Vous aimez lire, écrire, partager vos histoires ?Au fil de la plume, venez nous faire découvrir votre univers... |
| | Liste de prompts pour l'univers Harry Potter | |
| | Auteur | Message |
---|
Grise Amateur
Messages : 12 Date d'inscription : 13/01/2015
Carte d'identité Style préféré n°1: Angoisse Style préféré n°2: Amitié Nombre de fic/livre/etc. écrits :: 18
| Sujet: Liste de prompts pour l'univers Harry Potter Jeu 29 Jan - 11:24 | |
| Je suis tombée l'autre jour sur un post de butterfly dans un des nombreux forums d'FFnet proposant une liste en anglais de prompts (thèmes) pour des fics Harry Potter et j'ai trouvé ça tellement amusant que j'ai demandé à l'auteur la permission de participer en français. Cela dit, comme je devais de toutes manières traduire la liste pour ma pomme, je me suis dit que je pourrais la poster ici pour si ça intéressait éventuellement quelqu'un. Si cela vous tente, pensez à lui signaler (elle comprend le français) ou au moins à la citer si vous publiez votre histoire sur FFnet !
Donc, je vous explique la règle. C'est très simple. Vous choisissez votre niveau... et à vos claviers !
Niveau 1 (Facile) - Écrire treize prompts - Écrire trois prompts bonus - Nombre minimum de mots : 100
Niveau 2 (Moyen) - Compléter une enseigne (cœur, carreau, trèfle ou pique) - Écrire trois prompts bonus - Utiliser un joker - Nombre minimum de mots : 300
Niveau 3 (Difficile) - Compléter une couleur (rouge ou noir) - Utiliser le joker de la même couleur - Écrire 5 prompts bonus - Nombre minimum de mots : 500
Niveau 4 (Fou/Dingue/Mais vous êtes cinglé ?) - Écrire tous les prompts - Utiliser les deux jokers - Écrire 10 prompts bonus - Nombre minimum de mots : aucun
Et voici les cartes !
ROUGE
As de cœur : Écrire sur un flirt. Sinon, écrire sur un personnage renonçant à l’amour. Deux de cœur : Écrire sur des âmes-sœurs. Sinon, écrire sur un double rendez-vous. Trois de cœur : Écrire sur un ménage à trois. Sinon, écrire un personnage qui tient la chandelle. Quatre de cœur : Écrire une romance entre deux Fondateurs. Sinon, écrire une romance inter-maison. (BONUS : Écrire un Draco/Hermione) Cinq de cœur : Écrire sur l’amour entre les membres d’une famille. Sinon, écrire sur un pairing rare. Six de cœur : Écrire sur un amour non réciproque. Sinon, écrire sur Severus Snape. Sept de cœur : Écrire sur un amour heureux. Sinon, écrire sur la confiance. Huit de cœur : Écrire sur l’incapacité d’aimer. Sinon, écrire sur Voldemort. (BONUS : Écrire un Voldemort/ Bellatrix) Neuf de cœur : Écrire sur votre pairing favori. Sinon, écrire sur la luxure vs l’amour. Dix de cœur : Écrire sur la beauté extérieure. Sinon, écrire sur Viktor Krum. (BONUS : Écrire sur une interview avec Viktor Krum) Valet de cœur : Écrire sur une relation d’une nuit. Sinon, écrire sur Blaise Zabini. Reine de cœur : Écrire sur un personnage très populaire. Sinon, écrire sur Fleur Delacour. (BONUS : Écrire sur le mariage de Fleur et de Bill) Roi de cœur : Écrire sur un playboy. Sinon, écrire sur un briseur de cœur.
As de carreau : Écrire sur la pureté du sang. Sinon, écrire sur Gringotts. Deux de carreau : Écrire sur être le deuxième meilleur. Sinon, écrire sur Ron Weasley. Trois de carreau : Écrire sur le Trio d’or. Sinon, écrire sur les reliques de la Mort. (BONUS : Écrire une fic sur l’amitié unissant Hermione, Ron et Harry.) Quatre de carreau : Écrire sur une relation qui reprend. Sinon, écrire sur Cho Chang. (BONUS : Écrire une fic Harry/Cho où ils ont un autre rendez-vous) Cinq de carreau : Écrire sur être unique. Sinon, écrire sur Tonks. (BONUS : Écrire un Remus/Tonks) Six de carreau : Écrire sur des jumeaux. Sinon, écrire sur Fred et George. (BONUS : Écrire sur Fred et George dirigeant leur boutique) Sept de carreau : Écrire sur la potion Felix Felicis. Sinon, écrire sur faire fortune. Huit de carreau : Écrire sur le Chemin de Traverse. Sinon, écrire sur Ollivander. (BONUS : Écrire sur une baguette choisissant son propriétaire.) Neuf de carreau : Écrire sur une baguette. Sinon, écrire sur Fumseck. Dix de carreau : Écrire sur Albus Dumbledore. Sinon, écrire sur le fait de ne pas vouloir de pouvoir. Valet de carreau : Écrire sur les gobelins. Sinon, écrire sur le Polynectar. Reine de carreau : Écrire sur un personnage intelligent. Sinon, écrire sur Hermione Granger. (BONUS : Écrire une fic sur Hermione vs n’importe quel Serdaigle) Roi de carreau : Écrire sur un personnage très riche. Sinon, écrire sur les Malefoy.
Joker rouge : Écrire sur le courage. Sinon, écrire sur une mort opportune.
NOIR
As de trèfle : Écrire sur une personnage agressif. Sinon, écrire sur un Serpentard. Deux de trèfle : Écrire sur le Quidditch. Sinon, écrire sur Olivier Dubois. (BONUS : Écrire une fic en commentaire de Quidditch.) Trois de trèfle : Écrire sur une mort inattendue. Sinon, écrire sur Sirius Black. Quatre de trèfle : Écrire sur un personnage qui se sous-estime. Sinon, écrire sur Remus Lupin. (BONUS : Écrire sur Remus faisant face au fait d’être un loup-garou) Cinq de trèfle : Écrire sur la ténacité. Sinon, écrire sur un Weasley. Six de trèfle : Écrire sur être vaincu. Sinon, écrire sur Neville Londubat. (BONUS : Écrire une fic sur Neville étant héroïque.) Sept de trèfle : Écrire sur un Mangemort. Sinon, écrire sur la magie noire. Huit de trèfle : Écrire sur la passion. Sinon, écrire sur Bellatrix Lestrange. (BONUS : Écrire sur Bellatrix tuant Tonks.) Neuf de trèfle : Écrire sur une victoire. Sinon, écrire sur la Bataille de Poudlard. Dix de trèfle : Écrire sur un parent, un parrain ou une marraine. Sinon, écrire sur Teddy Lupin. Valet de trèfle : Écrire sur un plaisantin. Sinon, écrire sur Lee Jordan. Reine de trèfle : Écrire sur l’engouement amoureux. Sinon, écrire sur Pansy Parkinson. (BONUS : Écrire une fic Pansy vs n’importe quel Gryffondor.) Roi de trèfle : Écrire sur la foi aveugle. Sinon, écrire sur Crabbe et Goyle.
