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 Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde

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Vanille
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MessageSujet: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Lun 25 Juil - 21:33


Bonjour/bonsoir/bon après-midi tout le monde ! Z’êtes prêts mes kiwis ? Alors c’est parti pour le nouveau mot de ce mois …

Le mot choisi comme thème pour ces deux mois est le mot :


C O R D E


N'oubliez pas : si vous écrivez, ça sera un drabble (court texte dans lequel ce mot doit apparaitre ). Taille minimum : 300 mots. Taille maximum : deux pages Word (oui comme ça c’est souple comme limite). Si vous dessinez... Ben, faites comme vous voudrez.

Amusez-vous !

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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Ven 29 Juil - 21:03

Prem's

Du coup, contexte ! Dans ma fic DGM, Merry tombe dans sa propre fic, et là, elle rencontre sa MS à la Congrégation.
-------------------------------------------------
« Donc, tu veux me présenter quelqu'un. », récapitulé-je, feignant le sceptisme.
Lavi, tout en marchant, opine :
« Hum. Au fait, quel est ton nom de famille ?
— Parks. », répondé-je, imperturbable.
J'entend Lavi s'arrêter sous le choc. Je continue.
« C'est bien la question que tu voulais me poser, nan ?, crié-je en riant.
— Ah ! Vous êtes là ! », déclare le Grand Intendant.
Oh ! C'est déjà le moment ?
Et voilà, c'est le moment de vérité. Je vais rencontrer ma Mary-Sue. Ou plutôt sa caricature massacrée et peu représentative mais on s'en branle.
Je manque de me cogner contre Komui. Nous sommes arrivés dans son bureau.
Quand on s'arrête, le silence se met à régner.
Quelques secondes se passent, et finalement...
« Qui êtes-vous ? »
Outch. Quelle méfiance ! Discrétion zéro.
Je n'aime pas le ton de cette voix. Elle ne se doute de rien.
C'est pourtant ma voix, et elle est étonnement chaude tout comme chaleureuse... je ne la voyais pas ainsi.
« Votre auteure. », répondé-je comme si je parlais de la météo.
Venais-je de me mettre la corde au cou ? Pas vraiment.
« Ben voyons. Et mes chaussures sont en or. », ironise Peggy, dédaigneuse.
Nan, elle n'est pas teubée. Seulement, je le vois, elle ne m'aime pas du tout ! Allez savoir pourquoi.
« Bon., commença le Grand Intendant. Pas que je veuille gâcher vos retrouvailles entre soeurs, mais nous n'avons pas... »
Stop. Je fais une pause pour voux expliquer ce qui va suivre.
Là, je vais éviter la faux de Peggy, et accessoirement, son Innocence. Je ne sais pas la raison pour laquelle elle me l'a balancée, mon auteure l'a apparemment changé au dernier chapitre.
Et je sens que cette raison me foutra les boules de m'être entraînée autant en partie pour éviter cet unique coup, le coup qui m'aurait tuée dans tout les autres scénarii possible.
« … le temps., fini Komui.
— Qu'est-ce qui te prend !, m'exclamé-je, profitant de cette occasion pour percevoir sa réponse, mes yeux grands ouverts. Tu... oh... QUOI ?! mais c'est complètement débile ! On ne tente pas de tuer quelqu'un qu'on vient tout juste de rencontrer juste sur impression, espèce de débile ! »
L'auteur j'espère que c'est une blague ! Une grosse et énorme blague ! C'est pas possible !
« Mon intuition ne me trompe jamais., réplique Peggy. Et il me dit : Encore une jalouse qui veut me ressembler ! »
Le cliché. Genre, mais c'est pas possible. C'est juste tellement bête, tellement con que je veux pleurer. Et je ne parle pas de la répartie de Peggy.
Simplement du fait que c'était une inconsciente totale. Et que mon auteur avait un grain.
Car oui, règle n°1 des ennemies de la Mary-Sue des parodies : Jalouse de cette dernière tu seras.
« Ma pauvre, tu rêve tellement, raillé-je. Je ne peux pas être jalouse d'une fille complètement teubée, chérie, réveille-toi. J'ai toujours été ainsi. Tu devrais le savoir, pourtant. »
Ceci était débile. Je venais d'éviter le fameux coup mortel de la mort qui tue, et si j'avais attendu toute ces années, et tout ce truc, toute cette mascarade, c'était parce Peggy allait penser que j'étais jalouse !
Ma Mary-Sue reste silencieuse. Touché. Komui est sensé t'en avoir parlé genre, cinq minutes avant que j'arrive selon ma prédiction ?
« Je n'ai pas une bonne mémoire... »
MAIS TU VIENS D'ESSAYER DE ME TUER SALE PÉTASSE !
« EXCUSEZ-MOI ! », hurle finalement le grand Intendant.
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Yamane
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Dim 31 Juil - 0:38

Second ! Sinon ma participation est un crossover totalement crack. Pour le contexte, c'est le Premier Ordre qui débarque dans l'univers de Kaamelott sauf que la technologie avancé de Star Wars ne fait pas le poids face à notre Moyen-Âge et la magie. Bref c'est n'importe quoi mais c'est venu tout seul et je partais limite en fic si je me laissais faire. Enjoy !

______

Hux était à deux doigts de s'arracher les cheveux.

Lorsque le Premier Ordre avait décidé d'étendre son expansion coloniale pour obtenir plus de ressources, de mains d’œuvres mais aussi d'enfant pour le Programme Stormtrooper, Hux s'était porté volontaire. Il ne savait toujours pas où se trouvait la planète de la Résistance et la base de Star Killer était encore en construction. Le Général s'était dit que, au lieu de rester à tourner en rond, autant se rendre utile.

Kylo Ren était venu aussi, n'ayant pas encore fouillé se coin de la galaxie. Il cherchait toujours à débusquer Luke Skywalker mais il ne trouvait rien. Les deux hommes ne pouvaient pas se supporter mais pour une fois, ce n'était pas Ren le problème.

Non, le vrai problème c'était cette saloperie de planète bleu.

Un scan de sa surface avait démontré qu'elle portait une civilisation humaine mais fort peu avancé par rapport au reste de la galaxie. Hux s'était dit qu'il serait facile de clamer cette planète pour le Premier Ordre. L'équipage du Finalizer avait choisit un centre de population au hasard, notant qu'il s'agissait d'une île.

Et depuis c'était le bordel.

Cela faisait quasiment deux semaines qu'ils essayaient de prendre un immense château du nom de Camelot. Hux et son équipe avaient bien tenté de parler avec les résidents du domaine mais dès que Hux avait lancé les mots « colonisation » et « soumission » au Premier Ordre, les autres s'étaient retranché derrières les murs de Camelot. De son côté, Arthur avait comprit qu'il avait à faire à des ennemis peu ordinaire quand il avait vu les navettes descendre du ciel. Il avait appelé la Dame du Lac qui avait été aussi perplexe. Après un aller-retour chez les Dieux, elle avait finit par lui assurer que, s'il jouait bien, le roi pouvait se débarrasser des envahisseurs.

Arthur avait alors déclaré l'état de siège et convoqué son armée.

Hux, en bon stratège, n'avait pas craint le nombre de soldats ennemis. Il avait même eut un sourire méprisant en voyant qu'ils étaient armés d'épées, d'arc et autres masses. Ces stormtroopers et leurs blasters n'auraient aucun mal à les battre.

Du moins c'est ce qu'il croyait.

A sa grande surprise, les tirs de blasters étaient réfléchit par les armures que portaient leurs ennemis. Cela cabossait leurs armures mais les perçaient pas. Non mais c'était quoi ce métal ? ! Heureusement, les épées avaient-elles aussi du mal à traverser l'armure des stormtrooper. Les deux armées étaient donc à un stade où leurs armures respectives faisaient stagner les batailles. Hux décida donc d'utiliser les canons qu'ils avaient descendus du Finalizer. Hux sentit que le vent tournait en sa faveur quand il envoya valser plus d'une dizaines de soldats de pieds et réussit à anéantir l'une des tours du château.

Et tout d'un coup, ils commencèrent à se prendre des boules de feu sur la tronche.

Les stormtroopers durent se replier et l'un des canons fut explosés, n'en laissant que deux en état de marche. Depuis le centre de commandement, Hux put voir que c'était un homme habillé en blanc qui les attaquait depuis les crénauds. Pendant un instant, Hux se demanda s'il ne s'agissait pas d'un jedi ou quelque chose du genre. Mais il ne pouvait pas le savoir puisque, depuis une engueulade au début de l'invasion, Kylo était resté dans sa tente. Il semblait même considérablement se marrer à l'idée qu'une planète à la technologie archaïque puisse tenir tête au grand général du Premier Ordre.

Bref, Kylo Ren était un connard et Hux n'avait pas besoin de lui.

Il songea pourtant fortement à ravaler sa fierté quand, en plus des boules de feu, son armée commença à se prendre aussi d'énorme rochers. Pendant toute la journée, de façon aléatoire, les troupes du Finalizer se firent canarder pas des catapultes et des balistes. Hux l'ignorait, mais en ce moment, le seigneur Léodagant était en train de saouler Arthur en lui démontrant que, finalement, il avait bien fait d'ordonner la construction d'arme de jet à proximité du château.

