Mot spécial MOIS DE JUILLET : Nuit [Terminé]

N U I T

(pas plus de vingt ou vingt-cinq lignes dans lesquelles ce mot doit apparaitre)

Game Of Thrones

Thalia se retrouva à déambuler dans Port-Réal, confuse et en colère. Son frère était un damné imbécile. Se battre contre la Montagne ! Sans rien lui dire !
Il aurait dû lui en parler. Elle serait venue. Elle venait toujours. Elle devait être là. C’était son rôle. Elle devait protéger Anguy.

Oui, depuis qu’il était né, elle le protégeait. Elle n’avait jamais eu d’autre rôle, d’autre utilité, d’autre souhait. Thalia n’avait jamais fait que ça de toute sa vie.
Elle le protégeait quand ce n’était qu’un bébé et que leur mère ne s’en occupait pas. Elle le protégeait quand c’était un petit garçon et que le propriétaire du bordel ne voulait pas de lui ici. Elle le protégeait quand c’était un enfant affamé qui vivait de vols. Elle le protégeait quand c’était un gamin en fuite, un gamin recherché, un gamin perdu. Puis quand ça avait été un adolescent énamouré, volage, dépensier, insouciant, inconscient.

Elle l’avait toujours protégé. Comme une évidence, depuis l’instant où elle avait vu le bébé dans les bras de sa mère, elle avait su qu’il fallait qu’elle le protège. Parce qu’il était son frère, sa famille, son clan, sa maison.
Elle le protégeait sans rien demander en retour, jamais. Elle râlait quand il dépensait inconsidérément son argent, mais ne l’empêchait jamais de tout claquer. Elle chassait, volait, tuait ou se prostituait pour gagner sa vie, leur vie, et jamais il ne lui avait dit merci. Le pire, c’était qu’elle ne voulait pas qu’il lui dise. Ça allait de soi qu’elle le protège, ce n’était pas quelque chose pour laquelle elle avait besoin d’être remerciée.

Elle avait été marquée au fer rouge parce qu’elle avait volé de quoi nourrir Anguy un jour où il avait faim. Elle avait souffert plus que jamais. Anguy s’était inquiété pour elle, mais il ne lui avait jamais dit qu’il était désolé.
Thalia s’en fichait. Elle ne lui en avait jamais voulu.

Et il était parti. Il était parti sans elle, il était parti tout seul se battre. Elle ne pouvait plus le protéger, là où il était. Elle ne savait même pas où il était… Elle aurait dû le voir venir. Après tout, cela faisait des semaines qu’il ne donnait pas de nouvelle. Elle aurait dû s’en douter.

Il était parti.

Il l’avait abandonnée.

Elle s’arrêta, respirant profondément. Une boule lui nouait la gorge, et elle ferma les yeux une seconde, cherchant à apaiser les battements frénétiques de son cœur. Elle se sentait comme si elle allait fondre en larmes. Mais non, elle ne pleurerait pas.
Elle ne pleurait jamais.

Elle revint à l’auberge de Tara le lendemain, après avoir passé la nuit à boire et être tombée endormie dans un coin. Alia revint et ils renouèrent avec leur relation, basée sur l’entraînement à l’épée et quelques nuits torrides, mais Thalia prit l’habitude de passer ses journées seules, rôdant autour du palais dans l’espoir d’apprendre des nouvelles.
Elle savait qu’elle était pathétique. On aurait dit un chiot qui avait perdu sa mère, et qui tournait en rond là où elle l’avait égaré. Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher.

Anguy lui manquait, c’était comme une douleur physique. Il avait toujours été là, plus important que tout le reste. Plus que leur mère, plus que l’argent, plus que le Serpent Langoureux et toutes ces leçons de bonnes manières et de séductions qu’elle recevait en attendant de devenir putain comme sa mère. Plus que tout. Il était sa famille. Sa meute. Et il n’était plus là, et ça faisait mal.

Intéressé Messages : 59 Date d'inscription : 03/03/2013

Yo!