As de pique : Écrire sur un personnage qui est bon à tout ce qu’il fait. Sinon, écrire sur un personnage apprenant à faire du balai. (BONUS : Écrire sur n’importe quel personnage montant sur un balai pour la première fois) Deux de pique : Écrire sur un professeur. Sinon, écrire sur un cours spécifique à Poudlard. Trois de pique : Écrire sur le bal de Noël. Sinon, écrire sur Cedric Diggory. (BONUS : Écrire une fic à POV multilple sur le bal de Noël) Quatre de pique : Écrire sur un personnage extraordinaire. Sinon, écrire sur Luna Lovegood. Cinq de pique : Écrire sur la confusion ou sur le discernement. Sinon, écrire sur Minerva McGonagall. (BONUS : Écrire sur le passé du professeur McGonagall) Six de pique : Écrire sur une femme forte. Sinon, écrire sur Ginny Weasley. Sept de pique : Écrire sur n’importe lequel des Horcruxes. Sinon, écrire sur Tom Jedusor. Huit de pique : Écrire sur la fierté. Sinon, écrire sur une rivalité. Neuf de pique : Écrire sur un personnage oublié. Sinon, écrire une extension de l’épilogue. (BONUS : Écrire une fic qui conclut l’histoire d’un personnage oublié) Dix de pique : Écrire sur la joie. Sinon, écrire sur Dobby. (BONUS : Écrire une fic Dobby/Winky) Valet de pique : Écrire sur un sorcier doué. Sinon, écrire sur une des maisons. Reine de pique : Écrire sur un personnage qui est plus que ce qu’il semble être. Sinon, écrire sur Parvati Patil. (BONUS : Écrire une fic Parvati/n’importe quel Serpentard.) Roi de pique : Écrire sur une prophétie. Sinon, écrire sur Harry Potter.
Joker noir : Écrire sur une fête. Sinon, écrire sur une blague.
Voilà, si vous avez une question ou si ça vous tente, n'hésitez pas ! (Il est possible qu'il reste quelques anglicismes, c'est dur de les voir quand on a le nez dedans !) | |
| | | Pinkie Pie + Seigneur des Corbeaux +
Messages : 205 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 30 Localisation : Vignot, je peux le dire personne ne peut connaître XD
Carte d'identité Style préféré n°1: Style préféré n°2: Nombre de fic/livre/etc. écrits ::
| Sujet: Re: Liste de prompts pour l'univers Harry Potter Jeu 29 Jan - 17:40 | |
| ça a à l'air marrant ! \ / | |
| | | Grise Amateur
Messages : 12 Date d'inscription : 13/01/2015
Carte d'identité Style préféré n°1: Angoisse Style préféré n°2: Amitié Nombre de fic/livre/etc. écrits :: 18
| Sujet: Re: Liste de prompts pour l'univers Harry Potter Jeu 29 Jan - 22:14 | |
| Tu vas te laisser tenter ? | |
| | | Pinkie Pie + Seigneur des Corbeaux +
Messages : 205 Date d'inscription : 06/07/2013 Age : 30 Localisation : Vignot, je peux le dire personne ne peut connaître XD
Carte d'identité Style préféré n°1: Style préféré n°2: Nombre de fic/livre/etc. écrits ::
| Sujet: Re: Liste de prompts pour l'univers Harry Potter Jeu 29 Jan - 22:15 | |
| | |
| | | Ywëna ~Kiwi Suprême & Diva du Mal~
Messages : 743 Date d'inscription : 13/10/2011 Age : 29 Localisation : Royan
Carte d'identité Style préféré n°1: Action/Aventure Style préféré n°2: Humour Nombre de fic/livre/etc. écrits :: 12 écrits, dont 7 terminés.
| Sujet: Re: Liste de prompts pour l'univers Harry Potter Ven 30 Jan - 10:27 | |
| Cool ! Moi je signe direct ! xD
Je crois que je vais commencer facile, avec le niveau 2. Il faut faire tous les prompt "coeur", par exemple, c'est ça ? Et pour le Joker on peut choisir la couleur ou on est obligé de prendre la même couleur que celle de son "enseigne" ?
Est-ce qu'il faut écrire uniquement avec les persos d'HP ou est-ce qu'on peut faire intervenir ses OC (genre ceux de Renouveau ou ceux de Quelques faits) ? | |
| | | Grise Amateur
Messages : 12 Date d'inscription : 13/01/2015
Carte d'identité Style préféré n°1: Angoisse Style préféré n°2: Amitié Nombre de fic/livre/etc. écrits :: 18
| Sujet: Re: Liste de prompts pour l'univers Harry Potter Ven 30 Jan - 11:52 | |
| Effectivement, tu dois faire tous les prompts coeur (si tu choisis coeur...) mais attention trois de ces prompts devront être "Bonus". Le joker, c'est celui que tu veux, et pour les OC, du moment que ça respecte le prompt, tout ce que tu veux ! | |
| | | Ywëna ~Kiwi Suprême & Diva du Mal~
Messages : 743 Date d'inscription : 13/10/2011 Age : 29 Localisation : Royan
Carte d'identité Style préféré n°1: Action/Aventure Style préféré n°2: Humour Nombre de fic/livre/etc. écrits :: 12 écrits, dont 7 terminés.
| Sujet: Re: Liste de prompts pour l'univers Harry Potter Ven 17 Juil - 13:53 | |
| Tadam ! J'ai choisi le niveau 2, enseigne "carreau". En tout, ça me fait DOUZE PUTAINS DE PAGES WORD, c'est génial *.* Je suis trop fière de moi xD Alors, petit rappel : Niveau 2 (Moyen)- Compléter une enseigne ( cœur, carreau, trèfle ou pique) - Écrire trois prompts bonus - Utiliser un joker - Nombre minimum de mots : 300 As de carreau : Écrire sur la pureté du sang. Sinon, écrire sur Gringotts.- Spoiler:
Honneur, loyauté, dignité, souvenir, grandeur. Toutes les familles de Sang-Purs se targuaient d’avoir ces qualités, de les cultiver de génération en génération, au point qu’elles soient innées. Draco était issu de la ligné des Malefoy, riche et puissante et ambitieuse : et de la lignée des Black, terrible, loyale, ancienne et écrasante. Pour lui, ça allait de soi. Les qualités de ces ancêtres lui étaient revenues, s’étaient transmis à lui comme les cheveux blonds de son père ou les yeux gris de sa mère. C’était son droit de naissance, c’était une évidence. Il avait des ancêtres célèbres, puissants, et fort : la grandeur et le succès lui avaient été offert au berceau sur un plateau d’argent, par le simple fait de sa naissance.