Hux se demanda aussi s'il ne pouvait pas simplement utiliser les canons ventraux du Finalizer pour tirer sur cette maudite île. Il risquait d'y détruire toutes formes de vie mais au final, le problème serait réglé. Puis, vers la fin de la deuxième semaines, Hux reçut un message lui indiquant que le roi Arthur voulait parlementer. C'était la première fois que le Général allait le voir depuis ce le début des hostilités. Ils organisèrent une rencontre en terrain neutre et chacun accepta de n'enmener que cinq personnes. Hux emmena avec lui Kylo, qui consentit enfin à sortir de sa tente, ainsi que Phasma et deux stormtrooper. Seulement, Hux surtout avec l'idée de prendre le roi en otage ou, au pire, de l'assassiner. Ce n'était pas très honorable mais il était tellement sur les nerfs que, si cela échouait, il prendrait la première corde venue et se pendrait avec.  

Dans une tente installait à mis-chemin des deux campements, le groupe du Finalizer vit arriver celui de Camelot. Arthur avait prit avec lui Lancelot, Leodagant, Perceval et Elias. Il aurait préféré emmener Merlin mais celui-ci s'occupait des blessés. Cependant, le roi voulait absolument un enchanter avec lui au cas où donc il l'avait enmené. Quant à Perceval, il était surtout là car il avait enfin comprit que les ennemis venaient de l'espace et il s'était imposé au groupe. Arthur avait accepté mais il lui avait ordonné de la fermer car si jamais il empirait la situation, le roi lui avait promit qu'il lui mettrait un gros pain dans sa gueule.

Ils firent les présentations et Arthur sembla hésiter sur la façon de commencer les négociations. Ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait face à un ennemi mais jamais avant il n'avait fait face à des extra-terrestres même si ceux-ci semblaient aussi humain qu'eux. Hux fixa le fameux roi de ce pays avant de faire un discret signe à Kylo. L'apprentie Sith roula des yeux derrière son casque avant de tendre la main devant lui et Arthur se mit soudain à étouffer.

_Mais qu'est-ce qui se passe ? ! Cria Leodagant.

_Lâcher le roi ! Renchérit Lancelot en tirant son épée.

Hux se permit un sourire mauvais avant de dire:

_Comme vous voyez la vie de votre roi est entre nos mains alors...

Elias tapa à cet instant son sceptre sur le sol, faisant illuminer la pierre qui s'y trouvait. La prise sur la gorge du roi disparut et celui-ci fut retenu par ses chevaliers. Choqué, Hux se retourna vers Kylo mais celui-ci semblait aussi surprit que lui.

_J'sais pas quel type de magie noir vous utilisez mais si vous continuer comme ça, on va pas être copain. Déclara Elias en levant à nouveau son sceptre. Je vous préviens, si vous recommencez, je vous balance une malédiction sur vos mouilles.

Hux eut bien du mal à ne pas dévisager Elias. Est-ce que lui aussi était comme le mec en blanc de la dernière fois ? C'était quoi cette planète où les gens pouvaient leurs balancer des boules des flammes et stopper l'usage de la Force ?

_De la magie noir ? S'exclama Arthur qui avait reprit son souffle. On fait une trêve pour discuter et vous nous attaquer ? Vous avez été élevé chez les porcs ou quoi ? ! Même ce gros con de chef Burgonde respecte les trêves.

_Bah il peut, à chaque fois vous l'inviter à bouffer. Remarqua Leodagan. Peut-être qu'on aurait dû inviter le rouquin et sa clique à bouffer aussi.

Hux voulu répliquer mais au même moment, Kylo alluma son sabre. Malgré son masque, Hux se doutait qu'il était vexé et en colère d'avoir été contré aussi facilement tout à l'heure. Les autres eurent un mouvement de surprise, murmurant un « Une épée magique ! » mais le roi se contenta de les toiser.

_Si vous croyez que vous aller m'impressionner avec ça, mon petit pote, vous aller avoir une surprise. Dit-il.

Arthur tira alors Excalibur et Hux fixa comme un idiot l'épée qui flamboyait. Ce n'était pas un sabre laser mais ce n'était définitivement pas une épée ordinaire non plus. Nan mais vraiment, dans quoi le général s'était-il embarqué ? Est-ce que c'était une autre manière d'utiliser la Force ? Mais si c'était le cas, alors Kylo lui aurait dit non ? Sauf s'il voulait continuer de l’emmerder...

_Il n'est pas sensible à la Force. Remarqua sèchement Kylo qui avait lu ses pensées.

Puis il tourna sa tête vers Perceval avant de marmonner :

_Lui par contre il l'est.

Les autres se tournèrent vers le concerné qui dit sur le ton de l'évidence :

_Ben non je suis de Caerdydde.

_Quoi ? Fit Kylo.

_J'suis du Pays de Galles pas de votre truc là.

Les membres du Premier Ordre le fixèrent d'un air perplexe alors que le roi soupirait bruyamment :

_Perceval fermez là on on va pas s'en sortir.

Tenant toujours son épée, Arthur regarda à nouveau Hux.

_Bon qu'est-ce qu'on fait ? Demanda-t-il avec agacement. On discute enfin comme des gens civilisés ou on se marave ?

_Moi je suis d'avis qu'on se marave. Proposa aimablement son beau-père.

Hux, lui, était plutôt d'avis de se pendre...
_____________________________________________
Oui Perceval, pour moi il vient de l'espace, il a la Force et puis c'est marre. Et Hux, à mon avis, il veut juste se barrer et rentrer chez lui là.


Dernière édition par Yamane le Dim 28 Aoû - 14:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Dim 31 Juil - 18:43

Voala. J'ai une manie de ne jamais effacer mes premier jets de roman et même après.
Donc du coup voala : Premier jet d'un roman.

-------------------------------------------
Elle s’ouvre. La porte. J’entre.
La chambre est estimée à 10 m². Son sol est son unique fenêtre anglaise sont enduits de poussière. A terre, une corde inutile. Quant à ses murs et sa porte intérieure, la peinture s’est décapée aussi bien sur le ciment que sur le bois. Au centre de la pièce se terre un lit simple, métalique, qui ne possède pas de couverture.
Mon personnage principal, Aldwin, y est assis en tailleur. Il fait face à l’entrée, désabusé malgré sa camisole de force. C’est un adolescent d’un mètre soixante-dix, à la voix enjoleuse et enivrante. Son corps n’a pas absorbé l’odeur moisie de la chambre. La vingtenaire que je suis m’assois à côté du jeune homme dénués de ses sens.
Il n’est ni aveugle, ni rien du tout, mais ainsi est ce monde : On n’y perçoit rien. Les deux seuls sens que mes personnages utilisent sont l’ouie et le toucher. Pas de goût, pas de vue, pas d’odorat.
« Tu étais une légende., se défend Aldwin.
— Et toi, le fruit de mon imagination. »
Il est un silence. Nous réfléchissons.
« Ne pense pas que tu t’en tiras., dis-je, insensible.
— Oh, je n’en ai nullement l’intention… », murmure mon interlocuteur.
Temps mort.
« J’ai envie d’un coca…
— Tiens, attrappe., lui dis-je, ayant matérialisé une canette, que je lui lançais.
— Je ne te dis pas merci.
— Je la reprend alors. »
Le coca se logea de nouveau dans la peaume de ma main. Je la tord dans tout les sens, la pétris comme du pain. Quand j’ai fini de faire du bruit, Aldwin me dit :
« Alice Archer nous considère donc ainsi. Charmant et décevant. »
Mes mains sont jointes sur ce qui était la canette. Doucement, je les sépares : Il n’est plus rien.
Aldwin déclare avec aigreur :
« Nous ne sommes après tout que le produit de ton imagination. »
Cette remarque vaut à un carreau du carrelage de se briser net.
« C’est vrai., dis-je, plus sèchement que je ne l’aurais voulu. Vous n’êtes qu’une pâte que je manipule à ma guise. Et vous allez, tous, sans la moindre exception, mourir. Rassure-toi cependant : Tu n’existe peut-être pas, mais moi non plus. »
Je m’en vais. Mentalement, je crée un pont universel vers la Fin de la Réalité, que j’emprunte.
Quelques instants plus tard, Aldwin est parti et j’ai perdu la sensation que l’on éprouve dans les véritables univers.
Je retrouve les vives sensations de mon corps, allongé sur le lit d’hôpital où je séjourne. Une petite armée de médecin s’affaire à mon chevet, comme d’habitude.
J’entend quelqu’un dire en allemand :
« Vous êtes enfin réveillée ?
— … oui… », articulé-je tant bien que mal, ma voix pâteuse et sèche rendant difficile la parole.
Je suppose que celui qui m’a posé la question appartient à l’ordre des médecins.
« Pouvez-vous nous dire votre nom ? »
Mmh. Il va falloir que je mente.
« Je… m’appelle… Hope. Hope Barley.
— Très bien Hope. Nous sommes à l’hôpital. Qu’est-il arrivé à vos yeux ?
— Ils… non. Je… suis aveugle… »


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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Ven 5 Aoû - 14:26

Yo ! Je suis de retours (pour vous jouer un mauvais tour... ok j'arrête) avec un petit challenge sur mes deux andouilles préférés: Lulu & Noé ! J'ai eu l'inspiration sur la CB (comme d'habitude) en parlant avec Desu et j'en profite pour introduire rapidement les voisines sorcières de Lulu & Noé. Bon je me suis pas foulée pour leurs noms, je l'ai ai appelé Kathleen et Cassie en l'honneur du Polydipsie de Ywëna !

