Mot du 27 Avril au 11 Mai : Équilibre [Terminé]

ÉQUILIBRE

Intéressé Messages : 59 Date d'inscription : 03/03/2013

Yo!

Je poste le premier texte!XP

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Il était le génie par excellence des Uchiwa. On attendait de lui qu'il se marie et surtout qu'il ait une descendance, un garçon de préférence. Le conseil du clan lui avait déjà parlé et donné une liste des femmes soigneusement choisies pour lui. Cela lui avait arraché un sourire amère. Il se sentait comme les étalons purs-sang dont les éleveurs se disputaient les saillis.

Et puis un enfant? Saurait-il ne serait-ce que s'en occuper correctement? Son propre père lui avait été arraché par la guerre. Il ne savait pas comment on faisait et quand il voyait comment le père de Fugaku agissait avec son fils, il n'avait clairement pas envie qu'il se passe la même chose entre lui et son futur enfant.

Il était penché sur son balcon quand un rire cristallin lui fit relever la tête. Les étoiles était déjà bien installées sur leur velours bleu foncé. Pourtant, dans la maison voisine à la sienne, la lumière de la chambre de la petite Mikoto était encore allumée. Après tout, pour lui, à presque dix-huit ans, il la considérait encore comme une petite fille.

Il entendait trois voix différentes. Il y avait celle de sa jeune cousine bien sûr ainsi que celle de la petite Uzumaki mais surtout...surtout celle si claire de la fébrile princesse aux yeux de nacre.
Kahina et lui s'aimaient d'un amour aussi profond que sincère. Ainsi, ils enfreignaient la loi a plus fondamentale de leurs clans respectifs. Cependant, comment maintenir un bon équilibre entre devoir et sentiments quand ces derniers leurs déchiraient les entrailles à la simple vue de l'autre?

– Si j'étais un tueur en série mon nom serait "le suspense", comme ça mes victimes diraient "oh non le suspense est en train de me tuer" et on rigolerait tous les deux juste avant que je les tue.

Owen Pritchard leva lentement les yeux de son bouquin et fixa l’Ankou Malefoy d’un air incrédule avant de déclarer :

– Non mais ça va pas mieux, toi.

L’Ankou, qui était en train de finir le Trône de Fer, n’avait même pas levé la tête pour énoncer sa nouvelle résolution, et ne quitta pas on plus sa page du regard pour s’exclamer avec véhémence :

– Les gens sous-estiment le suspense ! Je peux pas attendre pour avoir le prochain passage avec Arya, bordel de fraise, c’est une torture !

– Arrête de jurer avec des parfums de glace, soupira Al’ en levant les yeux de son roman.

– … Tu le fais aussi.

– Oui. Raison de plus ! On a été contaminés par Dylan et il faut qu’on retrouve notre équilibre mental !

– Quel équilibre mental ? railla Gareth.

Plusieurs rires approbateurs parcoururent la salle commue des Serpentards, et plus précisément le coin près de la cheminée où la promotion 2017 était rassemblée. Lucy se vernissais les ongles tout lisant son manuel de Métamorphose dont les pages se tournaient toutes seules, Jo était plongé dans sa dissertation de Potions, Melinda et Flora s’entraînaient à jeter le sortilège d’Attraction à un coussin qu’elles se jetaient entre elles, Owen lisait un magazine de Quidditch, Gareth gribouillait dans les marges de son manuel de Divination, et Al’ relisait le dernier tome du Pacte des Marchombres.

J'ai fais un rêve... Non c'est pas le discours de Martin Luther King, laissez moi finir, où Khan est aussi un Winter Soldier même s'il a été congelé moins longtemps que Bucky. Mais il a le cerveau tout aussi retourné et a eut droit à un coup de sérum au même titre que Bucky. En faite, j'ai plus l'impression d'utiliser mon Khan de Scalpel que le vrai Khan... Et comme ça m'éclatait, j'ai même donné un pseudo à Khan, c'est "Frost". Donc pour résumer un peu la situation, Bucky et Khan sont mit en "stand-by" par les gars qui les dirigent et devront dès la première heures accomplir leur mission.
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Enfermé dans sa "chambre" avec l'autre soldat, Bucky était allongé parfaitement droit sur son lit, la fine couverture remonté jusqu'à son visage.

Il était gelé.