Oui, je sais: ça fait longtemps.^^ Voici mon texte:
_____________________________________________

Ses cheveux roux flottant derrière elle, Kimura courrait à travers les rues d'Hakodate. Elle avait pris le premier train depuis Tokyo pour arriver là. Terrifiés, sa famille, les autres et elle recherchaient activement son arrière-grand-père depuis presque deux jours. Depuis quelques semaines, ce dernier paraissait être plongé dans un état de dépression très avancé, finissant par ne plus se nourrir et passant son temps allongé ou assis. Bien sûr, ils savaient ce qu'il lui arrivait. En effet, il était lassé de cette longévité exceptionnelle que l'on lui avait donnée malgré lui. Ainsi, maintenant que sa mission venait de se terminer, il aspirait à simplement mourir. Alors, un jour, il avait simplement disparu.

La nuit ne lui avait jamais paru aussi belle. Les étoiles lui semblaient pareilles aux lanternes guidant les morts. Son rôle de gardien était fini depuis six mois et il était bien décidé à voir son égoïste vœux se réaliser. Pitoyablement adossé à la borne commémorant le lieu où son supérieur était tombé au combat, il attendait que la mort vienne le prendre. Cela devait faire quinze jours qu'il n'avait pas absorbé une quelconque nourriture, le faisant ressembler à un squelette ambulant. Fermant les yeux, ses pensées le ramenèrent cruellement dans son passé. Il avait réussi à les faire survivre à bien des conflits. Six mois auparavant, il les avait menés à bien à travers la catastrophe de l'effritement des barrières entre les mondes. Alors à présent, il voulait qu'ils le laisse en paix. Rester en vie pendant presque deux siècles alors que lui ne vieillissait que très lentement ,après tout il paraissait n'en avoir que quarante-cinq, était la pire des tortures.

Le jour se levait et Kimura ne l'avait toujours pas retrouvé mais elle refusait de laisser aller au désespoir. Après tout, il devait bien être quelque part, non? Soudain, elle constata un attroupement et mut d'un très mauvais pressentiment, l'adolescente décida d'aller voir de quoi il retournait. Se frayant un chemin parmi la foule, elle finit par atteindre la barrière que les forces de l'ordre avaient mise en place. Son regard tomba alors sur un corps, celui d'un homme extrêmement âgé. Ce dernier était avachi contre la borne commémorant l'endroit où Hijikata Toshizo était mort au combat. Les lèvres du défunt étaient figée en un paisible sourire. Malgré la différence frappante avec la dernière fois où elle l'avait vu, Kimura reconnut sans mal. Elle tomba alors à genoux et fut secouée par de violents sanglots.

Al’ regardait son verre comme si l’eau qui s’y trouvait l’hypnotisait. Il n’y avait pas à dire, c’était incroyablement ennuyeux comme Noël.

Tous les Weasley étaient là. Parfois Al’ en avait marre de ne passer ses fêtes qu’avec la famille de sa mère. Comme si leurs amis ne comptaient pas… Bon, d’accord, ça aurait été bizarre de fêter Noël avec le professeur Londubat, mais ses parents avaient bien des amis, non ? Pourquoi se terraient-ils comme ça, en un petit clan de têtes rousses qui ne s’agrandissait plus ?

Il comprenait maintenant la mauvaise humeur qu’avaient parfois ses cousins plus âgés, comme Victoire ou Molly, durant les réunions de familles. Ok, c’était bien gentil de se rassembler, mais pas tout le temps et sans voir personne d’autre…

Et le repas s’éternisait. Il était quasiment dix heures et dehors, il faisait nuit noire. Normalement, les cadeaux devaient être ouverts après le dessert, mais Mamie Molly était si occupée à discuter qu’elle n’avait même pas remarqué que tout le monde avait finit son plat et qu’elle pouvait amener la bûche. Et les autres étaient ou trop polis, ou trop absorbés par leur conversation pour le lui faire remarquer…

Soudain, Al’ releva la tête. Du côté de Ginny, Mamie Molly et Charlie, les voix se faisaient plus fortes. C’était toujours sur le ton de la plaisanterie, certes : mais après avoir passé les dernières années à voir le couple de leurs parents pourrir et se déchirer, les enfants Potter savaient reconnaître une dispute… Lily baissa les yeux, mais James releva la tête avec intérêt, et Al’ tendit l’oreille tout en faisant semblant de regarder ailleurs.

Renouveau

Intéressé Messages : 59 Date d'inscription : 03/03/2013

Yo!