_________________



Lorsque Noé se réveilla,il tomba nez à nez avec Lucifer qui envahissait complètement son espace vitale. Le visage de son colocataire s'illumina alors qu'il se tournait vers Kathleen et Cassie.

_Ah vous voyez ! Je vous avez dit que ça allait marcher.

_Le voisin de gauche me doit quinze euros. Fit Cassie.

_Nan tu les auras que si c'est réciproque. Contra Kathleen.

Noé fixa tour à tours les deux sorcières et Lucifer sans comprendre. Son cerveau pédalait dans la semoule, il n'arrivait même pas à se souvenir pourquoi il était sur le canapé de ses voisines.

_Qu'est-ce qui se passe ?

_Cette andouille t'as balancé un sort. Répondit Lucifer d'un air mauvais.

_Hey ! C'est pas ma faute s'il est entré dans l'appart pendant que je m’entraînais. Rétorqua Cassie.

_Puis c'est pas comme si le sort de « La Belle au Bois dormant » était irréversible. Ajouta Katlheen. Mais c'est vrai qu'on a eut du bol que ça marche du premier coup avec Lucifer.

Oh que oui, le deux sorcières avaient eut de la chance. Quand Noé était tombé raide endormis à cause du sortilège, elles avaient paniqués. Il n'existait que peu de remède et l'un deux était une potion extrêmement complexe aux ingrédients rares. La deuxième solution était plus courante mais toute la difficulté résidait dans la faculté de trouver la bonne personne. Alors qu'elles se demandaient quoi faire, Lucifer avait à son tour débarqué pour savoir pourquoi Noé mettais autant de temps pour demander des œufs. Il pleuvait des cordes et aucun d'eux n'avaient envie de sortie dehors pour aller à la supérette.

Le blond avait faillit péter un câble quand Kathleen lui avait expliqué la situation. Lucifer s'était mit à brailler comme un veau qu'on égorge, promettant mille promesses de morts aux sorcières. Cassie, bien cachée derrière la table de cuisine, avait finit par lui parler de la solution n°2.

_Et c'était quoi la solution 2 ? Demanda Noé après qu'on lui ait fait un résumé de la situation.

_Un baiser d'amour véritable ! Chantonna Lucifer. D'ailleurs t'as les lèvres sèches, tu devrais mettre du stick.

Noé le dévisagea avec des yeux de poisson mort.

_C'est une blague ?

_Non. Répondit Cassie, compatissante. Franchement, on était pas sur que ça marche mais après que Lucifer t'ais embrassé, tu t'es réveillé presque tout de suite après !

Une foule de chose passa dans l'esprit de Noé à cet instant et en particulier le fait que le roi de l'Enfer l'avait embrassé ! Bon d'accord, c'était l'équivalent d'un bouche-à-bouche magique mais le résultat était le même. Le brun songea que, après tout ce temps à le coller, son colloc avait enfin eut ce qu'il voulait.

Bordel, Lulu l'avait embra... Attendez une seconde.

_ Un baiser d'amour véritable. Répéta Noé.

Il regarda Lucifer, le choc clairement visible sur son visage.

_ Mais alors tu m'aimes vraiment en faite ? !

_Ben oui, j'arrête pas de te le dire. Fit innocemment Lucifer.

Avant que quiconque puisse réagir, Noé tourna soudain de l’œil. Lucifer émit un couinement sonore avant de tenter de le ramener à lui. De son côté, Kathleen ne se tourna vers son amie.

_Gagnée ! Je savais bien qu'il allait s’évanouit en l'apprenant. Déclara-t-elle fièrement. Tu me dois un Starbuck.
______________________________
Voilà~
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Ven 5 Aoû - 15:43

Oh mon dieu XDDDDD C'est génial ! Elles sont typiquement comme Astrid et Alyssa xDDD Et ce pauvre Noé ! Franchement il est pas sorti du sable...
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Ven 5 Aoû - 21:40

Voala un petit challenge, où j'imagine si Merry devait affronter Winters...

----------------------------------------------------
En ce jour, je me suis faite défiée par Winters.
J'aimerais dire un truc du genre "et merde" mais en vrai, j'étais plutôt excitée comme une puce à cette idée. Oui, car mettons les choses au clair : je n'ai pas peur de Winters.
Et là, comme d'habitude, je vais devoir justifier. Et puis non, je vais pas le faire. C'est chiant à la longue de devoir expliquer des choses qui tombent sous le sens, ou qui ne néccessitent pas forcément d'explication. Je n'ai pas peur de l'affronter, point. Roh.
Du coup, je ne vous dirai rien sur mon approche par rapport à ce combat.
Je me met simplement en position, parfaitement consciente qu'aux yeux de beaucoup, j'aurais mieux fait de me pendre.
« Je peux donc aller à fond. », ricane Winters.
La seconde suivante, la lame me trancha en deux. Je tombais en ralenti, les membres arrachés.
Il eût un silence.
Et puis...
« T'es vraiment pas doué !, s'exclame le cadavre, comme si sa machoire n'était pas arraché. Tu ne sais même pas différencier une poupée et du ketchup d'un humain ! Quelle banane ! »
Mon film se rembobine dans un silence des plus complets.
« T'es vraiment pas doué !, s'exclame le cadavre, comme si sa machoire n'était pas arraché. Tu ne sais même pas différencier une poupée et du ketchup d'un humain ! Quelle banane ! »
Loin derrière Winters, je crie :
« Eh Winters ! »
Au bruit, je pense que l'assemblée a bougé pour se tourner vers moi.
Au moment où j'appuyais sur la grenade crée spécialement par Komui, placée dans l'arme de Winters.
Ceci marqua la fin de notre combat. L'explosion fut telle qu'elle balaya l'ensemble de l'étage et brisa littéralement en mille morceau l'arme de Winters, qui l'avait lancé loin auparavant.
Bilan : Des tas de blessés superficiels, un maréchal dans le coma, et une belle engueulade sur ma personne.
J'aurais peut-être du prendre une corde en fait.
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Louve
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Jeu 18 Aoû - 11:30

A mon tour ! (depuis le temps)
Alors, j'ai été inspiré par X-men Apocalypse (malgré ses quelques défauts, bah je l'aime bien) et j'ai voulu m'amuser à nouveau avec le personnage de Sanna, ma suédoise préféré Very Happy

La voilà donc en chasse, et quelque chose va se passer...

____________

Sanna commençait a en avoir assez. Cette biche la narguait. Par un moyen que la suédoise ne comprenait pas, elle arrivait à effacer ses traces. Seule restait son odeur, et avec l'hiver, la jeune femme avait bien du mal à la distinguer du reste. Son odorat avait pris un coup avec le froid et l'humidité.

La nuit tombait, et il fallait qu'elle mange. Dès qu'elle verrais cet animal, elle le tuerai et le dévorerai. Sa forme de puma serai assez discrète pour y arriver.

Soudain, elle repéra son odeur. Enfin. Elle était tout près. En observant bien à travers les arbres, elle la trouva. Elle mangeait l'écorce d'un arbre, silencieusement. Une branche de sapin s'était accroché a une de ses pattes, et elle ne pouvait s'en défaire. Voilà ce qui effaçait les traces.

Sanna s’aplatit dans la neige, ses larges pattes l'empêchant de s'enfoncer trop profondément. Elle s'avança vers sa proie, lentement, en silence. La biche ne la voyait pas, trop concentrée a manger.

Elle était assez près, elle allait lui sauter a la gorge, la surprendre. Mais alors que la suédoise allait se jeter sur l'animal, un grand fracas raisonna dans la forêt. Le hurlement d'un animal qui semblait à l'agonie, en proie à la colère et à la haine. Un cri qui fit fuir sa propre proie.

"Et merde !" lâcha Sanna et redevenant humaine. "J'en ai marre. Qui a fait ce bruit ?"

Elle récupéra les vêtements qu'elle s'était attachés à la taille grâce à une corde. Elle était arrivé à les garder au sec. Elle s'habilla rapidement d'un pantalon gris et d'un sweet a capuche dans le même ton, et partie pied nu dans la direction du bruit.

Il s'agissait probablement d'un animal qui s'était fait prendre dans un pièges à ours. Il y en avait peu dans la régions, oubliés par les chasseurs qui avaient désertés la région depuis la construction du barrage d'Alkali Lake. Mais parfois un loup peu attentif ou un cerf trop pressé n'échappait pas à la prise rouillée des mâchoires de fer.
La jeune femme avançait donc prudemment pour éviter de subir le même sort que cette pauvre bête. Quoique, s'il s'agissait d'un animal appétissant, elle pourrait en faire son repas.

Mais elle fut brutalement interrompue dans sa réflexion. Sortant de derrière un arbre, un homme quasiment nu à la carrure impressionnante et au regard fou courrait dans sa direction. Il avait trois griffes d'acier sortant de chaque mains. Il allait l'attaquer. Et la tuer.

