Mot du 1er Août au 31 Août : Couronne

Allez, je me lance.
J’ai décidé de faire un UA complet d’une partie du tome 2 de MvsW. Le contexte est le même que dans le précédent challenge, à la différence que ce qui se passe dans le précédent challenge n’a pas eu lieu et que les exorcistes ne veulent pas buter Merry. Voala.
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A la sortie de l’infirmerie, j’étais sensée trouver les exorcistes au bureau de Komui.
Et ce serait mentir que de dire que j’étais joyeuse de retrouver mes amis. Pas après que le Comte Millénaire de ma première fanfic soit venu dans la deuxième, ait annoncé que j’étais prétendûment le Dieu des deux mondes et que mon Innocence était le Coeur du premier. Pas après qu’il ait manqué de me tuer dans un combat.
Vous l’avez compris, j’y allais avec une tête de condamnée à l’échafaud.
Fort heureusement, le bureau était vide. Ce qui était quand même vachement bizarre.
Je devrais peut-être chercher...nan, je n’allais pas chercher le bourreau qui actionnerait la guillotine. Je me dirigeais donc vers la salle d’entrainement, sans me soucier de quoique ce soit.
J’aurais mieux fait de tenter de m’enfuir de la Congrégation.
« Et merde. »
Absolument TOUS les exorcistes et au minimum la moitié de la Congrégation étaient en train de s’entrainer en version hardcore dans la grande salle.
Et quand je dis version hardcore, je parle sérieusement. Ils faisaient tout en accéléré. C’était à croire que Lenalee voulait faire mille pompes en une minute, que Marie voulait établir le même record avec des tractions, qu’Allen et Kanda étaient en face du Comte Millénaire dans leur combat d’entrainement...même les maréchaux - Cross compris - s’entraînaient.
Wait.
Cross?
Mais, il est pas mort lui?
Je massais mes yeux. Non, il était bien là.
« ...Merry? Dit la voix d’Allen sur ma droite. »
Je me tournais pour découvrir l’Exorciste et Lenalee, qui me regardaient avec des yeux surpris. Attendez...
« Un Allen. Comptais-je, avant de me tourner vers l’endroit où suait Kanda. Deux Allen. Un maréchal Cross et deux Lenalee? M’écriais-je.
- Merry! S’exclama l’Allen à côté de moi. Ça faisait longtemps! »
Dire que j’étais au bord de l’asphyxie était un euphémisme. Je bredouillais une question avec le peu d’air qui me restait :
« Mais...que...comment...Allen? »
Allen m’offrit un sourire lumineux, suivi de Lenalee, plus discret cependant.
Quant à moi, je m’évanouis.
Je rêvais de cochons courronnés volant ailés qui me plaçaient une courronne sur la tête avant que je me transformai en l’un des leurs.
Quand je me réveillais, j’étais de retour à l’infirmerie.
« Dites-moi que tout ça n’était qu’un rêve. Marmonnais-je. »
Je tournais la tête vers la droite, avant de tomber sur Allen.
Sauf qu’il avait deux tête. Et deux corps, accessoirement.
Et que genre, les deux têtes, penchées vers moi, étaient à trois centimètres de mon visage.
Je poussais un hurlement digne d’un film d’horreur et je bondis hors de mon lit, avant de perdre l’équilibre et de tomber lamentablement au sol.
« A...A...Allen? M’exclamais-je. »
J’étais en train d’avoir une véritable crise de panique.
« On peut tout t’expliquer! Dirent les deux Allen en même temps, avant de se foudroyer mutuellement du regard. »
C’est à ce moment-là que je craquais et je fondis en larmes sous les yeux paniqués du duo.
« Ah, ne pleure pas, Merry! S’exclamèrent-ils en même temps avant de refaire une bataille de regard. »
L’infirmière apparu à ce moment-là et les mit dehors. Elle tenta ensuite de me calmer, sans succès. Finalement, elle me piqua avec une seringue et je tombais raide endormie sur le lit.

Pour que Vanille puisse reposter, je poste un extrait d'un chapitre de Yaoi World. En faite, le mot "couronne" est pas dedans mais je le rajoute à l'arrache car j'ai la flemme monumental d'improviser un truc. Donc voilà un passage avec le grand méchant de l'histoire avec son androïde, Orion, qui est celui ayant voulu désinstallé Raiu ( et qu'elle appelle Mister White). Ce passage à lieu après qu'Orion a annoncé à Antarès qu'il a échoué à se débarrasser de Raiu.
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_Orion. Fit soudain son Maître sans lever les yeux de son écran. Ne refais plus une jamais une telle erreur où je me verrais contraint de te remplacer.