Mon petit Kiwi d'amour j'aime bien ton texte. J'avoue qu'il titille ma curiosité. J'ai hâte de savoir de quoi retourne la dispute.
Je profite aussi de ce message pour publier un autre texte, lié à mon précédent:

Okina adorait la nuit. Plus qu'à un autre moment, elle se sentait pleinement libre, libre d'être elle-même et de ne plus se baser sur le rythme des humains dont elle avait souvent du mal à excepter la bêtise.
Son oncle était à côté d'elle et sentait son impatience de chasser. Tous deux devaient retrouver des consommateurs de cette nouvelle drogue, à défaut d'un autre gibier. L'homme pouvait voir les muscles de sa nièce se tendre et son regard devenir acéré, preuve qu'elle était prête à bondir. Cependant, il savait aussi que c'était un échappatoire pour elle lui permettant de 'éloigner un temps soit peu de la douleur de leur famille. Il s'agissait d'une souffrance propre à ceux connaissant une longévité trop longue les obligeant à voir naître, grandir, vieillir et mourir leurs amis sans jamais pouvoir les accompagner jusqu'à la fin et encore...Depuis quelques années, une autre "malédiction" les avait frappés. En effet, l'un de leurs enfants était systématique sur le fil du rasoir entre la vie et la mort, conséquence de...
Brusquement, un cri inhumain le sortit de ses pensées et le "à l'assaut" que hurla sa nièce juste avant de se sauter dans le vide acheva de le faire redescendre sur terre.
Quand Okina atterrit sur la terre ferme, elle ne prit même pas la peine d'attendre son tuteur du moment et se rua vers la source du cri. Ses narines captèrent sans difficulté l'odeur acide du sang de ses gibiers. L'adolescent espérait qu'elle allait tomber sur tout un groupe, histoire de se défouler un minimum avant le lever du soleil. Elle traversa le fleuve d'un bond et atterrit bientôt au milieu d'un carnage. Les drogués avec leurs cheveux blancs et leurs yeux rouges si caractéristiques, agonisaient presque à ses pieds. Un mouvement à sa gauche la fit réagir à temps pour arrêter avec deux doigts une lame de couteau et mit le sien contre celle de son agresseur qui la stoppa avec la même facilité. Quand leurs yeux se rencontrèrent toutes eux faillirent lâcher leur arme car elles étaient deux filles mais surtout DEUX onis au sang-mêlé mais presque pur...la translucidité de leurs yeux en était la preuve.
"C'est toi qui a fait ça? Demanda alors Okina en indiquant les drogués d'un coup de tête.
La réponse ne vint jamais car une explosion retentit soudainement...

Al’ et l’Ankou se regardèrent, puis le jeune Malefoy déclara avec un sourire machiavélique :

– Qu’est-ce que vous pensez d’un concours de lancer de chat ?

Plusieurs élèves échangèrent des regards perplexes. Owen, l’air intéressé, se pencha au-dessus de la table pour mieux entendre :

– Vas-y, explique…

Ce fut Al’ qui se dévoua :

– Ça consiste à se balader avec un chat sous le bras, et à le balancer à la figure du premier Gryff… Euh, du premier abruti venu. Chaque propriétaire de chat doit s’acharner sur la même personne. Le jeu dure jusqu'à la tombée de la nuit. A la fin de la journée, on compare l’état des vêtements de nos cibles, et celui qui a le plus l’air d’être passé dans une déchiqueteuse sera déclaré meilleur souffre-douleur. Le chat vainqueur aura droit à une sardine, et son heureux propriétaire à notre reconnaissance.

La moitié de la table était morte de rire.

– J’ai un chat, fit Gareth avec enthousiasme. Je joue !

– Dylan a un chat, je vais lui emprunter, déclara Scorpius. Et je joue aussi ! Je prends Faust comme cible, et vous ?

– Moi aussi, je joue ! Je prend Rose Weasley !

– Et moi Terence Dubois !

– James est à moi ! clama Al’.

– Et moi je veux avoir cette crâneuse de Molly !

– Je prend Fred Weasley !

– Cool, déclara Cameron avec un grand sourire au milieu du brouhaha. Je sens qu’on ne va pas s’ennuyer aujourd’hui.

Hey! Je participe, enfin!
Bon, j'ai fait un dessin, mais le rapport à la nuit n'est pas forcèment évident... Disons que la nuit à de nombreux aspects, je savais pas trop lequel mettre en avant. >< J'ai donc choisi de la prendre comme "l'autre face", la part des choses ignorée, etc... Qui pourrait faire référence aux émotions refoulés, bref, toussa toussa... Et à la noirceur de l'âme...