Sanna n'attendit pas cette éventualité et ne pris pas garde à ses vêtements qui serait trempés quand elle se transforma de nouveau en puma. C'est la mâchoire ouverte sur ses grands crocs qu'elle accueillit cet ennemi, lui grognant dessus dans l'espoir d'interrompre immédiatement l'attaque de cet inconnu. Elle trouvait que la chaire humaine avait mauvais goût.

Par chance, l'homme s'arrêta, probablement surpris par la transformation de la suédoise. Il grognait lui aussi, ressemblant à un animal coincé dans un corps d'être humain. Sanna se rendit également compte qu'il était couvert de sang. Et à l'odeur, ce devait être le sien. Pourtant, il n'avait aucune blessure.

Mais il restait une menace, ses griffes étranges était toujours prêtes à l'attaquer. Alors elle grogna, plus fort, pour le faire reculer. Receptif a ses propres menaces, il le fit, reculant d'un pas dans la neige. Et ses griffes se rétractèrent soudain, retournant lentement sous sa peau, à l'intérieur de son propre corps.

La menace n'était plus, la jeune femme redevint humaine. Chacun était encore sur ses gardes, peu sûr de l'autre. Ses yeux fauves la fixait avec un mélange de compréhension et d'incompréhension. Il semblait perdu. Ses cheveux en batailles était sales et lui-même n'était pas entretenu. Mais le sang sur lui faisait penser a des expériences. Qu'avait-il pu subir ?

"Tu sais parler ? demanda-t-elle dans l'espoir d'une réponse."

Il grogna simplement. Mais sa posture changea. Il semblait soudain plus serein, bien que méfiant. Pour répondre à la confiance qu'il lui accordait, Sanna fit de même. Elle lui tourna même le dos pour récupérer ses vêtements. Ils avaient absorber l'eau de la neige et était trempés. Elle les essora du mieux qu'elle pouvait avant de les mettres pour être un minimum couverte.

"Logan, lança-t-il soudain.

- C'est ton nom ? Moi c'est Sanna."

Il était dangereux, elle le sentait. Mais il ne semblait pas méchant. Simplement en souffrance. La folie qui s'était loger dans son regard était le résultat de ce qu'il avait subit. Mais aussi, probablement, à sa mutation.

Elle l'avait compris, lorsqu'il avait rentré ses griffes d'acier. Il n'avait pas de marques. Pas de cicatrices. Pas de blessure. Ils étaient pareils.

"Reste avec moi, lui dit-elle. Je t'aiderai à manger."

Mais elle ne dit rien de plus. Elle repris simplement sa route, le laissant choisir de sa propre voie. Mais le bruit de la neige craquant derrière elle lui indiqua qu'il la suivait.

Un vrai duo de choc.


____________

Voilà voilà ! J'aime beaucoup ce one-shot :3 Et bien sûr, ça se passe en plein milieu du film, mais ne vous spoil pas grand chose si vous ne l'avez pas vu ^^
Par contre je ne sais pas si j'ai dépassé la limites de mots ou de pages parce que j'ai écrit ça sur wordpad. Pareil pour les fautes, Wordpad ne les souligne pas '-' (je déteste ce logiciel)
Enfin bref, j'espère que ça vous a plus Wink
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Lun 22 Aoû - 23:17

Allez, je met mon grain de sel !

Dans ma fic (sans titre encore) sur Naruto, Tenten est la réincarnation de Rin. Sauf qu'elle a merdé la réincarnation, du coup elle a quelques souvenirs de sa vie passée, une intelligence et une maturité plus proche de celle d'une adulte (eh oui, elle a 14 ans d'avance!) que celle d'une enfant, et elle voit les fantômes. Ce qui me permet d'écrire un max sur Tobiramaaaaa.
Anyway. Tenten, ayant donc la maturité intellectuelle d'une jeune adulte au lieu d'une gamine, se retrouve à élever tout un tas de gamins orphelins qui, dans le canon, se seraient retrouvés tous seuls. En bref ? La conséquence la plus directe, dans cet extrait qui se situe pendant l'arc du Pays des Vagues... C'est que la Team 7 dégomme Zabuza durant leur premier affrontement. Evidemment, ça change la donne pour la suite...



_______________________________________________

Le neuvième jour, Gatô rassembla tous les hommes qui lui restaient et attaqua le pont, tout en essayant de prendre la famille de Tazuna en otage. Ça se passa très bien pour lui pendant à peu près cinq minutes, et puis tout se barra en sucette.
C’était à Sasuke de garder la maison, ce jour-là, et il assomma les deux hommes en trois passes de taijutsu, avant de les ligoter sur le perron pour faire bonne mesure. Quant à ceux qui attaquèrent le pont, Naruto et Sakura n’eurent même pas à lever le petit doigt. Kakashi se sentait coupable de ce qui s’était passé avec Zabuza, et en conséquence, il massacra tous leurs ennemis lui-même et en moins de deux minutes.

Gatô esquissa un geste pour s’enfuir, et l’un des travailleurs du pont le poussa à l’eau. Le criminel tomba avec un grand bruit d’éclaboussure, et refit surface en appelant à l’aide, en promettant de payer si on lui envoyait une corde.
Pour la corde, il pouvait toujours courir : mais un autre travailleur lui envoya charitablement une pierre de quatre kilos sur le crâne. Et ce fut la fin de Gatô.

– Tadam ! lança Sakura quand elle pensait que Kakashi ne l’entendait pas. Un pays de libéré. On est plutôt cools, finalement.

Ils venaient de rejoindre la maison de Tazuna, où Tsunami racontait avec émotion l’attaque manquée à son père. Sasuke, qui était adossé à un arbre à côté de ses coéquipiers, émit un reniflement amusé :

– On devrait en faire un slogan.

– « Ninjas de Konoha : nous offrons des solutions permanentes à vos problèmes temporaires ? » proposa Sakura.

Ils échangèrent un regard réjoui, tandis que Naruto s’étranglait de rire à côté d’eux. Kakashi secoua la tête avec amusement.

Au moins il n’avait pas à s’inquiéter pour leur esprit d’équipe. La Team 7 s’entendait bien mieux que la Team Minato. La rivalité entre Sasuke et Naruto était purement amicale, presque fraternelle. Sakura ne laissait plus son béguin se mettre en travers de ses progrès, et respectait ses deux coéquipiers. Naruto était écouté par ses camarades, et n’hésitait pas à se reposer sur eux. Oui, de ce côté-là, Kakashi n’avait pas à s’inquiéter.

Pour le reste… Pour le reste, il verrait plus tard.

Ou il ferait comme d’habitude : il se morfondrait devant la Stèle des Héros en attendant que les problèmes disparaissent d’eux-mêmes.

Mais passons.

Le chef du village, avec l’accord de son Daimyo, signa une promesse officielle de négocier des accords commerciaux avantageux avec Konoha. Inari déclara qu’il voulait devenir un ninja : Naruto lui conseilla de devenir charpentier, parce que faire du travail de ninjas, ils géraient, par contre construire des ponts c’était pas à la portée de la première brêle venue. Kakashi approuva silencieusement.
Tazuna nomma le pont « Pont de Sasuke » en l’honneur du garçon qui avait sauvé sa famille d’une prise d’otage. Kakashi trouva ça très mignon. Naruto passa tout le chemin du retour à se plaindre de cette injustice, tandis que Sakura se moquait de lui. Ils reprirent le chemin du retour sans autres incidents.

Enfin, sauf si on compte comme un incident le fait ramasser un gamin mourant à côté de la tombe de Zabuza.


________________________________________

Yup, ils sauvent le gamin mourant. Haku, pour ceux qui se posent la question. Because everybody saves Haku. He deserved better.

Voilàààà. Si jamais j'en ait le courage, j'écrirais sur Astrid et Alyssa dans l'univers de DC comics ^^
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Mer 24 Aoû - 17:42

Yo ! A mon tour ! Bon, pour pas changer, je vous propose une petite aperçu de la vie de Noé et Lulu ! Aujourd'hui: "Lucifer et la stupidité de la société" et du coup, voilà les fringues que porte Lulu dans l'histoire:

La jupe et les chaussettes:
Spoiler:

Et le tee-shirt:
Spoiler:

_________________

_Lucifer, t'aurais pas vu le- Est-ce que tu portes une jupe ?! S'exclama Noé.

Le diable leva le nez de sa tablette, fixant Noé d'un air innocent. Lulu était effectivement d'une jupe rose pale lui arrivant aux genoux. A bien y regarder, son tee-shirt aussi faisait très féminin. Il était d'un rose qui se dégradait au mauve vers le col et était parsemé d'étoile.

_Ben quoi ? C'est jolie, non ?

_Mais pourquoi tu portes des vêtements de fille ?

Lucifer leva les yeux au ciel en entendant ça. Il lissa un pan de sa jupe et Noé remarqua enfin les
longues chaussettes noir montant jusqu'aux genoux et qui formait une tête de chat.

_Si je portes ses fringues, ils sont à moi. Expliqua Lulu. Je vois pas pourquoi des jupes seraient forcément des vêtements de fille. Regarde les écossais: ils portent des kilts !