C’était ça, être un Sang-Pur.
Mais le monde n’était pas aussi simple et petit à petit les illusions tombèrent. Autant on peu hériter des yeux de sa mère et du menton de son père, autant notre caractère et notre avenir n’appartient qu’à nous-mêmes. Draco était si sûr que sa naissance et son sang lui offrait le droit et le pouvoir d’être au sommet du monde qu’il se retrouva ahuri, horrifié, en réalisant que s’il voulait la gloire il lui faudrait la prendre : que s’il voulait quelque chose d’aussi simple que sa survie, alors il lui faudrait se battre.
Être un Sang-Pur avait toujours été pour Draco comme avoir un tas d’or illimité entre les mains : mais un jour il ouvrit les yeux, et réalisa que tout cet or n’était que boue. Deux de carreau : Écrire sur être le deuxième meilleur. Sinon, écrire sur Ron Weasley. - Spoiler:
James Potter avait toujours été le premier. Le plus beau, le plus fort, le plus aimé de tous les enfants Potter et Weasley réunis. Il le savait. On passait son temps à le lui dire. James Sirius Potter, fils aîné du Sauveur du monde sorcier, héritier des noms de mecs super-cools, Gryffondor par excellence. Le trésor de la très nombreuse famille Weasley où d'innombrables tantes, oncles et cousins étaient là pour lui rappeler qu'il n'avait rien à faire pour être adoré.
Ce n'était pas comme Al'.
Al' était plus petit, plus chétif, moins énergique, moins bon en sport. Et puis surtout, il était le deuxième. Le second fils. Coincé entre James, le beau et éclatant James, et Lily, l'adorable petite Lily. Al' avait la place-sandwich, la place du puîné, la moins bonne. Papa avait toujours eu une tendresse particulière pour lui, ses yeux verts et son air grave, sa mélancolie latente, son sérieux, ses questions posées et curieuses. C’'était toujours à Al’ qu’Harry Potter prenait le temps de lire une histoire le soir, par exemple. Mais il n’y avait que lui qui faisait ça. Al’ n’était pas spécial pour les autres. Maman, Mamie Molly, Papi, tout le monde préférait James et Lily. James, surtout.
James et Lily étaient les enfants de la gloire. Beau et doués, portant des noms de héros qui ne s'étaient jamais salis les mains, de héros nés du bon côté et qui n’avaient même pas eu à se battre pour être aimés et admirés. Les enfants de la gloire, de l’honneur immaculé. Ce n’était pas comme Al’. Albus Severus Potter était l'enfant des fautes, des chagrins, des pardons qu'on n’a pas pu dire, des sacrifices qu'il a fallu faire. Al', c'était l'enfant-fardeau, l'enfant triste, celui qui avait l'air de porter le poids du passé sur ses épaules. Ce sombre et lourd passé duquel on se détourne, l'air de ne pas le voir, pour ne regarder que le grand James et la petite Lily, heureux et parfaits dans leur famille parfaite. Al' restait en retrait. Comme toujours.
James haussait les épaules, un peu mal-à-l’aise parfois, mais qu’est-ce qu’il pouvait y faire ? Al’ était le deuxième. Il serait toujours moins bon que lui. Tant pis. James n’avait rien à se reprocher.
Trois de carreau : Écrire sur le Trio d’or. Sinon, écrire sur les reliques de la Mort. BONUS : Écrire une fic sur l’amitié unissant Hermione, Ron et Harry.- Spoiler:
Harry, Ron et Hermione étaient tous trois des Gryffondor. Etrangement, pour aucun des trois, ce n’avait été le premier choix du Choixpeau. Harry, Ron et Hermione étaient tous trois des représentants d’une autre Maison, et c’était sans doute pour cela qu’ils s’entendaient si bien.
Harry était le Serpentard. Méfiant, pragmatique, roublard, rêvant de reconnaissance et de grandeur, rêvant d’être aimé et de se prouver lui-même. Hermione était la Serdaigle : passionnée, curieuse, intelligente, avide de savoir et de réponses, celle qui fouinait dans la bibliothèque et s’émerveillait des miracles qu’elle redécouvrait. Ron, quant à lui, était le Poufsouffle. Loyal et brave, mais surtout loyal, et juste, et fidèle, et solide : drôle et compatissant, réconfortant ses amis et leur redonnant l’espoir quand ils le perdaient.
Ron, Harry et Hermione auraient tous pu aller dans une autre Maison. Ils finirent à Gryffondor parce qu’ils l’avaient demandé au Choixpeau. Parce qu’ils le voulaient. N’importe qui peut être courageux, il suffit de le vouloir. Alors le Choixpeau posé sur leurs têtes cria « GRYFFONDOR » et scella leurs destins.
Harry, Ron et Hermione se complétaient peut-être mieux que les jumeaux Weasley en personne, parce qu’ils étaient différents. Ils étaient différents de multiple façons, dans leur manière d’appréhender l’école ou la vie ou le danger : mais dans le même temps, ils avaient des points communs si forts qu’ils transcendaient toutes leurs différences. Et c’était ça qui les liait : à la fois leur différence qui les rendait polyvalent, et leur points communs d’adolescents. Tous les trois s’étaient un jour senti comme la cinquième roue du carrosse : tous avaient été jaloux, ou triste, et s’était senti incroyablement seul. Alors tous les trois, pour toutes les raisons possibles mais surtout par amour et bravoure, serai mort pour les deux autres. C’était ça, l’amitié. Quatre de carreau : Écrire sur une relation qui reprend. Sinon, écrire sur Cho Chang. (BONUS : Écrire une fic Harry/Cho où ils ont un autre rendez-vous)Un extrait du chapitre 13 du tome 3 de Renouveau, parce qu’on a pas dit que ça devait être une relation romantique… - Spoiler:
Al’ lâcha sa main et le serra dans ses bras, fort, si brusquement qu’ils tombèrent tous les deux couchés sur le matelas, en diagonale. L’Ankou ouvrit de grands yeux, mais il avait les bras pleins d’Albus, ses cheveux dans la figure et l’odeur de son shampoing dans le nez, et il avait l’impression que tous les nœuds de son ventre se dénouaient d’un coup. Il ferma les yeux et étreignit Al’ en retour, fort, comme s’il voulait ne plus jamais le lâcher.