Je... saispassic'estvraimentclairm'enfinOSEF.

Bon, OK, j'avais surtout envie de faire un contraste noir/blanc avec Ita... J'ai le droit, non?:

C'est fait à l'arrache, je sais que les proportions sont pas parfaites... Mais c'est posté, hey!^^

J'adore ton dessin V *o* et en général, j'aime beaucoup vos textes ^^. Voici pour ma participation, un extrait du nouveau chapitre de "Coupure et Lien" sur Pandora Hearts. Le thème de celui-ci était alcool... Autant vous dire que j'ai mis le paquet niveau yaoi. Mais je vous rassure, cet extrait n'en contiens pas ^^. Pour le contexte, les personnages jouent à "action ou vérité" en lançant une pièce pour ne pas avoir le choix.
__________________________
_Pile ! J'ai eu pile ! S'écria Alice avant de prendre une lampée dans sa bouteille. Mais...Euh... Ça correspondait à quoi déjà ?

Oz ne put s'empêcher de rire avant d'expliquer :

_Ca correspond à « action ». Break va te demander de faire quelque chose.

_D'où est-ce qu'il me donnerait des ordres ? ! S'écria-t-elle, indignée, n'ayant apparemment pas vraiment compris le principe du jeu.

_Ce sont les règles, Miss Alice. Lui répondit Vincent en dormant à moitiez.

La jeune chain grommela quelque chose avant de faire signe à Break de parler. Le Chapelier fou fit mine de réfléchir. Comment allait-il rendre cette folle nuit de jeu intéressante ? Après quelque secondes, il écarta les bras avec un grand sourire :

_Ma petite Alice, fais mon un câlin !

_Hein ? ! C'est hors de question maudit clown ! Cria Alice en le foudroyant du regard.

_Ahaha. La réprimanda avec amusement Sharon. Tu ne peux pas refuser un défis Alice, à moins que tu ne veuilles un gage bien pire.

La jeune femme ronchonna en fixant Break d'un regard noir. Elle n'avait pas du tout envie de prendre l'albinos dans ses bras. Ça allait à l'encontre de ses instincts qui lui criaient toujours de se méfier de lui. Un homme disparaissant dans les placards mettaient toujours ses sens animal en alerte. Mais ne voulant pas perdre, Alice finit par se lever en faisant une grimace. Elle s'approcha lentement et passa maladroitement ses bras autours de Break. Celui-ci ria et lui rendit une étreinte poulpesque pour l'embêter. Alice se mit à se débattre dans les sens en criant

_Je t'ai fais ton câlin alors maintenant, lâche moi !

_Mmh... Nan !

_Lâche moi ou je te mord ! Hurla Alice.
_________________________
Voilà pour ma petite participation, je reviendrais surement =).

Hello !

Comme j'ai récupéré Internet en vacances, j'en profite pour poster un tout petit extrait :)C'est le tout début de ma fic Naruto qui avance... à une allure d'escargot...

La nuit était sombre à Suna. Seules les étoiles et la lune dispensaient leur lumière aux sentinelles qui gardaient l’entrée du village. Deux d’entre eux jouaient aux dés sans autre lumière que celle du ciel, discutant à voix basse avec leur troisième comparse qui observait distraitement le désert. Cela faisait des semaines que plus aucune attaque n’avait eu lieu de nuit, alors pourquoi pendant leur tour de garde ?

Une seule chose animait leur sujet de conversation : l’équipe ANBU qui était revenue une dizaine de minutes auparavant. Avec leurs vêtements déchirés, couverts de sable et de sang, leur démarche lasse et les bandages qui enserraient le torse et les bras de deux d’entre eux, ils avaient l’air d’avoir sacrément morflé. Seul celui en tête, leur chef selon toute vraisemblance, les avait gratifiés d’un salut énergique avant d’emprunter la passe qui menait au village. Ils ne virent pas les ombres qui se faufilaient dans le noir de la nuit et qui se glissèrent derrière eux en silence.

Un petit poème fait en 5 minutes

N'y a-t-il point d'étoile dans ce ciel noir ?
Un peu ? Non pas une seule. Dans ce satané rien.
Il n'y a que la nouvelle lune et le noir...
Temps que rien ne gâche ce moment c'est super bien...

