Mot du 12 Juin au 27 Juin : Pâle

Yo ! Première participation pour ce mot ! Donc comme j'ai vu Jurassic World j'ai décidé d'en faire un petit challenge avec Astrid et Alyssa dedans. Faudra que je compte tous les univers dans lesquels elles sont aller un jour... Bref, pour un peu de contexte, Alyssa Tores est une espagnol soigneuse animalière qui bosse depuis un an à Jurassic World. Astrid y bosse depuis l'ouverture du parc comme agent de sécurité, faisant partie notamment des unités de confinement chargé de récupérer des dinosaures qui se serait enfuis de leur enclos. Donc un peu de spoil vu que le passage se passe durant une partie du film où les ptérodactyles attaquent les touristes.

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_Viens bosser à Jurassic World qu'elle disait... Y a une place comme véto qui est libre, je vais te pistonner qu'elle disait... Je vais la buter.

A peine avait-elle marmonné ces mots qu'Alyssa dû sauter derrière un banc pour éviter l'attaque aérienne d'une espèce de ptérodactyle modifiée qui avait plus une gueule de mini T-Rex qu'un bec.

Foutus modifications génétiques...

Mais ce n'est pas vraiment après les scientifiques du parc que la soigneuse en voulait, plus à son amie qui l'avait attiré dans ce parc de la mort. Tout ça parce qu'elle avait sauté sur l'occasion d'avoir l'espagnol sur le même lieu de travail qu'elle. Alyssa avait envoyé son cv à Jurassic World surtout parcequ'elle avait besoin d'un travail depuis que le zoo de San Diego avait fait quelques coupures budgétaires niveau personnel et l'avait mit dehors parce qu'elle n'était arrivée que depuis trois ans et n'avait pas autant d'ancienneté que ses collègues.

Alors la brunette à la coupe de pixie s'était retrouvé à s'occuper des galiminus après une formation de quatre mois. Au final ce n'était pas si compliqué que ça puisque ces dinosaure ressemblaient à des autruches.

Mais là, l'espagnol ne s'occupait de rien du tout.

Non, elle essayait surtout de ne pas se faire embarquer par les ptérodactyles, modifié ou non, qui s'étaient échappés de la volière et attaquaient les touristes. Bizarrement, alors qu'elle courait pour trouver un abris plus sûr que son banc, Alyssa songea qu'elle avait toujours sus qu'en venant sur cette île, elle finirait par se faire bouffer. Elle aurait quand même préféré un T-Rex... C'était plus classe.

La brune allait rentrer dans un magasin, et se planquer des les toilettes, quand deux pattes griffus la saisirent soudain par les épaules. Alyssa se débattit mais elle fut soulever chaotiquement du sol alors qu'un ptérodactyle s'envoler avec elle, allant de plus en plus haut. Alyssa hurla comme une dingue, tout en essayant de faire lâcher le monstre volant.

A cause de ses cris la brune n'entendit pas le coup de feu qui atteignit le ptérodactyle. Celui-ci poussa un grognement aiguë et sa prise sur Alyssa se relâcha. Cette dernière eut un soupire soulagée... Avant de comprendre qu'elle chutait d'une vingtaine de mètre vers le bitume.

La soigneuse devint pâle comme un linge et elle se mit à battre inutilement des bras. L'espagnol se retrouva bien vite à filer droit vers le sol en hurlant et les yeux résolument fermés.

Seulement, ce n'était apparemment pas encore l'heure pour elle de finir un comme un plat de pâtes bolognaise tombé par terre. Alyssa fut soudain rattraper par une paire de bras forts qui faillirent quand même la lâcher à cause de la vitesse à laquelle elle était tombée. La soigneuse ouvrit les yeux et tomba sur le visage d'Astrid. L'agent de sécurité aux cheveux blond attachés avait aperçut la brune se faire attaquer au bon moment quand elle rechargeait son arme. C'était elle qui avait tiré sur le ptérodactyle qui avait eut l'audace de prendre son amie pour cible.

Fallait pas déconner non plus.

Quand elle avait vu la brune chuter, Astrid s'était précipitée pour la rattraper, quitte à se faire écrabouillé au passage.