_Cela ne se reproduira pas. Fit l'androïde avec un hochement de tête solennel.

C'était clair, s'il ne voulait pas être transformé en grille-pain, il avait intérêt à faire attention la prochaine fois.

La lumière du laboratoire s’éteignit d'un coup, surprenant Antarès qui se redressa de sa console en fronçant les sourcils.

_Orion ?

_Ce n'est pas moi.

Antarès fronça les sourcils et lança dans le vide :

_Spika ! Qu'est-ce qui se passe ? Le labo 1 est plongée dans le noir.

_Vous avez payer votre facture d'électricité ? Répondit la voix ennuyée de l'IA.

_Je ne paye pas de facture. Soupira le scientifique en se demandant pourquoi il avait réglé Spika de façon à ce qu'elle soit légèrement... Impertinente.

_Oh, c'est le robot ménagé qui a fait sauter les plombs de votre couloir. Continua Spika après une rapide recherche du problème.

_Répare ça.

_Je ne suis pas programmée pour changer un néon.

_Tu es programmée pour gérer la base. S'exclama Antarès en soupirant lourdement.

_Oui mais je suis une Intelligence Artificielle pas une électricienne.

_ … C'est la dernière fois que je te laisse regarder les séries qui passent sur Vakna.

_Ben quoi ? Demanda Spika. C'est bien Star Trek.

_ Ce n'est pas le sujet. Fit avec agacement Antarès. Répare le problème d'électricité ou lance le générateur de secours du laboratoire, je ne vais pas travailler dans le noir !

_J'aurais quoi en échange ? Répondit l'IA. J'aimerais bien une couronne vu que vous avez eut la bonne idée de me créer un corps, autant que j'en profite pour mettre des choses dessus. Et les couronnes c'est cool.

_Spika ! Hurla Antarès, excédé. Rallume le courant tout de suite !

_Bien Capitaine.

_Spika....

Mais la lumière revint à ce moment là et le scientifique décida de laisser couler pour l'instant.
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J'aime bien Spika, je lui donnerais de l'importance plus tard.

Ouais, les couronnes c'est cool ! xD

A moi. Voici un p'tit drabble sur Karaellys Cedrith, mon perso sur Ewi. Puisque visiblement mon inspi est centré sur elle en ce moment x)

Karaellys est une prostituée qui gère en parallèle un réseau d'information dans la cité (comme Varys dans GoT xD). Sa mère, Sarabelle, est gérante de la maison close de la Perle Rouge, et désapprouve fortement que sa fille se mêle des intrigues politiques qui rampent dans les bras-quartiers...


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Karaellys écarta les bras, tourna sur elle-même en montant sur la pointe des pieds, levant les bras dans le même mouvement avant de terminer son pas de danse par un entrechat gracieux. Ses pieds nus ne faisaient aucun bruit sur le tapis coloré qui recouvrait le pan de sol où elle s’exerçait. Ses cheveux courts volaient autour de son visage, l’auréolant d’une couronne fauve et indomptée.

Kara n’était pas une grande sportive, mais elle aimait danser. Elle aimait se sentir gracieuse, elle aimait la technicité et la précision de se spas, l’harmonie de ses gestes. Elle aimait aussi sentir l’admiration ou juste l’appréciation de ses spectateurs. Dans la grande salle du rez-de-chaussée, quand Rose se mettait au piano et Dathis au violoncelle, il n’était pas rare pour une autre des filles de s’accorder au tempo et de démontrer sa grâce.

Mais en ce moment, Kara n’avait pas de spectateurs, alors elle s’accorda le luxe de répéter ce pas encore et encore, jusqu’à la perfection. Heureusement, sa chambre était assez vaste pour qu’elle puisse s’exercer sans être (trop) gênée dans ses mouvements.

Sa chambre. Kara cessa de danser et parcouru du regard l’endroit qu’elle connaissait si bien. Si jamais la dispute avec sa mère s’envenimait… Ou plutôt, quand la dispute s’envenimerai, car Karaellys n’avait aucun doute là-dessus… Est-ce que Sarabelle mettrait sa menace à exécution et la chasserai de la Perle Rouge ? Est-ce qu’il faudrait dire adieu à cet endroit ?