(Si, il y a le le mot NUIT)

Intéressé Messages : 59 Date d'inscription : 03/03/2013

Yo!

Pas mal le poème!^^ En plus, tu dis que tu l'as fait rapidement...tu as du potentiel. En effet, le mot nuit apparaît bel et bien mais l'acrostiche est peu commune ici, donc on cherche pendant un moment.XP

"N'y a-t-il point d'étoile dans ce ciel noir ?
Un peu ? Non pas une seule. Dans ce satané rien.
Il n'y a que la nouvelle lune et le noir...
Temps que rien ne gâche ce moment c'est super bien..."

Merci pour le compliment Smile

Quand j'ai vu que le mot devait apparaître, j'ai tout de suite pensé à ça ^^

Amateur Messages : 18 Date d'inscription : 01/02/2013 Age : 25

Ouais , sympa le poème ^^
J'ai trouvé du premier coup, on en a fait plein en 5ème x)

Sinon, c'est pas plutôt "Tant" à la place de "Temps" !? Cool

Merci

Euh je ne crois pas car j'aurais pu dire "Du moment" ^^

Amateur Messages : 18 Date d'inscription : 01/02/2013 Age : 25

Ok, ok autant pour moi alors Smile

Naima avait la tête entre les bras et était avachie sur son livre. Il était impossible de savoir si elle écoutait ou si elle rattrapait son sommeil en retard : dès qu’il fallait travailler la Botanique, Naima était aussi énergique que si elle s’était fait piquer par une mouche tsé-tsé.

– Vous pensez qu’elle dort ? fit Al’ en tendant la main vers la Gryffondor.

– Si tu me touche, je te bouffe le bras, fit la voix étouffée de Naima.

Al’ ramena prudemment sa main vers lui. Dylan étouffa un rire, puis, ayant visiblement trouvé le passage qui l’intéressait, se mit à lire compulsivement le livre de Métamorphose de son cousin. Scorpius, lui, semblait avoir abandonné l’idée de faire son devoir de Botanique. Le menton dans les mains et le visage indéchiffrable, il regardait plutôt la petite bande de cinglés qui l’entourait.
Al’, son meilleur ami. Reg, le Serpentard refoulé. Naima, la brute exubérante. Et, à la table voisine, Dylan le sage, Chiara l’insolente Poufsouffle, et Lucy la sournoise de la bande. Le cercle des restreint des meilleurs amis des Rôdeurs.

– J’ai une idée, dit soudain l’Ankou.

C’est fou ce que cette phrase avait comme succès. Autour de lui, les réactions furent très diverses.

– Une idée ? fit Naima en ouvrant les yeux d’un coup. Du genre quoi ?

– Encore ? se récria Reg en levant les yeux de son livre. Je te préviens, s’il y a des cagoules, je ne marche pas !

– Moi si ! s’exclama Chiara.

– Une idée ? s’extasia Al’. Raconte !

– Et c’est reparti, maugréa Lucy.

– Je ne suis même pas étonné, fit Dylan d’un ton définitif sans lâcher son bouquin des yeux. Cette phrase est en passe de devenir ta devise, Scorpius.

Sans écouter ce rabat-joie, l’Ankou se pencha vers ses complices d’un air de conspirateur. Tous, même Dylan et Reg, tendirent l’oreille pour écouter la dernière trouvaille du blond.

– Alors voilà. Cette nuit, je vous propose…

Je peux toujours refaire un poème ^^

C'est quoi ton problème avec le "tu" XD ta devine ? ou ta devise ^^"

+ Cookies à vie ! + Messages : 277 Date d'inscription : 24/01/2012 Age : 30

en attendant de lire tous vos petits textes je propose un dessin, pas abouti à mon gout mais... je ne pourrais faire mieux sans ma tablette graphique.
deux version, une tout crayon, l'autre avec ajout de bic noir.

Spoiler:

Oh putain c'est superbe ! :O

Game Of Thrones

Thalia commençait à avoir les chocottes.
La nuit allait tomber plus vite qu’elle ne le pensait et, même si elle avait eu le temps de traverser la partie la plus dense de la forêt, elle se trouvait encore loin des villages qu’elle visait. Elle n’était certes plus entourée de hauts chênes dont les frondaisons lui cachaient la lumière, mais le paysage qu’elle traversait était celui d’un sous-bois. Pas beaucoup plus rassurant, avec ces buissons, ces ombres et ses arbustes qui dissimulaient autant de danger potentiels… Vol-de-Nuit était nerveuse, et Thalia avait l’impression que sa monture lui transmettait son angoisse.

