Mot du 11 mars au 26 mars : Instrument

Bonjour/bonsoir/bon après-midi tout le monde ! Z’êtes prêts mes kiwis ? Alors c’est parti pour le nouveau mot de la quinzaine…
 
Le mot choisi comme thème pour cette quinzaine est le mot :
 

 

N'oubliez pas : si vous écrivez, ça sera un drabble (court texte dans lequel ce mot doit apparaitre ). Taille minimum : 300 mots. Taille maximum : deux pages Word (oui comme ça c’est souple comme limite). Si vous dessinez... Ben, faites comme vous voudrez.
 

Amusez-vous !

Prem's ! Pas de déprime pour une fois, Ywëna tu vas être contente ! Alors je vous propose un extrait de mon nouveau chapitre de Yaoi World ( toujours en cours d'écriture) et pour le contexte, si je vous avez lu mes précédents challenge, vous savez que Raiu est coincée sur Terre car ses pouvoirs sont en panne alors elle a pété un cable en cour de TD. Alors voilà un extrait où elle parle avec son cousin par téléphone.
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_C'est pas ma faute si j'attire les cinglés. Répondis-je, outré.

_T'es un aimant un problème, forcément que tu attires les cinglés. Rétorqua mon cousin d'un ton docte.

_Vu mon coup de cet après-midi, je pense que tu as raison...

Cela fit rire Guillaume avant que je n'entende soudain un un très élégant :

_OH BORDEL !

_Quoi ? ! Répondis-je en sursautant avec tout l'esprit de la proie qui me caractérisait.

J'ai l'instinct animal particulièrement développé. Attention, pas l'instinct du prédateur comme le loup ou le tigre. Non se serait bien trop classe... Vous vous doutez donc bien que ce n'est pas mon cas. Moi, j'ai l'instinct de la proie: celui de la petite sourire toujours à l’affût du danger. Alors oui, cela ne se ressent pas du tout à Imyndum tout simplement parce que je sais que, peu importe les imbécillités que je fais là bas, je ne peux pas mourir. Dans le monde réel c'est tout autre chose.

Dans le monde réel, je suis celle qui va toujours faire en sorte de se mettre en bout de rangée quand on doit s'asseoir en TD ou au cinéma. Je suis celle qui tourne la tête dans tous les sens comme une foutue chouette au moindre bruit. Je suis celle qui se cache pour qu'on ne la voie pas plus que nécessaire ( je suis une grand experte en TD ). Bref, Lou pourra en témoigner, j'ai une légère tendance à vouloir me faire oublier en règle générale.

… En faite j'ai quasiment une autre personnalité à Yaoi World. J'ai toujours mon instinct de proie mais il est quasiment anéantis par un sens aiguë de la stupidité et de l'inconscience. Je vous jure, se seront les instruments de ma perte ! Non, je ne suis pas DU TOUT en train de dramatiser.

_Je suis en retard ! S’écria Guillaume. J'ai loupé l'heure avec tes bêtises !

_Hey ! C'est pas parce qu'on parle que c'est forcément de ma faute ! Répondis-je avec surprise.

_Si c'est de ta faute !

_Mais pourquoi ? !

_Parce que je suis pétris de mauvaise foi, tu devrais le savoir depuis le temps ! S’écria mon cousin.

Je l'entendais courir dans sa chambre et il devrait probablement essayé de mettre ses chaussures d'une main car je l'entendais grommeler contre ses lacets.

_Tu vas où ? Demandais-je.

_On est jeudi, j'ai cour de théâtre à partir de 19h et c'est à quasiment vingt minute de chez moi !

Je jetais un coup d’œil à mon réveil et vit qu'il était 18h45... Une chose est sure, il allait arriver en retard. Il pourrait peut-être arriver à l'heure mais ça impliquerait griller les limitations de vitesses et éventuellement prendre quelque feu orange à la limite du rouge et éventuellement écraser un ou deux passants traversant sur le passage piéton.

Quoique non, percutez les gens sa bousille le pare-brise et en plus ça ralentit... Et là c'est le moment où je me sens obligé de vous dire que ce n'est pas du vécue !

En tout, savoir que Guillaume avait eut son permis le mois dernier était une certaine source d'inquiétude pour moi. Son père lui avait préter leur deuxième voiture et du coup, mon cousin est officiellement un futur danger au volant.

Je lui donne trois semaine avant qu'il ne se fasse retirer son permis.

_Fais attention sur la route. Chantonnais-je alors que j'entendais teinter les clés de sa voiture contre ce qui m'apparaitra plus tard comme un cendrier recycler par mon cousin.

_Ouais. Marmonna-t-il. Merci, mais je sais très bien que tu penses que je vais perdre mon permis à cause d'une connerie avant toi.

J'eu un large sourire alors que je minaudais:

_Mon cher Guigui, tu lis dans mes pensées nous sommes dans une osmose parfaite.

