Mot du 8 au 23 Janvier : Café [Terminé]

CAFÉ

– A force de mettre tes fringues partout chez moi il va te falloir une chambre.

– Paie-moi un verre d’abord, blagua Alyssa.

– Ça fait deux ans que je paie tes verres.

– Tu peux faire apparaître des billets !

Astrid ouvrit la bouche, considéra l’argument, puis haussa les épaules :

– Pas faux.

Elles ne firent rien de très extraordinaire en Floride, mis à part suivre un joueur de foot avec un ego de la taille du Texas et une nette tendance à brutaliser les plus petits que lui, afin de lui donner une voix de aigu de fille et de replacer tous ses caleçons virils par de la lingerie rose. A vrai dire le seul truc notable de leur voyage fut sans doute cette brève conversation à propos de tout ce qu’Alyssa laissait perpétuellement chez l’Illusionniste, parce que trois jours plus tard, Astrid avait acheté un clic-clac et deux grands placard pour une des nombreuses pièces inutilisées de la maison (enfin, transformées en bureaux, bibliothèques, ou débarras, ce qui revenait au même), et à partir de ce jour, Alyssa y rangea ses vêtements.

– En fait elle a emménagé, résuma Gabriel en débarquant un après-midi pour voir la démone sortir de sa chambre en bâillant pour aller prendre une douche.

– Pas du tout ! protesta Astrid. Elle vit toujours chez Leo !

– Epargne-moi ta mauvaise foi, le mensonge est un péché, s’amusa Gabriel.

Il s’assit à la table de la cuisine, en face d’Astrid qui recouvrait une tranche de brioche d’une épaisse couche de confiture à la framboise, et son sourire disparu. Intriguée, Astrid leva les yeux vers lui, et son frère déclara ave gravité :

– J’espère que tu sais que si un ange ou un démon découvre le pot aux roses, ça va chauffer. Tu vas à l’encontre de toutes les lois. Ce n’est plus la Chute que tu risques à ce point-là, mais l’épée de Raphael…

Astrid haussa les épaules, feignant la nonchalance.

– Ça ira. Et puis, j’ai toujours eu horreur des règles. Tellement ennuyeux. Un peu de café ?

Faudra vraiment marier Astrid et Alyssa à force xD. Pour moi voilà un petit passage du nouveau chapitre de Yaoi World que je suis en train d'écrire. Dans le dernier chapitre, Raiu à perdu ses pouvoirs donc pour l'instant elle est coincée sur Terre donc elle est obligée de reprendre le cour de sa vie normale. A savoir, aller à la fac X).

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Honnêtement, Ayame n'avait aucune d'idée de la manière dont Raiu pourrait revenir sur Imyndum. Elle avait beau avoir une chance de malade, Raiu n'était qu'une humaine et ne pouvait pas non plus faire l'impossible...

Alors que Eridan soumettait d'autres idées pour lutter contre ses attaques, la déesse de Yaoi World se demanda ce que pouvait bien faire Raiu toute seule sur Vakna.

Probablement quelque chose d'inconsidéré la connaissant.

OoOoOo

_Je vais commettre un meurtre. Chuchotais-je soudain.

_Ca faisait longtemps... Soupira Lou avant de tourner la tête vers moi. Tu peux vraiment plus encadrer les réflexions de Casmer ?

Je secouais la tête et jeta un regard mauvais au chargé de TD qui venait de terminer sa remarque désobligeante sur le travail d'une élève qu'il avait interrogé. Ce type était tellement sévère que presque aucun étudiant ne se portait volontaire pour participer. Et encore, des chargés de TD sévère j'en avais eut et honnêtement, quand la sévérité était justifié, cela ne me posait pas plus de problème que ça. Mais Casmer, chargé de TD de droit pénal de mon groupe, était rabaissant, presque méchant et il donnait l'impression de n'avoir aucune envie d'être là. Là preuve en était la tasse de café qu'il terminait tranquillement tout en faisant cours.

J'avais entendu un prof dire une fois dans le couloir à des premières années « Certains sont là pour vous aider, d'autres pour vous enfoncez, battez vous ». Une chose est sure, Casmer faisait partie de la deuxième catégorie.

_Ah quoi tu penses ? Finit par me chuchoter Lou en voyant que je ne notais plus la correction du prof.