– Tu les as aidés, chuchota Al’. Je t’ai vu, tu étais là à leur parler, à leur dire de s’accrocher, et ça leur donner de la force. Nous, on était tous à se cacher, à essayer de se rassurer les uns les autres, mais toi, tu es allé aider les autres, tu n’as pas essayé de te planquer pour faire une crise de panique et péter un plomb.
L’Ankou émit un petit rire en rouvrant les yeux, et il sentit Al’ sourire contre sa joue, avant que le jeune Potter ne poursuive, tout bas :
– Personne n’est prêt pour un truc pareil. Et rien ne sera pareil, après ça. Mais on va survivre, et on va guérir, parce que… Parce que tu es là, et que toi, tu ne te brises pas et tu avances, et que tu donne envie aux gens de faire pareil. T’es pas un débile qui fait des blagues. Tu es l’Ankou Malefoy. Tu donnes aux gens envie de te suivre. Et tu me manques.
L’Ankou inspira puis expira profondément, les poumons pleins de l’odeur d’Albus, la tête plein des mots d’Albus, et les bras d’Albus serrés si fort autour de lui qu’il avait l’impression qu’il allait étouffer, mais en même temps, il se sentait mieux qu’il ne s’était senti depuis… Depuis vingt-trois jours et une dizaine d’heures.
– Je suis désolé de ce que j’ai dit la dernière fois, souffla-t-il. Je ne pense pas que tu sois moins cool ou que…
– Je m’en fous, murmura Al’ en fermant les yeux contre lui. Je sais que tu ne le pense pas. Et je regrette aussi tout ce que je t’ai dis. Je sais que t’es tout sauf un égoïste. Je suis un crétin jaloux de tes cheveux de Barbie.
Scorpius émit un faible gloussement, puis ferma les yeux. Il sentit l’oreiller, derrière sa nuque –ils étaient carrément tombés à côté– s’affaisser un peu, et une truffe humine entourée de moustaches toucha sa nuque en le flairant, lui tira un sourire. Magnum le reconnaissait.
– Tu peux rester ici cette nuit ? demanda Albus d’une voix basse et ensommeillée.
L’Ankou se tortilla pour trouver une position plus confortable, enlever le coude qui lui faisait mal contre son flanc et mettre l’oreiller sous leurs deux têtes, puis referma les yeux et resserra son étreinte sur Al’.
– Oui. Sûr.
Et ils s’endormirent, les rideaux verts les protégeant du froid glacial des cachots, et de la chape de tristesse qui pesait sur le monde entier. Cinq de carreau : Écrire sur être unique. Sinon, écrire sur Tonks. (BONUS : Écrire un Remus/Tonks)- Spoiler:
Demetria se sentait à l’écart, parfois. Elle avait des cheveux noirs qui détonnaient dans sa famille de blond, où sa mère avait au moins la décence d’avoir une chevelure roux clair. Elle était plus posée et plus froide qu’Hyperion ou même Draco : elle était destinée à quitter les Malefoy et la Grande-Bretagne et n’en faisait pas mystère. Demetria s’était très tôt distinguée de ses frères, de ses parents. Elle était une Netaniev, immanquablement. Sa mère avait la rousseur de sa parenté anglaise, les Hawking : mais Demetria était une Netaniev, une pure, avec leurs yeux bleus de glace et leur chevelure d’ébène, leur menton fier et leur détermination d’acier.
Demetria n’entrait pas dans le moule britannique de sa famille. Elle était plus solide, le regard fixée plus loin. Elle était comme un oiseau de chasse au milieu d’une volière d’oiseaux exotiques.
La Répartition de Demetria avait duré presque sept minutes. Lorsqu’on lui avait posé le Choixpeau sur la tête, la petite Demy avait eu le plus vaste choix proposé à un élève de Poudlard. Elle était brave : elle était ambitieuse : elle était curieuse et passionnée : et elle était loyale et déterminée. Le Choixpeau ne fermait aucune voie à l’enfant, il les offrait. Il ouvrait des perspectives, et Demy s’était vu offerte les quatre Maison. Le choix avait été le sien, exclusivement le sien. Et elle s’était dit que, si elle était partout chez elle, est-ce que cela signifiait qu’elle ne rentrait dans aucune catégorie ? Pouvoir aller partout, n’était-ce pas semblable à n’appartenir nulle part ?
Demetria avait choisi Serdaigle parce que ça avait été la Maison de sa mère, et que même à onze ans, Demy voulait déjà se rapprocher de ses racines russes. Mais Demetria Lesath Malefoy le savait : elle était bien plus qu’une Serdaigle. Elle était bien plus qu’une Malefoy. Elle était bien plus qu’une écolière de Grande-Bretagne. Elle était une Netaniev. Elle était russe. Elle était une princesse.
Elle était unique. Six de carreau : Écrire sur des jumeaux. Sinon, écrire sur Fred et George. (BONUS : Écrire sur Fred et George dirigeant leur boutique)- Spoiler:
Fred et George étaient nés à trois minutes d’écart. Fred était l’aîné, chose que le reste de leur famille oubliait souvent. Les jumeaux n’étaient pas une entité unique, ils avaient leurs différences et leurs désaccords. Fred aurait voulu choisir le mauve pour leurs uniformes de la boutique Weasley&Weasley, et George avait voté pour le rouge vif : l’un adorait la Métamorphose, l’autre se passionnait pour la Botanique : le premier était plus impulsif, et le deuxième plus doué avec les comptes et les calculs. Mais ils étaient si semblables que leurs différences semblaient presque insignifiantes. Mêmes cheveux roux, même visage, même talent en potion, même joie d’expérimenter, même talent en affaire, même sens de l’humour et goût pour les blagues, même engouement pour le Quidditch. Ils craquaient pour les mêmes filles et se faisaient les mêmes potes. Ils souriaient et blaguaient avec tout le monde, mais leurs vrais amis étaient rares, car ils n’étaient pas nombreux à les distinguer.