_Ferme ta gueule.

_Moi aussi je t'aime. Conclus-je alors qu'il ricanait avant de me laisser avec un « A plus ! »

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Voilà !

ET voilà ma participation ! Yvariel et Estë, incarnations elfiques d'Astrid et ALyssa dans le monde du Hobbit, se font la malle de la forêt de Thranduil pour aller chatouiller la dragon. Et du coup Yvariel, qui est capitaine de la garde, culpabilise un peu peu d'abandonner son souverain (elle craque pour ses cheveux, oui oui).
AH et Isil est une elfe super-chiante qui colle à Estë comme la puanteur au derrière d'un phacochère x)


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– Non, mais je serai plus rassurée sil on laissiat un mot au roi, qu'il sache où on est. C’est un alcoolo et je serai éternellement vexée qu’il ait refusé de me laisser lui faire des tresses, mais c’est mon roi, quand même, et il s’inquiète du sort de son peuple.

– … Tu as essayé de faire des tresses au roi ?

Yvariel abandonna le harnachement de son cheval et jeta un regard navré à Estë :

– Je te déballe tout un discours sur la sensibilité et l’altruisme de mon souverain et tout ce que tu retiens c’est des considérations esthétiques ?

– Je suis en train d’essayer d’imaginer sa majesté Thranduil avec des tresses, rétorqua Estë. Et laisse-moi te dire que c’est une image très perturbante. C’était quoi le contexte ? Y avait beaucoup d’alcool impliqué ?

Yvariel esquissa un large sourire. A vrai dire, il y avait tellement d’alcool impliqué que Legolas c’était endormi tout nu au milieu d’un concours de tir à l’arc improvisé, et qu’Yvariel lui avait joyeusement dessiné des pénis d’orcs sur tout le visage. Tauriel avait été retrouvée sur un radeau à mi-chemin de Laketown sans aucune idée de comment elle était arrivée là, et quelqu’un avait teint les cheveux d’Halgir en bleus. Et les sous-vêtements de cinq elfes avaient été retrouvés au sommet d’un arbre sans que personne ne se souvienne de comment ils étaient arrivés là-haut, pas même les propriétaires desdits sous-vêtements.
Thranduil était sans doute la seule personne avec une résistance à l’alcool assez élevée pour être resté conscient pendant toute la fête. Yvariel se souvenait de ses trois premières barriques de vins, d’avoir vomi sur Tauriel puis d’avoir volé un peigne à une elfe pour aller se jeter devant le roi et lui parler avec enthousiasme de cette coiffure révolutionnaire qu’elle avait envie de tester sur ses cheveux, et puis plus rien, pouf, le noir total. Elle soupçonnait quand même avoir fait quelques autres belles conneries, parce que pendant trois mois après ladite fête, Thranduil avait gloussé à chaque fois qu’il la croisait.

Et Thranduil ne gloussait pas. Ce qui rendait la chose encore plus flippante.

– Oui, il y avait de l’alcool, se contenta-t-elle de dire d’un ton laconique. Beaucoup, beaucoup d’alcool, et extrêmement peu de dignité.

Estë se mit à rire tout en sellant son cheval. Elle venait de terminer quand une silhouette surgit de l’ombre, s’exclamant d’un ton scandalisé :

– ESTË, MAIS QU’EST-CE QUE TU FABRIQUES ?!

Yvariel n’eut même pas le temps de tirer son épée : Estë avait sa harpe à la main (elle s’apprêtait à la ranger dans une sacoche de selle) et, avec un glapissement d’effroi, elle abattit l’instrument sur la tête de l’intrus. Isil tomba tout net, assommée.

– Oh, ciel, fit Yvariel en haussant un sourcil. Est-elle morte ?

Estë lâcha sa harpe d’un air effaré, et Yvariel roula des yeux :

– Relax, je l’entends respirer d’ici. Bon coup, au fait. Très ajusté. Tu assommes fréquemment les gens comme ça ?

– Elle m’a fait peur ! protesta Estël.


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Voilààààààà x)

Voilà ma participation, je pique l’ordi de mon frère pour l’occasion. Contexte : Barbara Vittel est à Poudlard. L’histoire raconte comment elle se mit à dos Draco Malefoy, Madame Bibine et le professeur Rogue, Avec une pelle.