_Alors, qu'est-ce qu'on dit ? Demanda l'agent de sécurité avec un petit sourire en coin tandis que le chaos se déroulait autours d'elles.

_Que je vais te buter. Répondit la brune.

_T'exagères pas un peu là ?

_J'aurais pus me faire bouffer !

_ Pfff, drama queen. Conclus Astrid en reposant la soigneuse par terre.

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Voilà !

Mon dieu, avec ces deux là on est pas sortis du sable ! Pauvre Alyssa x) La moitié du temps il lui arrive des conneries par sa propre faute, mais l'autre moitié du temps elle est entraînée dans le chaos que déclenche Astrid !

Bon ! Mon drabble. C'est le début d'une fiction originale dont je ne suis pas encore très sûre. J'ai l'univers en tête mais ce que je compte en faire est un peu flou. Je vous poste donc le début, lisez ça comme si c'était la première page d'un livre que vous ouvrez par hasard dans les rayons d'une librairie....


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Ezilda ne sentait aucune odeur lorsqu’elle était métamorphosée en oiseau, mais jamais elle n’oublierait le parfum de l’’île d’Æaea, mélange particulier de fleurs sauvages et de roche brûlante. L’île était proche de l'Italie, et était baignée par le même climat sec et brûlant. Æaea était restée en grande partie indomptée, ses collines escarpées recouvertes d’herbes folles et ses falaises abruptes dépourvues du moindre sentier. L’endroit était peuplé de petits herbivores : quelques chèvres, quelques daims, beaucoup de lapins. Parfois, depuis la côte, on voyait passer un lourd paquebot de croisière ou bien des voiles blanches, mais il n’y avait nul ponton ou quai sur l’île, et de toute façon, ça faisait bien longtemps qu’aucun navire n’avait eut la permission d’y accoster.

Ezilda battit des ailes une fois, deux fois, et descendit doucement sur un courant d’air chaud tout en tournant vers le centre de l’île. Là, dans une vallée abritée entre deux collines boisées, se trouvait la seule trace de civilisation qui marquait l’île : une grande villa blanche, entourée de serres et de parterres fleuris.
Ezilda descendit dans sa direction, poussant un cri perçant d’oiseau de proie pour annoncer son arrivée. Une petite silhouette émergea d’une serre, puis une seconde, et une troisième. Deux autres sortirent de la maison, et le petit groupe se dirigea d’un même pas vif en direction de la nouvelle venue. Ezilda s’était posée gracieusement dans l’herbe, et leur jeta un regard affectueux. Puis elle rompit la métamorphose, passant de la forme de faucon aux plumes teintées de roux à celle d’une jeune femme à la peau mate, vêtue d’une robe d’été.

– Ezilda ! s’écria joyeusement Nour. Par les dieux, tu n’as pas changé d’un cheveu !

Ezilda lui adressa un clin d’œil :

– On ne change pas une équipe qui gagne !

Le petit groupe éclata de rire, puis Nour se précipita pour étreindre la nouvelle venue, vite suivie par le reste de l’assemblée.

Ils n’étaient guère nombreux. Il y avait là Nour, bien sûr, avec sa peau noire et ses yeux couleur café, sa longue robe multicolore au style oriental, un voile léger posé sur ses cheveux noirs tressés. A côté d’elle, le second à embrasser Ezilda, se tenait Melih : grand et mince, vêtu d’un pantalon en lin blanc et d’un chapeau pour se protéger du soleil implacable, Melih semblait à peine quitter l’adolescence mais se déplaçait avec une assurance que possédaient très peu d’adolescents. Ensuite venait Thémis, belle comme une statue grecque de déesse, avec ses longs cheveux bruns flottant au vent, ses yeux bleus rieurs, ses traits droits et son corps athlétique moulé dans un débardeur et un pantalon flottant. Puis ce fut Cyra, la benjamine. Elle avait l’air d’une lycéenne en vacances, avec son teint hâlé, ses cheveux châtains desséchés par le soleil et hâtivement noués en queue de cheval, et sa tunique blanche. Et enfin venait Boniface, le plus âgé : un colosse au visage basané et aux cheveux noirs grisonnants, vêtu d’un pantalon froissé et d’une chemise blanche aux manches retroussées sur ses bras musclés.