Noé cligna des yeux avant de s'asseoir à côté de Lulu. Il oubliait parfois que le Diable était extrêmement progressiste niveau mentalité. Cela surprenait toujours l'étudiant mais en un sens c'était logique. Le meilleur moyen de pousser les gens à être agressif et d'être replié sur eux-même c'était d'afficher un comportement radicalement différent de la norme. Noé eut un rictus sinistre en pensant à ça. Il suffisait de voir les gens qui le traitait de "sale arabe" quand il se baladait dans certain quartier.

_Mouais mais évite d'aller à la fac comme ça où tu vas te manger des remarques.

_Oh je savais que tu t'inquiétais pour moi. Minauda Lucifer en battant des paupières.

_Nan je m'inquiète plutôt pour les pauvres types qui devrait faire face à la colère du Diable. Rétorqua aussitôt Noé.

_Mais oui mais oui, ce n'est pas la peine de le cacher, je sais que tu m'aime.

Noé préféra ne pas s'avancer sur ce terrain là plus longtemps où ils risquaient à nouveau de se hurler dessus. L'étudiant voudrait bien éviter de se faire virer de l'appart pour nuisance sonore. Déjà que les flics ne venaient plus depuis que l'un d'eux avait essayé de tazer Lucifer et que celui-ci s'était marrer. Il tourna la tête vers Lulu est remarqua qu'il portait également du mascara et une touche de brillant à lèvre.

_Et je suppose que c'est pareille pour le maquillage ?

_Attend, les normes humaines sont complètement connes ! S'offusqua Lucifer. Pourquoi un humain mâle ne pourrait pas se maquiller dans la vie de tous les jours ? On dirait qu'ils vont mourir s'ils acceptent de mettre un peu de fond de teint pour cacher un bouton ! Franchement, si leurs virilité est aussi fragile, je leurs passe une corde pour qu'ils en finissent tout de suite.

_Pas faux...

_Dit – Lucifer se mit à genoux sur le canapé pour se pencher vers Noé – Je peux te maquiller ?

_Non, c'est pas vraiment mon style.

_C'est pas ton style ou est-ce que c'est tes canons de masculinité imposés par une société occidentale reposant sur la dualité du genre qui s'exprime ?

Noé cligna des yeux, la bouche entre-ouverte. Il ne remarqua même pas Marcel qui vint s'installer tranquillement sur ses genoux pour faire sa petite sieste de l'après-midi. Lulu le fixa, attendant clairement sa réponse et Noé se rendit compte que le Diable avait raison.

Bon sang, qu'est-ce qu'il détestait ça.

_Tu sais quoi ? Déclara soudain l'étudiant.

_Non ?

_Met moi tu vernis à ongle. Dit-il en montrant sa main droite.

Lucifer eut l'air ravis de l'enfant ayant apprit que Noël serait là en avance cette année. Il détala du canapé jusqu'à sa chambre pour récupérer sa trousse à maquillage sous le regard amusé de Noé.
_______________
Ouais parfois ces deux là, surtout quand Lulu arrête d'être chiant en faite xD
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Ven 26 Aoû - 13:32

Et voici encore un épisode des aventures de Lulu et Noé ! On ne s’en lasse jamais, de ces deux andouilles.

-----

Lorsque Noé ouvrit la porte de l’appartement et pénétra dans le salon, ce fut un Lucifer rayonnant de joie qui l’accueillit, un énorme sourire aux lèvres.

Le jeune homme fronça les sourcils. Quand le démon était dans une humeur pareille, cela présageait une connerie plus ou moins monumentale.

— T’as adopté un cheval ? lui demanda-t-il en repensant à l’autre soir où ils avaient regardé le film El Dorado. Lucifer lui avait fracassé le cerveau et les oreilles à force de lui répéter pendant tout le reste de la soirée qu’il voulait adopter un cheval, là, maintenant, tout de suite, parce que c’était “tellement adorable et classe”.
— Encore mieux ! chantonna le Diable en souriant de toutes ses dents.

Noé se mit à flipper sévèrement face à ce curieux enthousiasme. Perdu dans ses réflexions – et surtout dans ses craintes –, il tapota distraitement la tête d’Albert, le bulldog français que Lucifer avait adopté par une nuit pluvieuse, venu lui réclamer des caresses.

— T’as trouvé un Dracolosse dans Pokémon Go ? tenta-t-il sans trop de conviction.
— Nope ! J’ai décidé de définitivement laisser à Lilith le contrôle de l’Enfer et de ne pas y retourner. Elle gère tout à ma place, maintenant.
— Ah.

Le jeune étudiant cligna des yeux, mi-soulagé mi-perplexe. D’accord, c’était bien cool, mais pourquoi est-ce que le démon semblait aussi…



Misère.

Noé put presque sentir le sang quitter son visage à une vitesse affolante. Il déglutit difficilement tandis que ses synapses semblaient propager, à contrecœur, la vérité. Face à ce constat, son esprit tristement pragmatique entamait déjà le deuil de la future tranquillité dont il aurait bénéficié à la fin de sa colocation avec Lulu. Parce qu’il avait bien compris ce qu’impliquait la “démission” du Diable.

Mais comme dans tous les deuils, il y avait plusieurs étapes, et la première était celle du déni. Il se dit donc qu’il avait mal compris, que son colocataire lui faisait une blague de merde – il n’était décidément plus à une vanne douteuse près – ou que ce n’était qu’un cauchemar.

— Et… Tu vas rester sur Terre, du coup ? questionna-t-il d’une voix blanche.
— Ben oui, je vais pas me barrer sur Jupiter.
— Tu comptes habiter où ? couina presque Noé, complètement écrasé par le stress. Il pressentait déjà ce qu’il allait entendre.

Lucifer battit des paupières et fixa le brun, le prenant sans doute pour un con.

— Ben, chez toi, lâcha-t-il comme on dirait à quelqu’un que le ciel est bleu.
— Mais pourquoi ?! beugla finalement le jeune homme.

Effrayé par le cri, Albert alla se réfugier derrière les jambes du blond, tandis que Marcel ouvrait juste un œil ennuyé avant de se rendormir paisiblement.

— Si tu veux tout savoir, l’idée m’est venue cette nuit alors que je me baladais à New York parce que je me faisais chier. Je suis passé devant une crêperie et ça m’a donné envie d’en ouvrir une.
— Mais je m’en fous, tu… Attends, quoi ?

Noé écarquilla les yeux, trop soufflé pour pouvoir continuer à hurler son indignation – épargnant ainsi un énième mauvais moment à leurs voisins.

— Tu as abandonné ton titre de Roi de l’Enfer pour ouvrir une putain de crêperie ?
— Yep ! Elle s’appelle “Le Moulin du Diable”.
— ... Tu te fous de ma gueule ?

Non, vu le regard désespérément sérieux que lui lançait le démon, il ne se foutait pas de sa gueule. Il était foutrement décidé à se lancer dans un business de crêpes, et surtout, surtout, à habiter chez lui. Le brun se laissa tomber sur la chaise la plus proche, au bord de la syncope. Il se passa la main sur le visage avant de se pincer le bras.

Bordel, ce n’était pas un cauchemar.

— Et Lilith a pas protesté ? fit-il en désespoir de cause.
— Oh bah c’est sûr qu’elle m’a gueulé dessus et m’a traité de “putain d’irresponsable”, mais je vois pas où est le problème, moi. J’aurai pas fait une licence de gestion pour rien, comme ça !

Le jeune étudiant fut pris d’une forte envie de choper une corde. Pour étrangler Lucifer ou pour se pendre, il hésitait.

— Tu vois pas où est le problème ? grinça-t-il au bout de quelques secondes. La conscience, ça te dit quelque chose ? Tu sais, cette petite voix que les gens ont dans la tête et qui recommande la prudence ? Ben toi tu l’as pas !
— En quoi ce que je veux faire est imprudent ? Je compte juste ouvrir une crêperie, c’est pas non plus l’Apocalypse, quoi.
— En foutant en l’air l’organisation de l’Enfer.
— Je t’ai dit que je laisse Lilith s’en occuper. Je suis pas un gamin irréfléchi, non plus.

Le brun l’aurait volontiers contredit sur ce dernier point, mais il n’en avait ni l’envie, ni la motivation. Surtout que ça se finirait en engueulade ponctuée de hurlements, et il n’était pas d’humeur à se faire enguirlander par les voisins.

Il se contenta donc de fixer le Diable avec le regard d’un condamné à qui on viendrait d’annoncer sa peine.

— Mais pourquoi tu veux habiter chez moi ?
— Parce que les relations à distance c’est pas terrible. En plus y a...
— ON N’EST PAS EN COUPLE, LUCIFER ! explosa le jeune étudiant en bondissant de sa chaise, complètement saoulé.

Le démon haussa les épaules en roulant des yeux, visiblement peu concerné par l’opinion du brun. Il s’accroupit pour faire des papouilles à Albert, qui s’était recroquevillé sur lui-même lorsque Noé avait braillé.

— De toute façon j’ai déjà appelé ta mère pour lui demander son avis et elle est d’accord.
— Hein ?
— Si j’avais attendu que tu le fasses, on y serait toujours dans dix ans, expliqua le blond avec un haussement d’épaules désinvolte.

Noé inspira profondément, essayant de ne pas céder à la crise de nerfs. Il poussa finalement un soupir à fendre l’âme et laissa ses bras retomber mollement.