Lee avait distingué Fred et George dès leur première année, en se basant sur le goût de George pour les fraises alors que Fred prenait toujours de la tarde aux prunes. A partir de là, les jumeaux avaient adopté le grand métis. Ginny, aussi, était l’une des rares à systématiquement différencier les jumeaux : et quelque part, c’était pour ça qu’elle était la personne la plus proche d’eux dans la fratrie, presque comme leur triplette perdue.
Parfois il était réconfortant de ne former qu’un aux yeux du monde. Fred et George n’était jamais vraiment seuls. Quand les profs, leurs camarades ou même leurs parents ou leurs frères s’adressaient à eux, c’était Fred-et-George, un seul mot, un seul prénom. C’était réconfortant et les jumeaux avaient poussé ce trait jusqu’à l’absurde, avec leurs surnoms de Gred et Forge, leur manie de finir les phrases l’un de l’autre, leur habitude de prendre le prénom de l’autre.
C’était réconfortant et c’était génial, mais parfois, juste parfois, c’était un peu terrifiant d’être deux. De ne pas pouvoir être unique tout seul.
Fred et George était différent mais ces différences étaient tellement insignifiantes qu’on ne les voyait pas. Les jumeaux avaient parfois l’impression d’être les seuls à se souvenir que Fred était né le premier, était le plus aventureux, était nul en Botanique : que George avait le rhume des foins au printemps, et qu’il était meilleur en maths que Percy lui-même. Parfois c’était un peu terrifiant de ne pouvoir exister qu’à deux. Et puis la mort pris l’un des deux frères, et il devint encore plus terrifiant d’exister tout seul.
Sept de carreau : Écrire sur la potion Felix Felicis. Sinon, écrire sur faire fortune.- Spoiler:
La potion de Felix Felicis fut inventée au seizième siècle par un sorcier du nom de Zygmunt Budge, un élève talentueux qui quitta pourtant Poudlard à quatorze ans pour un motif puéril (il n’avait pas l’âge requis pour participer à un concours de Potions renommé). Budge écrivit le célèbre Livre des Potions plus tard dans sa vie, et y donna entre autre la recette de son achèvement ultime : la Chance Liquide, le Felix Felicis.
Le Félix Felicis est illégal dans les compétitions sportives… Mais on peut en faire usage dans des tas d’autres situations pour faire tourner à son avantage un jeu quelconque. Il suffit de le boire puis de parier sur l’équipe victorieuse ! Ou bien le boire et fouiller dans les dossiers sportifs de l’équipe, ou bien trafiquer le matériel… C’est ainsi, par exemple, que James Sirius Potter utilisa une dose de cette potion pour remporter son premier match professionnel, car il était trop stressé pour se passer de ce coup de pouce. Il ne se fit pas prendre : mais son petit frère Abus le fit tellement culpabiliser qu’il ne recommença jamais.
Harry utilisa le Félix Felicis afin d’obtenir des renseignements, comme un vrai Serpentard. C’est aussi comme ça que l’utilisa sa fille, à l’âge de quarante ans et lancée dans une enquête secrète pour découvrir où sa fille cadette avait fugué. Lily Potter eut donc ainsi la chance ( ?) de tomber sur sa fille Lilas et sa petite-amie Cora en pleine balade romantique sur la plage… Impossible de savoir qui fut la plus surprise.
Ginny Weasley utilisa le Félix Felicis lors d’un combat, afin d’augmenter ses chances de victoire ou du moins, ses chances de survie. C’est l’usage que fit Albus Severus de sa propre dose, offerte comme cadeau par Scorpius Malefoy pour son anniversaire un an plus tôt. Au matin du jour de son duel contre Matthew, Albus ut d’un trait sa fiole de potion dorée : et sans ce coup de pouce du destin et de Félix, jamais Albus n’aurait survécu à son combat contre cet adversaire bien plus doué que lui.
Le Félix Félicis est une potion bien utile…
Huit de carreau : Écrire sur le Chemin de Traverse. Sinon, écrire sur Ollivander. (BONUS : Écrire sur une baguette choisissant son propriétaire.)Pour ce prompt, j’ai choisi d’utiliser les personnages de ma fic « Quelques faits sans importance sur les Malefoy ». - Spoiler:
Lorsque Scorpius toucha cette baguette –la quatrième que le vendeur lui mettait entre les mains, il sut tout de suite que c’était la bonne. A son contact, le bois sembla se réchauffer et frémir comme un chat endormi qu’on caresse et qui ronronne sans ouvrir les yeux. Douceur. Sensibilité. Curiosité. Energie. Une infinité de possible.
– Oh oh, murmura Ollivander. Je commençais à désespérer de placer celle-ci…
Astoria posa une main inquiète sur l’épaule de son fils :
– Est-ce que c’est bon signe ?
Ollivander hocha la tête gravement :
– Oh, oui. Cette baguette est toute particulière. Sycomore et tige de dictame, une combinaison unique, vingt-six centimètre sept, très souple. A vrai dire, c’est une combinaison très osée, même.
Scorpius, qui n’avait pas lâché sa baguette et la fixait presque avec révérence (elle semblait si légère et pourtant faite pour sa main, comme un chaton sauvage qui se laisserait apprivoiser rien que pour lui, et c’était merveilleux), releva enfin les yeux :
– J’ai lu sur le sycomore, fit-il pensivement. C’est le bois des aventuriers, non ? Ces baguettes ne supportent pas le confinement et la monotonie.
Ollivander regarda le jeune garçon ave approbation :
– En effet. Le sycomore produit des baguettes tournées vers la quête, avides de nouvelles expériences. Il ne s’agit pas forcément d’explorer le monde ! Cette quête peut-être uniquement spirituelle, intellectuelle. Les baguettes de sycomore ont une grande capacité d’apprentissages et d’adaptations, elles sont faites pour l’inédit et la découverte. De ce fait, elles perdent leur éclat lorsqu’on leur impose des activités trop terre à terre… Voilà pourquoi cette baguette est unique, car son cœur est fait de dictame, qui est un élément axé vers la sécurité, la simplicité, l’affection.