_Je me demande si j'arriverais à tuer ce connard de prof avec mon stylo bille. Répondis-je honnêtement, le dit stylo serrait dans ma main.

Lou me jeta un coup d’œil avant de regarder le chargé de TD et de hausser les épaules.

_Vise la gorge soit sous la pomme d’Adam soit en plein dans la jugulaire. Fit-elle en reprenant ses notes. Si tu vises le cœur et que t'as pas assez de force, le stylo passera pas la cage thoraxique et y a des chances pour qu'il te casse dans les mains.

_ … Comment tu sais ça ?

_Je regarde beaucoup la télé.

Certes... Mes amis sont tous barges de toute façon.
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La conversation avec le stylo vient de moi et Ywëna même si, en l’occurrence, c'est moi qui est expliqué comment tuer quelqu'un avec un stylo xD.

Très belle leçon de tuerie avec un stylo Yamane mouahahaha je prends des notes. Sinon, belles histoires à vous ^-^

Ce qui va suivre sort tout droit de mon esprit. Bon, je ne sais pas trop ce que vous allez en penser. Let's go!

J'étais complètement morte.
Je me balançais au rythme des cous de freins et des virages que prenait mon bus, comme un pantin (ou une bourrée, au choix). J'aurais peut-être dû me tenir plus fort à la barre plutôt que de m'autoriser une sieste debout, ça m'aurait évité de tomber sur le passager derrière moi qui, par chance, était une connaissance. Et même si cette connaissance n'était pas des plus commodes, je continuais à dire "par chance" parce que je n'étais pas tombée sur une vieille dame à qui j'aurais pu casser un tas de truc et qui aurait sûrement essayé de me taper avec son sac à main. Comment ça "on ne voit ça que dans les dessins animés"? Bref. Ma connaissance - un garçon bien trop attaché à son physique pour voir ce qui était vraiment important dans la vie - me sermonna et me fit remarquer que je n'étais pas un poids plume. Et toi avec tes muscles, tu te crois léger peut-être? J'ignorais sa remarque et me redressai :

- Tu es un excellent coussin. Merci.

- Tu te crois drôle?

- Je te remercie, ne m'agresse pas Ken!

- Je ne m'appelle pas Ken mais Damien. Appelle moi normalement, je fais la même chose avec toi Kryzia!

Je tournai la tête, un sourire satisfait collé sur la figure.
Il continua à me presser un moment pour que je lui adresse la parole. Ce que je fis plus tard. On descendit la rue ensemble, parlant de tout et n'importe quoi. Surtout de moi en fait. Je l'intriguais. Depuis que j'avais dit que les rainures du bois de ma table formait une tête de crapaud, il voulait savoir de quelle planète je venais. Je suis Saturnienne, mon secret est dévoilé. Une Saturnienne fan de Platon au point de débattre dessus en philo. Dommage que la vérité ne soit pas aussi extravagante que ça.
Je montais en philo seule, Damien m'avait abandonnée.
J'étais encore plus morte que dans le bus. Les cinq étages achevaient quiconque était trop faible. La philo allait m'enterrait...

Le calme du couloir fut vite rompu par le remue ménage des terminales au comportement de sixièmes. Comme quoi, il existait bien un moment où on ne grandissait plus.
On nous fit entrer. Tout était flou pour moi.
Je sortis mon cours et une feuille de dessin et m'affalais sur ma table.

- J'en ai déjà marre. Je ne tiendrais pas les deux heures, dis-je.

- T'as l'air d'un zombie ma vieille, me lanças ma voisine, pimpante comme une fleur au printemps

- Normal, je suis un zombie.

- Tu devrais faire comme moi : prendre du café.

- Au risque de finir comme le prof d'histoire et tarée comme toi? Hors de question. En plus, on dirait du jus de chaussettes et ça pue, grommelais-je

- Gamine, me balança-t-elle

- Le jus d'orange c'est bien tu sais. Les vitamines ressourcent.

- Oui, ses effets revigorants se lisent sur ton visage, se moqua-t-elle

- Vilaine, dis-je en lui dessinant un cœur sur son cours

- Les filles! On arrête les bavardages, je n'entends pas Mathieu, nous réprimanda notre professeur.