A tous les coups ce bois pullule de loups, songea l’archère en jetant un coup d’œil paranoïaque derrière son épaule. A quatre pattes ou bien bipèdes, je n’ai pas envie d’en voir un pointer le bout de son museau.

Il lui restait une heure ou deux à peine avant le crépuscule. Si Vol-de-Nuit accélérait, elle avait une chance de quitter la forêt avant la nuit. Seulement, si elle se trompait de chemin, ou que la jument se blessait en trébuchant sur le sol inégal…

Thalia frémit. Avant-elle rêvé ou bien venait-elle de voir passer un éclair de fourrure grise, là, à sa droite, à tente pas à peine ? Elle se tendit, regarda autour d’elle, mais sa vision exceptionnelle d’archère ne lui permit pas de trouver le moindre poil de prédateur. Elle s’était fait peur pour rien, c’était tout…

Derrière elle, un oiseau s’envola bruyamment, et Thalia sursauta si fort sur sa selle que sa jument marqua le pas. Thalia émit un rire nerveux. Décidément, elle n’aimait pas cette forêt. Elle aurait mieux fait de s’arrêter à Salins au lieu de chercher un lieu plus isolé.
Néanmoins, sa décision était prise : hors de question de moisir dans ce bois. Elle talonna sa jument. Tandis que Vol-de-Nuit hâtait le pas, Thalia jeta un coup d’œil derrière elle, saisie d’un étrange pressentiment. Elle ne vit rien, mais elle ne put se défaire de l’étrange impression qu’elle était observée.

+ Cookies à vie ! + Messages : 277 Date d'inscription : 24/01/2012 Age : 30

merci !

Je sais pas du tout comment j'ai fait.. Je suis incapable de dessiner les hommes moi aussi...Et là ben... Il a une vraie tête ! (le corps c'est pas tout à fait ça par contre x)
(oui mon rang ! :Dhihi ! je l'aime)

Des loups bipèdes ? O.o
(J'ai l'impression qu'il n'y a que toi qui postes des textes Ywena... x)

________________

EDIT d'Ywëna : Les loups bipèdes sont les bandits et prédateurs humains en tout genre ^^

Si je te donne une image et des indications en plus, tu pourrais me faire un dessin ? S'iiiiiiiiiiil teeeeeeeeeeeeee plaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit !!!!!!!!!!!

Première rencontre entre Mégane et la Forêt Interdite !
Ca se place lorsqu'elle est en cinquième année, et que Sirius, James et Peter suivent Pomfresh et Rémus pour voir où disparait leur mystérieux ami à chaque pleine lune.

---

Mégane était aux aguets, tendue. Elle n'aurait pas du être là et elle le savait. La Forêt Interdite n'était pas appelée "interdite" pour rien, il y avait un tas de bestioles dangereuses là-dedans. Une fois, par curiosité, elle avait cherché (notamment dans "l'Histoire de Poudlard") quelles sortes de monstres elle abritait. A la description de certaines (des araignées. Géantes. Au secours!), elle avait immédiatement refermé ses bouquins et s'était jurée de ne jamais aller là-bas. Elle était une élève de Serdaigle studieuse et trouillarde, pas une Gryffondor sans instinct de survie !

Elle n'avait jamais, JAMAIS, imaginé devoir passer de la théorie à la pratique. Surtout de nuit. Une pleine lune (tout le monde savait que c'était à la pleine lune que les monstres s'agitaient le plus). Tout ça à cause de l'autre tête brulée.

Dieu qu'elle haïssait son débile de cousin à cet instant !

Bon, c'était elle qui avait voulu le suivre. Mais c'était la faute de Sirius et ses amis, d'abord ! Elle ne voulait pas qu'ils écopent d'une (nouvelle) retenue, et elle l'avait vu lui, Potter et Pettigrow descendre furtivement les escaliers. Cependant, le temps de se rendre dans le hall d'entrée, ils avaient disparu. Elle avait été voir dans le parc mais n'avait rien vu. Elle s'apprêtait à rentrer quand des éclats de voix lui étaient parvenus. Des abords de la forêt. Elle avait alors pris son courage à deux mains et s'était avancée dans cette direction. Pour les reperdre encore. Foutus sales gosses !