Scorpius fit tourner la baguette entre ses mains dans un geste délicat et d’une grande dextérité, puis leva un regard radieux vers sa mère :
– Elle est parfaite.
Astoria soupira, puis s’éloigna vers le comptoir pour payer. Tandis que Scorpius continuait à examiner sa baguette comme s’il en était tombé amoureux (ce qui était sans doute le cas), Ollivander se pencha vers Mme Malefoy, et lui souffla :
– Le possesseur idéal de cette baguette a l’esprit curieux et une grande vitalité, mais aussi un profond potentiel d’amour et de sociabilité. Ce choix est un excellent signe. Neuf de carreau : Écrire sur une baguette. Sinon, écrire sur Fumseck.- Spoiler:
Les phénix ne choisissent qu’une fois. Ils ne choisissent qu’une seule fois un maître, ils ne choisissent qu’une seule fois de verser des larmes pour une certaine personne. Et quand le temps est venu, c’est eux qui choisissent le moment où il ne renaîtra rien de leurs cendres.
Longtemps Fumseck avait vécu seul, et libre. Il avait eut une compagne et des petits, avait traversé les continents, émerveillé des sorciers comme des Moldus. Les oiseaux ne pensent pas à l’avenir, fussent-ils aussi intelligent que les phénix : et Fumseck n’avait donc jamais pensé à se lier à un humain.
Il rencontra Albus Dumbledore un matin de mai et il décida que ce serai cet humain-là. Albus n’était pas le plus courageux des hommes, il n’était pas le plus brave, le plus loyal ou le plus bon. Il avait de l’ambition, de l’intelligence, mais ce ne fut pas ça qui attira Fumseck. Ce fut la culpabilité. Albus Dumbledore était rongé par la culpabilité et c’était ça qui motivait chacun de ses actes, chacun de ses pas. La culpabilité, la honte, le chagrin et la peur. Dumbledore était loin d’être heureux. Fumseck vit cette peur et choisi Dumbledore pour cela. Pour lui rendre courage, pour le protéger. Les phénix choisissent pour des raisons qui leurs sont propres, mais rarement ils choisissent un maître parce qu’ils reconnaissent sa bonté ou son pouvoir. Ils reconnaissent son besoin. De chaleur, de protection, de validation, d’aventure, de compagnie. Fumseck vit en Dumbledore le gouffre de l’abandon et de la culpabilité et décida de le protéger, ce fut aussi simple que ça.
La présence de Fumseck apaisa Albus. Oh, Fumseck ne changea pas Dumbledore. Il était déjà trop tard pour cela. Mais il apporta un peu de paix au vieux sorcier. Parfois Fumseck sentait son maître songer au passé, songer à l’avenir et à ses plans qui assurerait un futur parfait (ou peut-être pas parfait, mais du moins meilleur, bien modelé à son idée), et il sentait son chagrin. Dumbledore agissait pour le plus grand bien, mais ça lui faisait mal. Il ne cessait jamais d’avoir mal, cet humain. Alors Fumseck chantait, doucement. Je suis là, vieil homme. C’est pour toi que je suis là. Je suis à tes côté et je t’approuve, inconditionnellement. Je te suis reconnaissant pour ce que tu fais, je sais que tu as raison. Tout va bien. Tout ira bien. Tu verras. Je suis là. Parfois ça suffisait, parfois pas. Fumseck ne renonçait pas. Il avait choisit cet humain pour lui apporter la paix, parce que cet humain souffrait. Il ne s’arrêterait que quand Albus Dumbledore serait enfin apaisé. Quoi qu’il lui en coûte.
Et quand Dumbledore mourut, Fumseck chanta son regret de ne pas avoir pu faire davantage. Dix de carreau : Écrire sur Albus Dumbledore. Sinon, écrire sur le fait de ne pas vouloir de pouvoir.Vous remarquerez que ce prompt complète celui sur Fumseck… ^^ - Spoiler:
Dumbledore n’était pas un héros. Il n’était pas motivé par l’envie d’un monde meilleur (il n’essayait pas de changer le monde), par la soif de gloire (un poste autre que celui de Directeur l’aurait davantage mis sous les feux de la rampe)… Certes, il était ambitieux : son rôle de Directeur lui permettait de former les esprits des sorciers de la prochaine génération, ce qui n’était pas rien : et puis il y avait aussi ses innombrables titres et postes, Président du Magenmagot, conseiller de Fudge, etc.
Mais ce qui motivait Dumbledore n’était ni la justice, ni le courage, ni l’ambition, ni l’abnégation. C’était la culpabilité. La honte, le chagrin, la peur. La peur d’être responsable de la naissance d’un autre mage noir, qui l’avait poussé à rejeter Tom Jedusor alors même qu’il n’était qu’un enfant (et qu’il aurait pu le sauver, s’il n’avait pas eu aussi peur, aussi honte). La peur d’affronter son frère, qui l’empêchait d’aller à la Tête de Sanglier ou même de reprendre contact avec lui. La peur de parler du passé, ce passé qui le rongeait sans merci.
Albus Dumbledore avait honte, et peur, et il se sentait coupable. Il organisait le monde et plaçait ses petits pions pour que rien ne lui échappe, pour que tout soit contrôlé, pour ne plus jamais avoir perdre le contrôle et tout perdre dans la foulé, comme lorsqu’il était adolescent. C’était sa culpabilité qui le faisait avancer, cette crainte que quelque chose de mal arrive par sa faute. Il arrangeait le monde pour que rien de mal ne puisse arriver à nouveau. Oh, bien, sûr, le monde ne serait jamais parfait : mais Albus veillait à ce qu’aucun mage noir n’apparaisse à nouveau, que Voldemort soit tué sans qu’il y ait de sacrifices inutiles : il veillait à ce que les Sang-Purs se sentent suffisamment satisfaits pour ne pas comploter, et que les Nés-Moldus n’attisent pas leurs insticts belliqueux.
C’était sa culpabilité qui le faisait avancer. C’était elle qui lui avait donné le courage d’affronter Grindelwald, c’était elle qui lui donna la foi pour diriger Fudge et supporter les plaintes de Lucius. C’était sa culpabilité qui lui permit d’observer de loin et sans rien dire Potter, ce petit pion de rien du tout dont il planifiait la mort. Et s’il se sentait coupable, un peu, d’envoyer à l’abattoir ce garçon qui souffrait déjà tant, après tout, qu’était-ce par rapport au chagrin que subirait le monde sorcier si Voldemort gagnait ? Et puis, Harry n’était pas heureux de toute façon. Oui, ça serait pour le mieux. Moins de gens souffriraient, comme ça.