La maison close avait toujours été le foyer de Kara. Mais, autant Karaellys avait le contrôle du réseau d’information souterrain qui serpentait dans la ville, autant sa mère avait le contrôle sur cet établissement. Et si… Non, quand elle déciderait que Kara prenait trop de risque, elle n’hésiterait pas à la chasser. Sarabelle devait protéger son businesse avant tout.
Et Kara devait protéger le sien.

Dommage que sur le long terme, les deux soient incompatibles.

Kara soupira et se laissa tomber sur le lit, soudain déprimé. Sa maison, sa chambre. Ou irait-elle si elle les perdait ?
Elle connaissait par cœur les murs tendus de draperies dans les tons orange brûlée et fauve, le sol de parquet sombre couvert de tapis bariolés (y compris une peau de tigre, offerte par un client en guise de paiement), le large lit aux draps clairs. Elle connaissait a disposition des deux fauteuils, l’un dans un coin l’autre devant une petite coiffeuse isolée par un paravent couvert de motifs abstraits ocres et bleus. Elle connaissait l’histoire de chaque griffure sur la table basse, l’armoire de vêtements, la commode où une bougie avait laissé une marque de brûlure. Elle avait choisi elle-même les cousins colorés posés sur les fauteuils. Même chose pour le tableau accroché à un mur, représentant les tours d’Al-Jeit sous le soleil couchant. En plissant les yeux et avec le bon angle lumineux, les tours semblaient en réalité en feu : Kara avait adoré l’ombre de Chaos caché dans cette peinture, et l’avait acheté deux ans plus tôt.

Le Chaos était l’avenir. L’Ordre et l’Empire ne promettait qu’une longue agonie, abrutie et ignorante pour les roches et douloureuse et amère pour les pauvres. Le renouveau viendrait du Chaos, et le Chaos était ce à quoi Karaellys œuvrait grâce à son réseau.
Pourquoi Sarabelle était-elle incapable de le voir ?


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Et voilà la suite du précédent challenge^^
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Je sortais de l’infirmerie - encore une fois - après quelques heures, en ronchonnant contre l’infirmière qui n’avait dédaigné de m’expliquer la situation.
J’étais craintive. Très craintive même.
<< Quand j’ai écris ces mots...les aurais-je rammené à la vie? Comme lorsque ma fanfic est devenue réelle à cause du fait que je l’avais écrite...>>
Je pâlis dangereusement à cette possibilité. Ce qui signifiait qu’Allen...- de la première fanfic, hein - était en vie?
Je me souvins de son corps au bras arraché et mangé par les insectes. Je restais absente une bonne trentaine de minutes à revoir son enterrement, dont je ne me souvenais que partiellement, étant à l’époque sous le choc.
« Merry? Est-ce que ça va? Hey, Merry! »
C’était Lavi qui m’appellait. Je revins sur terre pour découvrir sa bouille. Il avait l’air inquiet. Je m’apperçu que j’avais levé la tête comme une illuminée et j’étais restée debout, à la même place devant l’infirmerie.
« Lavi...murmurais-je d’un ton de film d’horreur. Où est...où sont...les deux Allen?
- Oh? Tu l’as rencontré? Il est bizarre. Je dirais même qu’il en pince pour toi. Ricana Lavi. »
Je sentis mon sang se glacer. Je n’avais pas rêvé finalement.
Néanmoins, je répondis quand même à la blague au goût douteux étant donné que l’Allen de la seconde fanfic en pinçait véritablement pour moi.
« Évidemment, nous sommes mariés. Affirmais-je. »
J’affichais le visage le plus sérieux qui soit malgré les larmes qui me montait aux yeux et je ponctuais le tout d’un regard appuyé et perplexe quant au rire de Lavi - car oui, il riait.
Du moins, jusqu’à ce qu’il voit mon visage. L’expression de Lavi était à mourir de rire.
« Attends...c’est vrai? Mais...est-ce que ça veut dire que...
- Exactement.
- ...tu es Dieu? S’étrangla Lavi.
- Hein?
- Nan parce qu’AlienAllen nous as dit la même chose!
- ...Quel surnom pourri.
- ...ah bon?
- Oui.
- ... »
Silence.
« Ah, et au fait, je ne suis pas Dieu. Et depuis quand Allen raconte notre relation à tout le monde? »
Bon, j’étais en train de sous-entendre un mensonge, car Allen de la première fanfic et moi, ça avait commencé en mode “Je vais te tuer” pour changer et finir en “Nous sommes amis”. Ça n’avait jamais été plus loin. J’aurais voulu pleurer de rire face à l’expression de l’Exorciste.
Lavi me fixa bizarrement.
« Quoi? J’ai dit un truc mal? Demandais-je, affichant mon plus bel air d’ingénue.
- Je viens de comprendre un truc. Ton Innocence, c’est le Clown Courronné d’AlienAllen. A quel point il t’aime pour te donner son Innocence? Qu’est-ce que tu lui as fait? Me demanda t-il d’un air presque grivois.
- Tout, pourquoi? Répondis-je par réflexe. »
Intérieurement, j’étais morte de rire. Allen du premier monde et moi, ensemble dans un lit, en train de nous faire l’amour.
Ben voyons. Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu!
« Vous l’avez vraiment fait?
- Vraiment.
- Tu me prend pour une bille?
- Bien sur que non. Je te prend pour une courronne, c’est différent. »
Et je le plantais là, sur cette phrase qui ne voulait fondamentalement et volontairement rien dire.