— T’as intérêt à jamais débarquer devant ma mère à poil ou avec tes haches et autres conneries concernant tes contrats, sinon je te fous un Coran et une Bible en pleine gueule.

-----

Pauvre Noé (et pauvres voisins), Lulu est officiellement un chieur astronomique.
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Lun 29 Aoû - 19:38

Yo ! Je change pas de la dernière fois donc revoilà Lulu et Noé sauf que cette fois-ci c'est un peu moins délirant et un peu plus mignon. Un peu de douceur dans ce monde de brute !

_______


_ Si t'en parles à quelqu'un, je te bute. Déclara Noé d'une voix pâteuse.

_ Ça doit bien faire trois fois que tu me le dis. Répondit Lulu, amusé.

_ Ben je me répète: si tu le dis à quelqu'un, je te bute.

Lucifer ria de bon cœur alors que Noé enfouissait son visage contre l'épaule de son colocataire avec une grimace. Noé avait été invité à une fête avec Lucifer et pour une fois, Noé avait bu.

Beaucoup trop pour son pauvre petit corps qui était loin d'avoir l'habitude.

Mais Noé avait eut son semestre, Lucifer n'avait pas été trop chiant et ils avaient adopté récemment une petite chatte du nom de Dalila. Marcel le panda roux et Albert le bulldog français avaient donc désormais une petite soeur. Bref, la vie était belle et pour une fois, les bouteilles de vodkas et de whiksy avaient fait de l’œil au brun. En plus, les deux sorcières avaient été invité aussi et il semblerait que les talents de potioniste de Kathleen s'étendent aux cocktails. Le problème c'est qu'au bout de quelques heures, Noé avait commencé à être malade.

Il avait essayé de prendre l'air sur le balcon mais cela n'avait servit à rien et Noé avait finit avec la tête dans la cuvette de toilette.

Alors qu'il rendait tripes et boyaux, tout en pleurnichant pour qu'on abrège ses souffrances en lui passant une corde, Lulu avait finit par débarquer.

Une fois la panique que Lulu abordait à chaque fois que Noé n'allait pas bien calmé, ce dernier avait réussit à lui demander de le ramener à la maison. Lucifer s'était empressé de jouer les chevaliers servants, aidant Noé à se mettre debout. Malgré lui, l'étudiant dû se cramponner à Lulu pour ne pas s'étaler lamentablement par terre. Une fois dehors, Noé s'était remis à vomir et il refusa totalement de laisser Lucifer le téléporter. Il avait déjà l'estomac en vrac, ce n'était pas pour en rajouter...

Lucifer, tout sourire, lui avait alors proposé de le porter sur son dos.

Noé avait hésité mais il était trop mal pour marcher et au pire, si Lulu devenait trop chiant, il lui vomirait dessus.

C'est ainsi qu'ils retournèrent à l'appart sous le regard amusé des quelques passants qu'ils croisèrent. Une fois dans leur immeuble, Noé força Lulu à prendre les escaliers, sachant très bien qu'il serait incapable de tenir dans l'ascenseur. Lucifer fut surprenamment accommodant et il grimpa les quatre étages sans difficultés apparentes. Quand ils arrivèrent devant leurs porte, Noé comatait déjà à moitié contre son colocataire. Néanmoins, quand il entendit le bruit de clé, il marmonna:

_Au faite...

_Quoi ?

_Merci.

Le visage de Lucifer s'illumina alors qu'il répondait doucement:

_ Y a pas de quoi maintenant faut pas faire de bruit ou on va réveiller Marcel, Albert et Dalila.

_Et pas les voisins ?

_Nan mais eux on s'en fout. Répondit Lucifer d'un ton désinvolte.
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Mar 30 Aoû - 19:34

Voilà encore un challenge sur Lulu et Noé, comme d’hab’ inspiré d’un délire entre Yamane et moi.
Pour résumer Noé s’est privé de sommeil pour réviser ses exam’ et a fini par craquer un peu. Juste un peu.

-----

Lucifer leva le nez de l’écran de la télévision et posa son regard sur Marcel, lové sur une chaise, avant de pousser un soupir triste. Il venait de voir un reportage sur les conditions de vie des animaux de zoo, et comme toujours lorsqu’il s’agissait des animaux, il se sentait affligé par la manière dont certains humains les traitaient.
Afin de soulager un peu sa peine, il se leva du canapé et commença à se diriger vers le panda roux avec l’intention de le câliner.

Il avait à peine fait deux pas que Noé lui attrapa le bras pour le retenir.

Perplexe, le démon se retourna vers le jeune étudiant, qui avait d’ailleurs une sacrée gueule défoncée, de l’avis du Diable.

— Qu’est-ce qu’il y a ? J’allais juste faire un câlin à Marcel.
— Justement, répondit-il du tac au tac.
— Et ben quoi, “justement” ? J’ai plus le droit de lui témoigner mon affection ?
— Non, c’est trop dangereux.

Lucifer fixa le brun pendant plusieurs secondes avec des yeux ronds comme des soucoupes. Noé n’avait même pas l’air de plaisanter, il était totalement sérieux.
Il n’y avait pourtant pas de plants de cannabis dans le coin, si ?

— Mais qu’est-ce que tu racontes, là ?

Alors qu’il s’apprêtait à lui demander s’il avait cédé aux tentations de la drogue, Noé se pencha vers lui et murmura comme s’il craignait d’être entendu par le panda roux :

— Il est maléfique. Je sais qu’il te possède, ça se voit. T’as vu la lueur dans ses yeux quand tu le cajoles ? Le démonisme à l’état pur.

Le Diable haussa tellement les sourcils qu’ils semblaient vouloir décoller et prendre leur envol vers l’espace. Là, c’était clair et net, l’étudiant avait pété un sacré câble. Restait à savoir pour quelle raison, car aussi loin que Lucifer se souvienne, Noé n’était pas un gars particulièrement enclin aux gros dérapages dont certains humains pouvaient être victimes.

Bon, certes, le jeune homme lui avait déjà dit un milliard de fois qu’il le rendait totalement marteau avec ses conneries, mais quelque chose soufflait au démon que ce n’était pas la cause de ce comportement pour le moins étrange.
Pour accuser un panda roux de démonisme, il fallait avoir le cerveau complètement fondu.

Oh.

Peut-être cela avait-il un rapport avec les cernes de zombie qui creusaient son visage ?

— Dis, Noé… Ça fait combien de temps que t’as pas dormi ?

Le brun cligna des yeux. Une fois. Deux fois.
Au bout de la dixième fois, le Diable faillit répéter sa question, lorsque l’étudiant se frotta le crâne et répondit :

— Hm… Quatre jours, je pense. Pourquoi ?

Ah ben oui. Ceci expliquait cela.
Lucifer secoua la tête tout en se frappant le front du plat de la main. Il savait que Noé était studieux et prenait ses études au sérieux, mais c’était maintenant la troisième fois qu’il se shootait à la caféine et se privait complètement de sommeil pour réussir ses examens.

Vu le délire qu’il était en train de se taper, autant dire qu’il avait dû trop tirer sur la corde et que son organisme devait commencer à saturer sévèrement.

— Tu devrais aller dormir, lui conseilla-t-il donc en lui désignant sa chambre.
— Ah non, rétorqua-t-il immédiatement. Faut que je bosse.
— Noé, t’es tellement défoncé que tes synapses doivent même plus fonctionner correctement, alors ça sert à rien de t’entêter à réviser. Faut que tu te reposes. Que tu DORMES.

Mais loin d’être coopératif, le brun croisa les bras et observa de nouveau Marcel d’un air méfiant. On aurait dit qu’il s’attendait à ce que la petite boule de poils lui saute à la gorge pour le déchiqueter.

— De toute façon, je peux pas me permettre de dormir avec lui dans les parages, affirma-t-il vigoureusement. Il en profiterait pour me buter.

Le démon émit un grognement, agacé par l’entêtement de son colocataire. Il le considéra un instant d’un œil mauvais avant de lui arracher son livre des mains.

— Hé ! Rends-le-moi ! gueula Noé.
— Je te le rendrai pas tant que t’auras pas dormi au minimum six heures, asséna le Diable d’une voix ferme.
— Non mais ho là ! Tu te prends pour ma mère ou quoi ?
— Pour un bon colocataire, plutôt. Allez, au dodo.

Le brun soupira lourdement, ce que Lucifer interpréta comme un signe de défaite, le laissant penser qu’il avait obtenu gain de cause.
Il fut donc beaucoup trop pris au dépourvu pour réagir lorsque Noé, rapide comme l’éclair, passa à côté de lui et attrapa Marcel, qui leva de petits yeux surpris vers lui.

— Faut qu’on le bute, déclara-t-il à brûle-pourpoint. Je vais le jeter du balcon.

La réaction du Diable ne se fit pas attendre. Il se jeta sur Noé en braillant, le traitant de démon, d’assassin, de monstre sans cœur, de foutue tête de pioche et autres noms d’oiseaux. Ils passèrent plusieurs minutes à se hurler mutuellement dessus, Lucifer essayant d’arracher Marcel des “sales griffes de merde” de son colocataire, et ce dernier tentant obstinément de contourner le blond pour accéder au balcon pour “en finir avec ce suppôt de Satan” – l’usage de ce nom valut d’ailleurs une longue série de beuglements de la part de Lucifer, qui détestait la simple mention de ce surnom.
Le panda roux, habitué à ce genre d’effervescences, se contentait de regarder gentiment ses deux papas se gueuler dessus à en réveiller les morts, sans avoir l’air inquiet.