Et Dumbledore tirait les ficelles du monde, et laissait sa culpabilité guider ses gestes. Bâtit-il un monde meilleur ? J’en doute. On ne construit pas un avenir à partir de regret. Valet de carreau : Écrire sur les gobelins. Sinon, écrire sur le Polynectar.- Spoiler:
Les gobelins n’ont pas une logique humaine. Il n’ont même pas le même ressenti, les mêmes émotions.
Les Gobelins sont nettement moins individualistes que les humains. Ils ne pensent pas « cette chose est à moi », ils pensent « cette chose appartient à mon espèce ». Une insulte dirigée contre un membre de la communauté, même si ce membre a réellement commis une faute grave, est une insulte à toute la communauté. Parce que les sorciers n’ont pas le droit de critiquer les Gobelins en tant qu’individus, tant qu’ils n’auront pas appris à les respecter en tant qu’espèce.
Les affaires internes d’une race ne concernaient que celle-ci. Alors honnêtement, les Gobelins étaient choqués quand les sorciers pointaient les fautes d’un employé de Gringotts, quand ils essayaient de nouer un accord avec un seul Gobelin sans en parler aux autres, quand ils essayaient de les mêler à leurs conflits d’humains. Les Gobelins étaient choqués, vraiment, et parfois même offensés. Ah, ces foutus sorciers ! N’avaient-ils aucune éducation ? Aucune décence ? Parce que pour les Gobelins, la curiosité et l’indépendance des humains, leur complète désinvolture quand à la notion de « secret de l’espèce », c’était proche de l’exhibitionnisme.
Pour les humains, le sentiment était inverse. Ils étaient abasourdis par la rigidité et le secret des Gobelins. Comment ça, ils ne voulaient pas s’ouvrir aux humains, porter leurs litiges devant le Ministère ? Comment ça, on ne pouvait pas commander un objet à un Gobelin et l’acheter sans que tout le clan rapplique aussitôt ? Mais qu’est-ce que c’était que cette bande de sauvages coincés et co-dépendants ?!
Parfois un humain faisait une remarque comme quoi il lui faudrait un coffre qui ne s’ouvrirait que pour lui, pas pour sa famille (ben quoi ? C’est courant, les disputes familiales, chez les sorciers !), et le Gobelin le regardait comme s’il lui avait parlé Hébreux. Parfois, un Gobelin menait un accord commercial entier en parlant à la première personne du pluriel, disant « nous avons réfléchi », et « à l’unanimité, nous avons décidé » alors qu’il était censé être le seul à mener l’accord, et les sorciers le fixaient avec incompréhension, sans réaliser que le Gobelin, qu’ils croyaient seul dans l’affaire, parlait en réalité au nom de son clan ou de sa société.
Les Gobelins et les humains pouvaient parler la même langue et travailler de concert dans certaines entreprises, certes. Mais leurs deux cultures étaient à des années-lumière l’une de l’autre… Reine de carreau : Écrire sur un personnage intelligent. Sinon, écrire sur Hermione Granger. (BONUS : Écrire une fic sur Hermione vs n’importe quel Serdaigle)- Spoiler:
Au départ, durant sa première puis sa deuxième année, Hermione regretta quelques fois de ne pas avoir écouté le Choixpeau, de ne pas être allée à Serdaigle. Les Gryffondors étaient biens, et elle s’y était fait des amis. Mais ils semblaient si obtus parfois ! Si dénués de patiente et de discipline, si réticents à travailler !
Parfois, elle travaillait avec ne fille de Serdaigle d’un an plus âgé. Flitwick leur avait conseillé de réviser ensemble. La fille s’appelait Barbara Cole, et était de sang-mêlée, élevée à moitié chez les Moldus et à moitié chez les sorciers. Elle répondait avec patience aux questions d’Hermione sur la société magique, et les deux filles rivalisaient d’ardeur dans leurs devoirs.
(Hermione n’osa jamais présenter Barbara à Harry ou Ron. Elle avait eu tellement de mal à devenir amie à avec eux… Et s’ils étaient jaloux ? Et s’ils trouvaient Barbara trop bizarre ? Et s’ils se sentaient délaissés et s’éloignaient d’elle, pour se concentrer sur leur Quidditch et leurs bêtises ? Hermione aimait bien Barbara, mais ce n’était pas une amie, juste une camarade de révision.)
Rapidement, Hermione se mit à supplanter Barbara dans leurs petits concours. Elle trouvait plus vte les réponses, harmonisait plus rapidement ses gestes. Elle en tira tout d’abord une fierté démesurée, car elle battait une fille plus âgée qu’elle, et dans la Maison des érudits en plus ! Puis elle réalisa que Barbara ne se donnait pas à fond. Quand elles écrivaient un devoir, Barbara se perdait dans des détails accessoires, prenaient des notes de côté sur des éléments à étudier plus tard, ne se pressait pas. Quand elles étudiaient un vieux texte, Barbara faisait le lien avec d’autres sujets et partaient souvent totalement ailleurs, au lieu de se focaliser sur leur boulot.
Hermione en fut offensée, pensant que Barbara ne faisait pas d’efforts. Mais la Serdaigle se contenta de rire :
– Tu es juste si concentrée, Hermione. Ce n’est pas comme ça que j’ai l’habitude de travailler. Toi, tu vas droit au but, de manière rapide et directe. Tu te concentre sur ce que le prof à dis, tu ne t’écarte pas du bouquin…
– Mais c’est comme ça qu’il faut faire ! s’exclama Hermione avec véhémence.
Barbara secoua la tête en souriant :
– Ah, tu aurais détesté être à Serdaigle. Dans ma Maison, ce qui éveille notre intérêt est rarement scolaire. Quand on a une dissertation sur les pierres de lunes, toute la salle commune passe la nuit à débarre des différents minéraux, de leur symbolique à travers l’histoire et les cultures et de ce que ça a apporté dans l’Alchimie. On fait tous notre devoir de Potions la veille au soir, et en faisant plus d’un ters de notre devoirs en hors-sujet.
– Ce n’est pas comme ça que vous aurez de bonnes notes, asséna Hermione.
Et là, Barbara la regarda avec une curiosité honnête :
– Mais, Hermione, pourquoi on voudrait avoir de bonnes notes ? Ce qui nous intéresse, c’est d’apprendre et de découvrir, pas de plaire aux professeurs.