D'habitude, ces missions ne lui laissaient pas le temps de dormir. Et une fois qu'elles étaient terminées, ses chefs vérifiaient juste que tout était en ordre avant de le remettre dans son caisson de cryogénie. Mais ça n'empêchait pas que le Soldat de l'Hiver avait tout le temps froid. Il n'y a bien qu'au cœur de l'action que son sang se réchauffait enfin. Le brun soupira presque imperceptiblement et tira un peu plus la couverture sur lui. Et c'était bien ça le problème. Allongé dans cette pièce à ne rien avoir à faire d'autre que dormir, le froid perpétuel qu'il ressentait ne se réveillait que de plus belle. Bucky pencha légèrement la tête sur le côté, jetant un coup d’œil à l'autre soldat. Bien malgré lui, il fut surpris de voir Frost couché en position fœtale. Remarquer un tel détail n'avait aucun intérêt et pourtant, Bucky ne pouvait s'empêcher de trouver que, pour un soldat, c'était une position curieuse.

_Tu as froid ?

Bucky cligna des yeux, surpris par la question. Il fixa à nouveau son regard sur Khan, trouvant assez facilement les yeux de l'autre soldat malgré le manque de luminosité dans la pièce. Frost le fixait sans expression apparente et pendant un moment, le soldat de l'Hiver ne sut pas comment répondre à la question. Bucky finit par hocher la tête d'un mouvement sec. C'était vrai, il était gelé. Il se passa quelque secondes avant que Khan ne se leve lentement et attrape presque méthodiquement sa couverture. Il s'approcha du lit de Bucky, qui se redressa aussitôt en voyant l'autre arriver. Le Soldat de l'Hiver fixa Frost avec une pointe de menace, tout le corps en alerte, mais fut à nouveau surprit quand Khan se contenta de déplier sa couverture par dessus celle de Bucky. Il retourna ensuite en silence vers son propre lit et le soldat de l'Hiver sentit les mots s'échapper de ses lèvres sans qu'il ne puisse les empêcher.

_Et toi ?

Sa voix était rauque, le faisant légèrement grimacer. Depuis quand n'avait-il pas parler ? Le Winter Soldier n'arrivait plus à se rappeler... C'était tellement exceptionnel pour lui de pouvoir parler s'il avait envie. Mais il faut dire que la situation en elle-même était exceptionnelle. Cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas retrouver à quelqu'un qui n'était pas là pour lui donner des ordres. C'est dans ces moments que le fragile équilibre entre sa conscience et sa soumission mécanique vacillait.

_Je ne sens plus les températures. Se contenta de répondre Frost en se rallongeant.

Et c'était vrai. Les scientifiques avaient tellement joué avec ses terminaisons nerveuses que, froid ou chaud, ça ne faisait plus aucune différence. Khan ramena ses genoux contre sa poitrine, poings repliés vers son visage. Quand il avait l'occasion de pouvoir dormir hors de son tube de cryogénie, Khan refusait de s'allonger raide comme une planche. Et c'était la position la plus éloigné qu'il avait trouvé de celle qu'il était forcé de prendre. Bucky s'enroula un peu plus dans son nouveau cocon de chaleur ( même si deux petites couvertures étaient encore loin d'être suffisante). Il hésita -depuis combien de temps n'avait-il pas hésiter ? - avant de murmurer:

_Merci...

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Bon par contre j'ai changé par rapport à mon rêve parce que normalement, Khan se fout dans le lit de Bucky, le prend dans ses bras et ils s'endorment comme ça ( ... C'est complètement OCC et trop mignon à imaginer en faite).

Les Chasseurs avaient été créés, à la base, pour maintenir le fragile équilibre entre humains et loups-garous, après la création des premiers territoires réservés aux lycanthropes. Les Chasseurs devaient s’assurer que les loups-garous ne quittaient pas leur territoire les nuits de pleine lune. Il y avait une barrière magique, mais elle avait ses faiblesses, ses failles, ses trous. C’était normal. Aucune protection ne pouvait rendre hermétique une région de la taille de l’Irlande du Nord sans briller comme un phare, et c’était très mauvais pour le Secret Magique de faire briller des arc-en-ciel autour de ce que les Moldus prenaient pour un parc naturel dans l’Oural, une vallée peu accueillante de Sibérie, ou une région déserte de Yakoutie.
Alors il y avait des gardiens chargés de patrouiller autour dudit parc lors des pleines lunes, et si un loup-garou s’approchait des frontières et trouvait une faille, les Chasseurs le renvoyaient à la niche. Ou le tuait quand l’animal était trop féroce.

Et ensuite, quand la pleine lune était finie, les Chasseurs abaissaient la barrière magique et ramenaient les éventuelles dépouilles au village des loups-garous, aidaient à les identifier, et portaient le deuil avec les autres lycanthropes. Ils soignaient les blessés, réconfortaient les angoissés. Et, en attendant la nouvelle pleine lune, ils se mêlaient aux villageois de cet endroit particulier. Ils veillaient à ce que les sorciers les traitent bien, à ce que le commerce soit juste. Un peu comme des gardiens de la paix.