Au bout d’une bonne dizaine de minutes, on commença à taper sur les murs et les voix des voisins se joignirent à celles des deux colocataires.

— Vous allez la fermer, oui ?
— Y en a qui aimeraient un peu de silence, ici !
— Ouais et en plus les flics veulent même plus venir quand on les appelle, alors soyez fair-play et bouclez-la !

Les responsables du raffut se regardèrent. Ils regardèrent Marcel. Marcel les regarda. Ils se regardèrent de nouveau.

— Bon, j’en ai marre, je sais même plus pourquoi on a commencé à s’engueuler, souffla le jeune homme en reposant le panda roux sur la chaise. Je vais dormir.

Lucifer hésita entre crier victoire ou au foutage de gueule.
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Mar 30 Aoû - 22:21

Me voici avec un potentiel extrait d'une fic sur Naruto que je gribouille vaguement, dans laquelle une courtisane tombe enceinte de Shikaku Nara (au cours d'une mission d'infiltration), échappe à une guerre civile, devient réfugiée politique à Konoha et l'y retrouve. Sans savoir jusque-là bien sûr qu'il était un ninja.

Ce challenge porte donc sur l'une des premières interactions entre Shikamaru et son nouveau petit frère.
Enjoie.


-----


Il était petit.
Minuscule, même.
Shikamaru grimaça. Comment était-il censé tenir correctement un corps aussi petit sans risquer de le lâcher sur le sol ou de casser son crâne encore mou ?

Ce bidule absolument minuscule était son petit frère, et Shikamaru, qui rentrait à peine de sa mission de rang C, le rencontrait pour la première fois parce que Sayuri-san avait eu la bonne idée d'accoucher prématurément.
Cette chose de taille microscopique était son petit frère. Il avait trois semaines, passait le plus clair de son temps à dormir, et pleurait visiblement assez peu.

Enfin. Jusqu'aujourd'hui.
Car si le bébé était en bonne santé malgré sa stature assez chétive, Sayuri-san avait dû retourner la veille à l'hôpital suite à de persistantes anémies, et elle y était encore.
Son père avait dû s'occuper du bébé toute la nuit, et dès que Shikamaru était arrivé dans le domaine Nara, il le lui avait lâché dans les bras pour aller dormir.

Shikamaru n'avait pas la moindre idée de la manière dont on s'occupait d'un bébé, à commencer par la manière de le tenir tout en étant dans une position confortable. Visiblement, ce petit machin se sentait bien, car il venait d'ouvrir les yeux, et l'observait sans faire le moindre bruit.

Il avait de grands yeux. Ils semblaient un peu trop grands et un peu trop verts pour son visage ; c'étaient les yeux de Sayuri-san. Il n'avait pas les cheveux du même roux incertain de sa mère, par contre, mais définitivement le brun foncé des Nara. Et il continuait à le dévisager comme s'il n'avait pas la moindre peur, pas la moindre inquiétude face à cet individu qu'il n'avait jamais vu auparavant. Peut-être était-ce parce que Shikamaru ressemblait énormément à son père. Il resserra un peu sa prise sur le bébé, qui afficha soudainement un immense sourire baveux, avant de se mettre à manger ses doigts. Ça n'avait pas l'air très hygiénique, mais apparemment les nourrissons - et les petits en général - adoraient avoir quelque chose dans la bouche, alors il n'allait pas lui enlever ça. Il se mettrait sûrement à s'époumoner.

... Ah, oui, apparemment les nourrissons adoraient avoir quelque chose dans la bouche. Ce devait être la seule raison pour laquelle celui-là se permettait d'attraper le tee-shirt du jeune Chûnin d'une main tartinée de salive pour l'enfoncer dans sa bouche.

- Hé oh, je me souviens pas t'avoir permis de me baver dessus, grimaça Shikamaru en tentant vaguement de récupérer le morceau de tissu que le bébé mâchouillait tranquillement.

Peine perdue. Il se demanda vaguement si Sayuri-san risquait d'attraper une corde et de le pendre dans la forêt Nara dans le cas où il jetait cette créature infime dans son berceau et le laissait s'égosiller là toute la journée.

Il reporta son regard sur son petit frère, dont les yeux s'étaient refermés et qui semblait s'être endormi avec contentement. Il était si petit, si chétif.
Shikamaru avait toujours été fils unique, il ne savait pas comment s'occuper d'un cadet, et pour l'une des premières fois de sa vie, malgré son QI qui explosait le plafond et son intelligence supérieure, il se trouvait entièrement et irrévocablement paumé.

Il était minuscule, mais plutôt mignon, avec son petit nez et ses quelques cheveux, et l'air si paisible qu'il affichait en dormant.

Bah. Shikamaru ne savait pas comment s'occuper d'un cadet, mais il avait tout le temps du monde pour apprendre.
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Mar 30 Aoû - 22:52

Et voilà mon troisième challenge ! Punaise, ce mois aura été productif.

C’est un truc en deux parties qu’on a fait avec Yuuki. Clin d’œil à Yamane qui devrait reconnaître un certain personnage de ce texte. Gnuhuh.

-----

Silence. Obscurité. Solitude.

Voici ce qui décrivait le plus efficacement l’ambiance dégagée par le Temple de l’Ombre, situé des lieues sous terre et dont nul ne pouvait se vanter d’en être ressorti indemne, que ce fût physiquement ou psychologiquement.

Physiquement, car les morts-vivants, squelettes, araignées géantes et leurs fidèles compagnons les pièges sympathiques tels que les hachoirs gigantesques n’étaient pas réputés pour accueillir les pauvres visiteurs avec tendresse.
Psychologiquement, car le simple fait de tomber sur ces fameux cadavres hurlant sur leurs victimes à s’en perforer les cordes vocales avait une fâcheuse tendance à donner envie de se pendre.

Pourtant, tout cela ne semblait nullement déranger le visiteur actuel des lieux, un homme chantonnant gaiement un air connu de lui seul tandis qu’il s’enfonçait toujours plus dans les méandres du sombre temple. Son accoutrement ne semblait guère parvenir à dérider ne serait-ce qu’un minimum les différents monstres, qui se contentaient de continuer à faire leurs sempiternelles rondes d’un air impavide.

Ainsi, il ne prêtait absolument aucune attention aux créatures qui se prenaient en plein visage sa cape rouge taillée en forme de losange. Ni même à celles qu’il écrasait purement et simplement sous le tissu blanc en latex constellé d’ouvertures, là encore en forme de losange, qui lui servait à la fois de pantalon et de chaussettes. Et peut-être même de chaussures. Le mystère restait entier.
Tout en continuant à fredonner, il réajustait parfois les gants immaculés qui lui remontaient presque jusqu’aux coudes. Il savait qu’il les avait déjà très bien enfilés, mais il se devait d’entretenir sa perfection. C’était important, tout de même.

Il s’arrêta cependant lorsqu’une voix éraillée s’éleva :

— Ohlàlà ! Vous, ici ? En chair et en os ?!

L’homme se tourna vers celui qui venait de l’interpeller. Un Stalfos, les yeux pétillants – enfin, aussi pétillants que pouvaient l’être les yeux d’un squelette – le regardait d’un air admiratif. Tous les monstres aux alentours s’étaient arrêtés dans leur errance sans but en entendant leur compère, et fixaient à présent l’individu comme s’ils venaient juste de s’apercevoir de sa présence. Même les lamentations ne trouvant nulle origine tangible se turent, comme si les âmes en peine se penchaient elles aussi sur la scène.
Ravi que l’on s’intéressât à lui, il rejeta en arrière la mèche de cheveux blancs qui recouvrait la moitié de son visage, et souffla d’un air dramatique :

— Oui, il semblerait bien. Profitez donc de mon illustre présence pour recharger un peu vos réserves de beauté, car vous en manquez tous affreusement.
— Je n’arrive pas à croire que je sois devant le grand seigneur Ghirahim ! s’enthousiasma le Stalfos sans tenir compte de l’insulte qu’il venait de recevoir.

Un rictus satisfait étira les lèvres ivoirines du susnommé. Apparemment, il avait réussi à étendre sa réputation jusque dans cet endroit reculé, ce qui n’était pas rien étant donné que ce temple, lui-même localisé au fin fond d’un cimetière, n’était pas souvent ouvert aux touristes.
Fier de cet exploit, il s’apprêta à répondre, lorsqu’il aperçut une silhouette se rapprocher de lui à grande vitesse. Son sourire se transforma alors en une grimace d’agacement et d’ennui, car il avait bien reconnu la jeune fille qui le pourchassait depuis le début de la journée à grands coups d’insultes et remarques stupides. C’était précisément pour essayer de se débarrasser d’elle qu’il s’était enfoncé dans cet endroit, avec l’espoir qu’elle finît terrassée par l’un des pièges des lieux, mais pour une raison qui échappait au monarque, rien ne fonctionnait. Elle trébuchait ou se décalait toujours pile aux bons moments, entre autres.

Ghirahim avait la cruelle impression d’être un simple personnage aux mains d’un auteur particulièrement sadique, et il avait horreur de ça.