– Tu es en retard ! la tança Boniface.

Ezilda lui adressa un sourire penaud :

– Désolée. Ça fait longtemps que je n’avais pas volé en Méditerranée, j’avais oublié comme le reflet du soleil sur l’eau est aveuglant. J’ai du me poser sur un caillou, et me composer un sort protecteur pour mes yeux.

– Ça ne serai pas arrivé si tu avais pris tes lunettes de soleil, la tança Thémis.

Ezilda secoua la tête avec amusement, puis son visage redevint grave :

– Comment va-t-elle ?

Elle n’avait pas besoin de préciser de qui elle parlait. Autour d’elle, les sourires s’effacèrent, et Nour poussa un soupir :

– Pas très bien. Elle déclinait déjà depuis quelques années, mais c’est pire, ces derniers mois. Et depuis deux jours, elle n’arrive plus à quitter le lit…

Ezilda se mordit la lèvre inférieure. Elle n’avait pas réalisé que c’était si grave. Même à présent, elle avait du mal à admettre que la fin puisse être proche.

– Elle semblait si indestructible…

Thémis secoua la tête, puis glissa sa main dans celle d’Ezilda et murmura :

– Elle est a vieilli, tout simplement. Dame Circé a plus de deux-mille ans. Jamais un mage n’a vécu si longtemps.

Melih hocha gravement la tête :

– La magie ne nous accorde pas l’immortalité, seulement une très longue existence.

Ezilda hocha lentement la tête. Elle était loin d’être apaisée, mais Cyra était devenue très pâle, et ses yeux pleins de larmes. Il valait mieux changer de sujet.

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Voilàààà... Avis ?

Coucou ! Donc pour qu'Ywëna puisse reposter, je vous propose un petit extrait du chap de Yaoi World que je suis en train d'écrire. Cela se passe quand Raiu n'a plus ses pouvoirs et après qu'elle est provoqué une révolution en cours de TD de pénal. Du coup, là, elle est chez elle ! Bonne lecture !

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_Roxanne ? Comment c'est passé ta journée ? Demanda ma mère alors que je me servais en raviolis.

_Euh... Bien.

Si on exceptait le fait que je m'étais sauvée de cours en sautant par une fenêtre après m'être égosillée contre un chargé TD après être montée sur une table. Mais ce n'était pas le genre de sujet que je me voyais aborder avec mes parents. J'avais beau être majeur, ce n'était pas vraiment une raison pour qu'ils acceptent mes délires sans rien dire.

Non là, je pense que je me prendrais surtout une bonne engueulade bien justifié.

_ T'as une tronche de coupable. Me répondit aimablement mon frère.

Je levais la tête vers cette andouille pour lui jeter un regard noir.

_Et toi une tronche de con et pourtant j'étais assez polis pour ne pas te le faire remarquer. Répondis-je.

_Roxanne... Gronda mon père alors qu'il se servait à son tour.

Oui, je sais, pas de gros mots à table, ça fait désordre. Mais ce n'était pas de ma faute ! J'aimerais juste qu'on détourne la conversation de ma journée à la fac avant que ma langue ne me trahisse.

_Comment c'est passé ton td de pénal ? Je sais que t'aimes pas trop ton prof. Continua pourtant ma mère.

Pourquoi est-ce que j'ai pris la mauvaise habitude durant mon enfance de raconter ma journée à mes parents ? Maintenant, ils s'attendaient à ce que chaque soirs j'échange avec eux et dès que j'étais un peu pâle pour une raison X ou Y, ma mère se faisait un devoir de se faire changer en psy. Ce qui n'était pas une mauvaise chose d'ordinaire mais là, ce n'était pas du tout à mon avantage. Ca m'apprendra à être trop communicative...

_Ben comme d'hab, il a punis ceux qui avait pas leur devoir. Répondis-je en haussant les épaules.

_ Et il t'as rendus ton partiel de mi-trimestre ?

S'il avait voulu le faire il en a pas eut l'occasion vu comment ça c'est terminée.

_Non.

_ Tu parles pas beaucoup ce soir. Fit mon père après un instant.

_J'ai pas grand chose à dire.

Pas de choses que vous voudriez entendre surtout.
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Voilà !