On se tut. Il put écouter Mathieu et brisa ses arguments dans la foulée. Tout ça pour ça.
Avec ou sans café, ma voisine finit dans le même état larvaire que moi cinq minutes après. Comme quoi, la boisson ne fait pas tout.

café

Quelques faits inintéressants sur les Malefoy

zappé

Narcissa songeait parfois à Regulus, son cousin préféré, timide et vaillant et si terriblement brave, dont Harry lui avait raconté le véritable sort, un soir alors qu’ils dînaient chez elle.

Narcissa aurait voulu traiter Regulus d’idiot, mais elle savait qu’elle se serait menti à elle-même. Regulus n’avait pas été un Gryffondor, il n’agissait pas de façon téméraire et imprudente. Il avait juste pensé très sérieusement à propos de pourquoi son elfe devrait être forcé à mourir dans cette grotte. Et il avait réalisé, toute ambition mise de côté, qu’il n’y avait juste aucune justification à ça.

Les gens disaient que c’était les Gryffondor les héros plein d’abnégation, mais Regulus était la preuve parfaite du contraire. Son courage à lui était celui d’un Serpentard. Ce n’était pas téméraire ou brutal, c’était intelligent. Les instructions de Regulus empêchaient complètement Kreattur de se sacrifier pour lui, et Regulus n’avait pas hésité une seconde, parce que c’était la bonne chose à faire. Il savait, bien sûr, que ça allait anéantir Kreattur : mais il savait aussi que c’était son choix de mourir et qu’il ne pouvait pas passer ce fardeau à son elfe. Ça, c’était le courage d’un Serpentard. Un courage né du calcul, de la connaissance des émotions des autres, et de la capacité de mettre ses propres sentiments de côté pour protéger ceux qu’on aimait.

Regulus avait organisé son plan avec beaucoup de soin, réalisait Narcissa. Il savait qu’il devait prendre ce médaillon, il savait qu’il allait en mourir : et il avait tout planifié pour qu’il n’y ait aucune faille : et il savait que le succès de cette mission voulait aussi dire que personne ne saurait jamais.

Il avait juste laissé un mot pour que Voldemort sache que c’était lui (un mot dont les lettres étaient souples et élégantes, sans traces de peur, et Narcissa savait que Regulus avait les mains qui tremblotaient avant de simple examens, alors comment avait-il fait pour que ce message ne soit pas écrit en lettres tremblantes ? Et elle aurait préféré ne pas se poser la question, car elle savait à présent Regulus avait écrit billet après billet jusqu’à ce que sa main cesse de trembler que son message ne montre aucune trace de peur). Regulus ne recherchait aucune gloire. Il avait le courage d’un serpent. Ce n’était pas une question de renommée, il ne voulait pas narguer quiconque : c’était une vengeance froide et calculée. L’héritage qui laissait Regulus dans ce monde n’était pas aussi important, à ses yeux, que la chute du Seigneur des Ténèbres.
Il avait pesé ses options avec beaucoup de soin. Il avait tout calculé : il ne s’était pas précipité vers la mort, défendant quelqu’un d’autre, comme son frère : il ne savait même pas si sa mission allait succéder sur le long terme : mais il l’avait fait quand même.

– Le courage ce n’est pas l’absence de peur mais le choix de protéger quelque chose de plus important, fit sentencieusement Harry.

Narcissa le regarda par-dessus sa tasse de café et retint un sourire un peu amer. Harry Potter possédait ce courage-là lui aussi. Quand il avait traversé la Forêt Interdite, se dirigeant vers son trépas avec une certitude absolue et terrifiante, il avait du envier les morts de ses parents. Ils avaient agit dans fièvre du moment, pour protéger quelqu’un de cher : comme des Gryffondor. Lui, il avait du marcher seul et lentement vers sa propre mort.
Et Narcissa songeait qu’Harry Potter avait fait quasiment la même chose que Regulus, à presque le même âge (Regulus n’avait pas encore dix-neuf ans, Harry pas encore dix-huit, quand ils avaient avancé vers leur propre trépas). Et leurs marches vers la mort avaient été désagréablement semblables : les yeux grands ouverts, concentrés sur la tâche à accomplir, mesurant leurs respirations, et sachant qu’ils allaient mourir.

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