— Vous savez que le harcèlement est puni par les lois de vos propres congénères ? tenta-t-il en désespoir de cause une fois qu’elle fut arrivée à sa hauteur.
— Je n’ai aucune leçon à recevoir de la part d’un psychopathe, rétorqua l’inconsciente qui n’avait apparemment même pas vu qu’elle était entourée de monstres qui la tranchaient du regard.

Le démon poussa un soupir à fendre l’âme et se frappa le front d’une main, à bout de nerfs. Il voulait bien accepter certaines choses, mais là, c’en devenait tout bonnement intenable.

— Voulez-vous que nous nous occupions de son cas, seigneur ? s’enquit aimablement le Stalfos, visiblement outré par cette agression envers son maître.
— Oui, après tout, elle vous a insulté, en racontant n’importe quoi de surcroît, renchérit un Clapoir, une main géante qui faisait cliqueter ses ongles crochus sur le sol dans ce qui semblait être un signe d’impatience.

Les yeux du monarque, qui avaient pris une teinte vitreuse tant le désespoir l’avait submergé face au concentré de sottise qu’était cette fille, s’illuminèrent aussitôt. Il fit signe aux créatures de s’exécuter et tourna les talons pour s’éloigner. Avant de partir, il déclama par-dessus son épaule à la jeune impertinente :

— Vous êtes une disgrâce. Je n’ai rien d’autre à ajouter.

Il se mit alors à courir, afin d’être bien certain qu’elle ne pourrait pas le rattraper. Mais cette mesure de précaution se révéla vite inutile, car il entendit derrière lui les différents monstres se jeter sur l’importune infortunée, qui poussa des cris aigus et passablement insupportables. Il se doutait bien que cela ne suffirait pas à l’exterminer, sa chance insolente semblant la tirer de tous les pétrins possibles et imaginables, mais cette diversion allait lui permettre de se trouver un coin tranquille.

Il arpenta donc les couloirs du sombre temple en filant comme il ne l’avait encore jamais fait, empruntant différentes bifurcations totalement au hasard, sans se soucier d’où ses enjambées le menaient.

Du moment qu’il se trouvait loin de cette engeance, tout irait pour le mieux.
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MessageSujet: Re: Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde   Mot du 1er Juillet au 1er Septembre :Corde Icon_minitime1Mar 30 Aoû - 23:03

Deuxième challenge de la soirée, et également deuxième partie du challenge commun avec Desu ! La suite des mésaventures de Ghirahim poursuivi par RC.


-----



- Il n'y a pas moyen d'être tranquille deux minutes dans cette fichue baraque, grommela Ghirahim en s'éloignant.

Ça faisait bien dix minutes qu'il s'était éloigné de cette jeune idiote qui ne cessait de lui coller au train tout en criant des insultes ou remarques plus stupides les unes que les autres, et il avait quand même le curieux et désagréable sentiment qu'elle allait bientôt ressurgir. Ce qui était quand même foutrement ironique, puisqu'ils se trouvaient actuellement dans un Temple dangereux et peuplé de monstres sanguinaires ; comment une enfant aussi épouvantablement irritante et visiblement dénuée de tout bon sens était-elle capable de leur échapper ? C'était purement illogique.

Elle devait faire partie de ces personnes que l'on désirait voir mourir le plus rapidement possible, mais qui, avec un quota de chance si élevé qu'il était improbable – ils devaient certainement en avoir volé à d'autres êtres à la naissance – parvenaient à survivre à tout. Et voilà qu'elle le poursuivait, maintenant.
Il n'avait pas hâte de la revoir.

Continuant à marcher d'un pas arrogant – si si, c'était possible, il avait cultivé cette atmosphère pendant si longtemps que marcher, manger ou simplement respirer donnaient une impression d'arrogance chez lui – il finit par arriver dans une immense pièce dans laquelle il aimait à se réfugier lorsque le brouhaha et la laideur environnante finissaient par lui taper sur le système. Il connaissait bien cet endroit austère et calme, si profondément ancré dans la terre que les flammes des torches y tenaient à peine et que rares étaient les monstres s'y aventurant.

Attendez.

Il connaissait bien cet endroit, et il était à peu près sûr qu'il n'y avait pas de coin cuisine aménagé ici la dernière fois qu'il était venu. Ça ne remontait pourtant pas à si longtemps que ça, si ? Un petit mois à peine.

Qui était l'effroyable crétin qui avait aménagé une cuisine ici ?

La réponse lui agressa brusquement les yeux, qu'il frotta dans un premier temps, parce qu'il n'était absolument pas possible ni même concevable qu'un Effroi et un Poignant s'agitent dans la cuisine en semblant glousser – glousser, sérieusement ? Où étaient passés les grands rires démoniaques qui avaient tant de prestance ? Il avait l'impression de se trouver en face de deux jeunes écolières innocentes au lieu de monstres sanguinaires.
En plus de ça, ils avaient tout l'air d'un couple de jeunes mariés sortis tout droit d'une époque arriérée : le Poignant était assis à table et l'Effroi … l'Effroi portait un tablier rose.

Ghirahim retint un hurlement de terreur. C'était tout bonnement abominable ! Des choses aussi laides ne devaient pas être exposés aux yeux de quelqu'un comme lui !

- Que fabriquez-vous, immondes créatures puantes ? dit-il d'une voix tremblante de colère retenue.

Les deux monstres en question reportèrent leurs yeux sur lui – ou plutôt leurs orbites vides et creuses qui étaient en mesure de donner des cauchemars à n'importe qui, sain d'esprit ou pas – et restèrent plantés là. De peur, de stupidité, ou d'insubordination ? Il ne le savait pas.
Le démon s'apprêtait à les balancer dans la cheminée lorsque la porte derrière lui s'ouvrit en un grand fracas.

- Te voilà enfin, Ghirahim !

Ah non, pas encore elle !

Elle était décoiffée, saignait de la tempe et boitait de la jambe gauche, mais s'entêtait à se tenir relativement droite, comme si elle était en mesure de l'intimider.
Ce qui était tout bonnement risible : elle avait l'air d'être passée sous un train.

- Je ne me souviens pas vous avoir autorisée à me parler de cette manière, impertinente. Vous êtes réellement aussi stupide que vous en avez l'air, c'est affligeant.
- Tu as l'air en colère, c'est parce que tes pulsions bipolaires reprennent le dessus, hein ? répliqua-t-elle d'un ton à la fois irrité et désespéré. Je n'arrive pas à croire que tu t'apprêtais à tuer ces pauvres monstres, et dire que j'avais confiance en toi !

Par les poils de jambes de l'Avatar du Néant, mais de quoi parlait-elle ? Il ne l'avait jamais rencontrée avant ce jour. Et puis comment ça, "confiance en lui" ? Il était un seigneur démon, enfin. Bien sûr qu'il était impitoyable et parfois cruel. Ça faisait partie de la description du job.
Ghirahim retint une remarque acerbe, et son regard glissa tout naturellement vers les deux monstres, qui semblaient à juste titre tout aussi irrités que lui.
La remarque sur les « pauvres monstres » n'avait pas dû leur plaire, ce qu'il pouvait comprendre.

… Brrrr. Et voilà qu'il se mettait à ressentir de l'empathie pour des pions disgracieux comme eux. Cette crétine prenait un malin plaisir à piétiner les lois de l'univers.

- Je n'ai pas de temps à perdre avec vous, lâcha-t-il avec un reniflement méprisant. Vous deux, occupez-vous d'elle, ça vous fera un repas.

L'Effroi sautilla d'impatience (il n'y avait visiblement rien de comestible dans les placards de la cuisine, mais Ghirahim n'était pas sûr qu'une fille aussi indigeste que celle-ci y soit préférable). Le Poignant fit jaillir du sol ses multiples bras coupés, et attrapa sans problème la jeune idiote.

Le seigneur voulut profiter du tumulte pour s'éloigner avec élégance, mais il se prit soudainement les pieds dans ce qui semblait être une corde, et s'empêtra dans sa cape. Après quelques roulés-boulés qui lui donnèrent l'impression d'être une chenille coincée dans son cocon, et avec une irritation grandissante, il parvint à se détacher et se releva, pour constater que la corde était en fait …

Un fil rouge du destin ?
Mais ce n'était qu'une légende, enfin. Et ce n'était pas censé être visible, et encore moins aussi tangible. Mais qu'est-ce que c'était que ce repaire de dégénérés ? Voilà pourquoi il venait si rarement dans le Temple de l'Ombre. C'était mal éclairé, ça sentait l'humidité et la poussière, ça faisait resurgir ses allergies, et ils étaient tous complètement cons. S'il ne partait pas bientôt, il finirait par avoir des plaques apparentes, et c'était absolument inenvisageable.

Après un dernier regard pour le fil rouge du destin qui unissait les deux monstres qui s'amusaient grandement à torturer leur victime – Ghirahim ignora gracieusement les hurlements de cochon sauvage de cette dernière, et formula la prière qu'elle meure une bonne fois pour toutes – le grand démon quitta la salle puis le Temple avec la ferme intention de ne pas y revenir tant que les monstres ne s'étaient pas occupés de nettoyer ce lieu … et de se discipliner un peu. Ils étaient ridicules.
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