Et maintenant, elle était paumée au milieu des bois, sombres et pleins de craquements inquétants ! A chaque fois qu'elle entendait un bruit, elle sursautait et brandissait sa baguette magique, le coeur au bord des lèvres (pitié, pas les araignées, pas les araignées, pitié, pitié !).

Mégane tira sa robe des ronces dans lesquelles elle était prise et s'arrêta. Elle s'était déjà prise dans ce fourré. D'ailleurs, il y avait encore un bout de sa robe accrochée. Elle tournait en rond. Elle était perdue. Elle ne savait même plus dans quelle direction Poudlard se trouvait ! Tout ce qu'elle souhaitait, maintenant, c'était pouvoir crier "Accio chateau !" et se réfugier dans son lit, et tant pis pour son cousin ! Il n'avait qu'à se faire bouffer par les sombrals !

- Mégane ?

La jeune fille poussa littéralement un hurlement en sursautant d'un bond mètre et fit volte-face, prête à lancer un sort. Devant elle, les mains devant lui pour montrer qu'il était désarmé, Sirius la regardait bizarrement.

- Est-ce que ça va ?

- Toi... Espèce d'imbécile... Je... Je... Ouin ! Tu m'as fait peur !!

Elle s'effondra dans ses bras en larmes. Elle avait eu assez peur comme ça pour les cinquante prochaines années. Elle voulait rentrer dans son dortoir, maintenant !

Alors pour mon retour j'ai décidé de me lancer - enfin - dans vos petits challenge... Je vais donc commencer timidement par un extrait d'une de mes fiction (vivre par procuration) :

-o-o-o-o-o-o-

Alors que le paysage se mouvait lentement pour laisser place au ciel sombre d’une nuit d’automne, une silhouette se découpait en haut de la colline. Immobile telle une statue de pierre, seul le mouvement presque imperceptible de sa chevelure flottant au vent trahissait la véritable nature de cette figure.
De longs cheveux blonds presque blancs, une carrure plutôt fine pour un homme et le visage fermé : Lucius Malfoy observait silencieusement une immense bâtisse. Il n’eut aucune réaction quand un corbeau quitta son perchoir sur le toit du Manoir, et il n’en eut pas plus lorsqu’un léger bruissement de cape vint troubler le silence de la nuit.
Le nouveau venu portait la même robe sombre que l'homme immobile, mais ses cheveux étaient tout l’opposé de l’aristocrate : noirs et emmêlés, trahissant son manque de soin.
Lucius ne prit pas la peine de vérifier l’identité du visiteur, il savait qu’il ne pouvait s’agir que de Severus. Ce dernier se plaça aux côtés de son ami, toujours sans prononcer un mot. Il savait ce qui se tramait dans l’esprit de celui-ci.
Le temps s'écoula lentement et le froid devenait de plus en plus mordant. Lucius ferma les yeux, laissant le film de sa vie défiler sur ses paupières close, puis lentement il laissa les mots s'échapper de sa gorge presque avec douleur.
- Je pensais réussir à les apercevoir.
À nouveau le silence, le jeune père rouvrit les yeux et porta son attention sur son interlocuteur qui n'avait toujours pas prononcé le moindre mot.
- J’ai bêtement cru que cette vieille folle me laisserait saluer mes fils, précisa Lucius de crainte que Severus n'ait pas compris le sujet de leur conversation.
- Les Rosier font partis des plus extrémistes des Sang-Purs… Et on peut dire que Druella fait plus qu’honneur à sa famille, énonça le maître des Potions sur un ton neutre.
- Je le sais.
Le visage de Lucius s’assombrit en prononçant ces mots puis les deux hommes transplanèrent, replongeant la colline dans son éternelle solitude.

-o-o-o-o-o-

Je l'ai quelque peu modifié pour le bien du challenge (si non c'était un peu trop court... quoique ce n'est pas très long là non plus orz)
Voilà j'espère que ça vous plaira !

» Mot spécial MOIS D'AOÛT : Positif [Terminé]
» Mot spécial MOIS D'AOÛT : Bassin [Terminé]
» Mot du 2 Juillet au 16 Juillet : Luxe [Terminé]
» Mot du 13 juillet au 28 juillet : Framboise [Terminé]
» Mot du 15 Juin au 1° Juillet : Forêt [Terminé]