« Je m’appelle Barbara Vittel. Je suis une anti-Serpentarde et pro-Gryffondor convaincue. J’adore les fanfictions, en particulier les fanfictions à Mary-Sue. Je déteste le Yaoi, le chocolat, les gâteaux, les Serpentard, les légumes, les mangas stéréotypés, les clichés en général, Draco Malefoy, sa bande, Dolorès Ombrage, les goûts douteux de gens yaoitiste et anti-Mary-Sue, et…pourquoi je vous raconte tout ça déjà ? Ah oui ! Tout ça pour vous dire que ce stupide chapeau ne m’enverra jamais, au grand jamais à Serpentard. Je le refuse, même si techniquement, il m’y a déjà envoyée. Vous voyez, les Serpentard…
_ Cet exposé sur les Serpentard m’a l’air très intéressant, me coupa Rogue en ironisant. Mais, voyez-vous, j’ai d’autres chose à faire que d’écouter vos sornettes. Vous ferez…
_ Mais professeur ! M’écriais-je, désespérée. Ne voyez-vous donc point les aberrations Serpentardesque ?
_ SILENCE ! Beugla Rogue. J’en ai assez de vous entendre parler depuis une heure en mal de ma maison ! Votre petite cervelle, si elle existe, aurait-elle oubliée qu’elle demeure à Serpentard ?
_ Je suis une Gryffondor jusqu’au bout des ongles.
_ Vous osez me répondre, insolente. Vous allez…
_ Certainement pas. Vous entendez, c’est la cloche qui sonne la fin de l’heure ! Chantonnais-je, en quittant rapidement le cours. »
Ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’il me suivit.
Je dû donc accélérer le pas. Genre, beaucoup.
C’est ainsi qu’une course débuta, jusqu’au jardin, à mon prochain cours d’initiation au vol en balai.
Au moment où il allait me rattraper, je me retournais d’un geste, un sourire victorieux aux lèvres.
BLAM ! fit la tête de Malefoy dans un même temps. En effet, je tenais un instrument de jardinage dans la main. Je l’avais prise en cours de potion, ce qui avait suscité l’attention de Rogue. Et démarré un exposé sur les Serpentard. Quand je m’étais mise à courir, je l’avais mis sur mon épaule et quand je m’étais retournée, la grande pelle – car s’en est une – avait décrit un arc de cercle qui s’était écrasée sur la tête de Draco.
Rogue – quel profiteur, celui-là, je vous jure ! – utilisa mon instant de flottement pour arriver à moi. Comme j’étais fatiguée d’avoir couru, j’assommais Rogue et Madame Bibine avec la pelle.

C'est vachement sympa tout ça! Bravo
Voilà ma participation : de l'invention. Ce n'est pas ce que je préfère mais c'est toujours ça de testé ^-^


Cela fait presque un mois que je suis enfermé dans le noir. Ça commence même à sentir le renfermé. Je vais finir moisi dans pas longtemps. Dès qu’il me rouvrira, je lui ferais regretter ce qu’il m’a fait. C’est inadmissible. Je devrais entrer dans un syndicat ou le créer. Lui faire un procès pour séquestration est mon plus grand souhait du moment.
Ah ! Je sens que je bouge ! Je me cogne, me balance. L’ingrat, il ne pense même pas à mon bien être ! Le saligaud ! Il le ait exprès j’en suis persuadé. Il va le regretter. Je vais le bouder de toutes mes forces. Je le boude déjà en fait.
La température augmente. Ça sent fort la transpiration. J’ai l’impression de cramer et d’être ballotté comme une vulgaire chaussette. Je ne suis PAS une vulgaire chaussette. Je vais lui apprendre ce qu’est le respect, il va s’en souvenir pour le reste de sa vie c’est moi qui vous le dis.
Plus rien ne bouge. L’air commence à sa rafraichir mais l’odeur de renfermé est toujours là. Elle va finir par me coller jusqu’à la fin de ma vie. Sauvez-moi. Je ne sais pas combien de temps tout est resté calme, je me suis même autorisé une sieste. J’ai entendu des choses s’effondrer à côté de moi.
On me soulève encore, me secoue, me ramène vers la chaleur. Puis je perçois des voix. Pleins de voix qui crient joyeusement. Qu’est-ce qu’il se passe ? Il a encore atterri chez des fous ? Non mais je vous jure ! Je me retrouve illuminé, l’air change, il est plus doux, plus frais, plus sain. Ben c’est pas trop tôt ! J’ai presque failli attendre…
- C’est quoi ce truc ?
- Un basson.
- C’est en plusieurs morceaux en plus ?!
- Oui, mais il se monte vite.
Il force un peu trop en essayant d’emboîter mon haut et mon bas. Si tu me casses ça va chauffer !
- Mais c’est plus un instrument avec cette tête là ! C’est carrément une arme !
Réagi ! Réagi ou je te mets une poussière dans le conduit le jour de ton examen et là tu vas bien le foirer.
- T’as vu ça, je peux tuer pas mal de monde avec, faut juste que je me prépare un peu avant.
Tu réponds n’importe quoi ! Tu brises l’image de la digne famille des bassons espèce d’ingrat !
- Tu sais jouer la Panthère Rose ?
- Oui c’est facile.
Ce n’est pas en mettant tes lèvres baveuses sur l’embout que je vais t’obéir et sortir le bon son, pauvre dictateur. Attends, elle a dit Panthère Rose ? Bon OK, je fais une exception juste pour cette fois. C’est bien parce que je suis gentil.