Leurs séances de révisions s’espacèrent, après ça, puis cessèrent complètement. Hermione se sentait déçue. Même une Serdaigle ne pouvait pas lui offrir un défi scolaire. Apparemment, elles ne jouaient pas selon les mêmes règles : elles ne l’avaient jamais fait. Roi de carreau : Écrire sur un personnage très riche. Sinon, écrire sur les Malefoy.Alors avec ce prompt, c’est obligatoirement un extrait de "Quelques faits sans importance sur les Malefoy" ! Plus précisément, les Malefoy et la Maison de Serpentard… - Spoiler:
Serpentard est la Maison de l’ambition. Elle est la Maison de la ruse et de la détermination, la Maison qui vous pousse à parvenir à vos fins par tous les moyens possibles, qui installe en vous l’envie de prouver votre valeur et la recherche du succès même lorsqu’il semble au-dessus de vos capacités. C’est la Maison qui défendit la valeur des traditions mais aussi la protection de la communauté sorcière tout prix, et même si méthodes furent réprouvées par les autres Maisons, c’était Serpentard qui faisait ce qu’il fallait, quitte à se salir les mains.
Comment s’étonner, dans une communauté magique aigrie et en colère suite aux troubles que leurs causaient les Moldus (leurs guerres, leurs bombes, leurs constructions, leur pollution, leur invasion), que la Maison de Serpentard fut vue par les vieilles familles comme le défenseur de leurs valeurs ancestrales ? Les autres Maisons semblaient si molles, si passives, si aveugles face à Serpentard. Et les valeurs de Salazar lui-même trouvaient un écho dans la colère des Sang-Purs offensés…
Quand le Code du Secret Magique fut édicté, quand les Malefoy se rallièrent aux familles de Sang-Purs qui grondaient contre la décadence de leur monde, il ne fut pas difficile pour eux de s’aligner sur la doctrine des autres. Moldus, inventions Moldues, Nés-Moldus, ils prenaient ce qui n’étaient pas à eux : les vieilles familles étaient meilleures, et elles avaient soif de le prouver.
Alors le Choixpeau, percevant l’envie d’être reconnu et respecté dans le cœur de ces gamins sur la tête desquels on le plaçait, ouvrait la bouche et criait « Serpentard ! ».
Nombreux furent les Malefoy à rejoindre cette Maison avant l’édiction du Code du Secret : Ariarathe Malefoy fut un célèbre Guérisseur, Hélène Malefoy fit passer plusieurs lois sur les formes à respecter lors des héritages afin d’éviter les querelles familiales sanglantes, Phinée Malefoy siégea au conseil d’administration de Poudlard et rendit obligatoire les cours de Défense, qui étaient jadis mêlés à l’enseignement des quatre matières principales…
Après l’édiction du Code, cependant, quasiment tous les Malefoy furent répartis dans cette Maison. Eleazar Malefoy et ses deux sœurs Clélia et Daphnée, les enfants de Theodorus le Gryffondor : Corvus, puis son fils Quintus : Septimus le manipulateur : Hector son deuxième fils, qui eut cinq maîtresses : Callidora et Cedrella, les jumelles : leur frère Aerus Malefoy, puis son fils Lotharius, et puis Abraxas, puis Lucius, puis Draco, puis Orion.
Ils furent nombreux à être envoyés à Serpentard, dévorés par le feu de l’ambition ou seulement, bien souvent, l’envie de rendre leurs parents fiers. Les Malefoy aiment à dire qu’ils se sont tous ressemblés, beaux et blonds et fiers et destinés à de grandes choses : mais ils ont tous été différents… Joker rouge : Écrire sur le courage. Sinon, écrire sur une mort opportune.Encore un extrait de Quelques faits ! Celui-là porte sur la différence d’expression du courage entre les Serpentards et les Gryffondors… - Spoiler:
Les gens disaient que c’étaient les Gryffondor les héros plein d’abnégation, mais Regulus était la preuve parfaite du contraire. Son courage à lui était celui d’un Serpentard. Ce n’était pas téméraire ou brutal, c’était intelligent. Ça, c’était le courage d’un Serpentard. Un courage né du calcul, de la connaissance des émotions des autres, et de la capacité de mettre ses propres sentiments de côté pour protéger ceux qu’on aimait.
Regulus avait organisé son plan avec beaucoup de soin, réalisait Narcissa. Il savait qu’il devait prendre ce médaillon, il savait qu’il allait en mourir : et il avait tout planifié pour qu’il n’y ait aucune faille : et il savait que le succès de cette mission voulait aussi dire que personne ne saurait jamais.
Regulus ne recherchait aucune gloire. Il avait le courage d’un serpent. Ce n’était pas une question de renommée, il ne voulait pas narguer quiconque : c’était une vengeance froide et calculée. L’héritage qui laissait Regulus dans ce monde n’était pas aussi important, à ses yeux, que la chute du Seigneur des Ténèbres. Il avait pesé ses options avec beaucoup de soin. Il avait tout calculé : il ne s’était pas précipité vers la mort, défendant quelqu’un d’autre, comme son frère : il ne savait même pas si sa mission allait succéder sur le long terme : mais il l’avait fait quand même.
– Le courage ce n’est pas l’absence de peur mais le choix de protéger quelque chose de plus important, fit sentencieusement Harry.
Narcissa le regarda par-dessus sa tasse de café et retint un sourire un peu amer. Harry Potter possédait ce courage-là lui aussi. Quand il avait traversé la Forêt Interdite, se dirigeant vers son trépas avec une certitude absolue et terrifiante, il avait dû envier les morts de ses parents. Ils avaient agi dans la fièvre du moment, pour protéger quelqu’un de cher : comme des Gryffondor. Lui, il avait dû marcher seul et lentement vers sa propre mort. Et Narcissa songeait qu’Harry Potter avait fait quasiment la même chose que Regulus, à presque le même âge (Regulus n’avait pas encore dix-neuf ans, Harry pas encore dix-huit, quand ils avaient avancé vers leur propre trépas). Et leurs marches vers la mort avaient été désagréablement semblables : les yeux grands ouverts, concentrés sur la tâche à accomplir, mesurant leurs respirations, et sachant qu’ils allaient mourir.
ET VOILA ! Vous en dites quoi ? | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Liste de prompts pour l'univers Harry Potter | |
| |
| | | | Liste de prompts pour l'univers Harry Potter | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|