Parfois le Ministère faisait face à une créature inconnue, à un individu dangereux et sauvage. Alors les Chasseurs se mêlaient aux Aurors pour faire face à la menace. Gardiens, tueurs, mercenaires, employés du Ministère, soldats et protecteurs, ils avaient un rôle difficilement définissable. Mais une chose était sûre, ils revenaient toujours aux villages des loups-garous.

Astrid avait été fascinée par ses gens spéciaux et sans doute fous. Mais elle était la fille de Mikhaïl Koenig, la sœur de Lévine Koenig, et elle ne pouvait pas filer et s’engager chez les cinglés comme ça. Elle avait suivit les règles et avait cherché à bosser avec des loups-garous, mais sans affoler sa famille. Elle était douée, elle était forte et elle avait du culot, alors, à dix-neuf ans, elle était officiellement devenue Officier de Liaison au Ministère, section loups-garous.
Mais ce titre sonnait creux. Elle avait commencé son travail dans des bureaux mais s’était ennuyée, alors elle était allée voir comment ça se passait sur le terrain et n’en était jamais repartie. Elle avait alors dix-neuf ans, six mois et deux semaines. Elle savait avoir trouvé sa voie.

Elle avait commencé en tant que squatteuse, traînant dans les pattes des Chasseurs qui avaient plus d’une fois essayé de la chasser. Mais Astrid revenait toujours, bavardait avec les loups-garous du village, et s’imposait. Au bout de quelques mois, les Chasseurs avaient renoncés à se débarrasser d’elle. Et puis, Astrid n’était pas une empotée, et participait aux entraînements des quelques recrues avec des résultats assez impressionnants.
A vingt ans Astrid avait finalement eu le droit de devenir Apprentie, et l’avait annoncé à sa famille, ce qui avait entraîné une dispute aussi mémorable que retentissante. Mais comme retenir Astrid était plus difficile encore que de brider un cheval fou, son père l’avait laissée faire. Astrid avait continué à traîner avec les Chasseurs, à combattre lors de la pleine lune et à s’exercer le reste du temps. Elle avait toujours son job d’Officier de Liaison et le salaire qu’il y avait avec, mais elle déléguait le boulot à des stagiaires qu’elle ne supervisait que vaguement. Elle adorait sa vie.

Comme cela fait longtemps que je n'ai plus rien posté, voici un (tout) petit truc réalisé à la va-vite. C'est le retour de Stéphane, mon OC de Heroes Smile

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Stephane passa la porte et se tourna vers la fille assise sur l'un des bureaux de la classe.

- Rémi ! s'exclama-t-elle en sautant sur ses deux pieds.

- Bonjour Louise !

Pour elle, il était Rémi, le charmant nouveau transféré de Zurich, craquant avec ses fossettes et son air un peu timide. Il discuta un long moment avec elle et, après lui avoir demandé de le rejoindre après les cours, s'en alla.

Il avait cours de science à présent. Avec Marie-Christine. Il rentra dans une classe vide, et son visage s'allongea. Ses cheveux se raccourcirent, devinrent d'un blond cendré, et il perdit quelques centimètres. Puis, il ressortit nonchalamment et se dirigea vers le labo.

Tout n'était qu'une question d'équilibre. Chaque jour, il allait et venait, jonglant entre de nombreuses identités. Le joueur de foot, le nouvel arrivé, le camarade de classe, peu lui importait. Tout ce qui comptait, c'était que les gens le voyaient à présent. Certains le saluaient même plusieurs fois par jour, sous ses différentes apparences. C'était mieux que tout ce qu'il aurait pu imaginer.

Et puis, le soir, il rentrait chez lui sous l'apparence gringalette de Stéphane. Le même Stéphane qui recevait depuis quelques temps des lettres du lycée, pour savoir où il était passé. Heureusement, ses parents occupés ne les voyaient jamais - il rentrait toujours avant eux. Ils n'étaient pas non plus au courant des deux convocations de parents qui avaient déjà eu lieu, et auxquelles Stéphane c'était rendu sous l'apparence de son père.

Mais Stéphane se moquait de tout ça, des convocations, des lettres d'avertissements, de tout. Il avait ce qu'il avait toujours voulu. Et peu importe si Marco lui envoyait souvent des SMS pour savoir où il avait disparu. Ça ne comptait pas. Il pouvait faire ce qu'il voulait, être qui il voulait. Et ça, ça n'avait pas de prix. Et tant pis si, parfois, il se demandait qui il était réellement. Après tout, cette pensée disparaissait bien vite et Rémi, Thomas ou Daniel reprenait tranquillement son chemin.

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