n’importe qui.

Sa prise se resserra sur son katana.

Un petit dessin que j'ai fait sur un coup de tête, il n'y a pas si longtemps... Je ne pensais pas que je m'en servirais un jour ! ^^^

Spoiler:

Je précise que c'est un brouillon.

Pour un brouillon...on dirait pas !!

Franchement il est trop bien ton dessin !!!

Le regard de l'homme.....je crois que c'est lui qui transmet le mot "cauchemar"...

Franchement je suis scotchée!

Merci beaucoup !

J'essayerais de poster d'autres dessins plus tard =)

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