Et voilà ma première participation à un challenge ! Finally!
Contexte : inspiré de l’univers de Supernatural, sauf que là c’est n’importe quoi. Lucifer a décidé de voler un panda roux pour le garder comme animal de compagnie.

J’ai écrit ça en une vingtaine de minutes sur un coup de tête, pour donner naissance à Marcel, le panda roux qui erre sur la CB depuis un moment. Lui.

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« Excusez mon insistance, mais vous êtes vraiment sûr de ce que vous faites, là ?

— Aussi sûr que je suis sûr de vouloir déclencher l’Apocalypse. »

Lucifer fixa un instant le démon plus que sceptique qui se tenait devant lui, avant de reporter son attention sur la boule de poils qu’il tenait dans ses bras. Ladite boule de poils observait ce qui l’entourait d’un regard curieux, tranquillement lovée contre Satan.

Satan qui paraissait complètement gaga du petit être auquel il prodiguait d’affectueuses caresses.

« Un panda roux, lâcha finalement le sous-fifre d’une voix toujours aussi incrédule.

— Tu sais donc te servir de tes yeux. Je suis heureux pour toi.

— Mais je veux dire, c’est... ben disons que ça surprend, en fait. »

Lucifer ne jugea pas utile de répondre à cette remarque. Oui, il avait volé ce petit panda roux. Enfin, il l'avait plutôt sauvé du quotidien infernal d’un animal de zoo. Et il avait en même temps permis à la partie de lui en manque de câlins et de mignon de trouver bonheur grâce à ce petit animal. Tout le monde était content, comme ça.

Enfin, tout le monde, sauf les abrutis de démons qui refusaient de se la boucler et de ne pas faire de commentaires idiots. Cela faisait désormais plusieurs heures qu’il devait supporter les imbécilités de ses sous-fifres, qui n’en revenaient tout simplement pas que le Diable ait voulu adopter un animal. Et surtout, qu’il ait jeté son dévolu sur un panda roux.

« Tu t’appelleras Marcel, déclara finalement Lucifer avec le plus grand sérieux tout en continuant à câliner le petit animal. »

Le démon en face de lui faillit tomber à la renverse, complètement sur le cul. Il fallait croire que Satan avait bel et bien décidé de garder ce panda roux. Et de lui donner un nom passablement douteux, au passage.

« ... Marcel ? répéta-t-il.

— Il lui faudrait une petite couronne. Ça lui irait bien. »

Le sous-fifre se retint de dire que c’était un peu excessif et qu’il y avait plus urgent à faire. Il n’avait pas trop envie de se faire exploser d’un claquement de doigts pour avoir fait la morale au Diable. Ç’aurait été un peu con.

« Vive Marcel, se contenta-t-il donc de dire avant de partir — pour noyer le fou-rire qu’il retenait depuis maintenant trop longtemps ou tout simplement pour retourner bosser, allez savoir —, laissant le Diable seul avec son nouvel ami poilu. »

J’étais en train de fouiller la Congrégation à la recherche d’Allen. Enfin, des deux Allen.
Tout en ce faisant, je répétais en crescendo un air inventé, dont les paroles ne voulaient rien dire. Comme ça, pour passer le temps.
« Chocolat chaud, chocolat chaud, chocolat chaud! Courronne de roi, courronne de roi, courronne de roi! »
Au détour d’un couloir, j’heurtais Allen. Je tombais sur les quatre fers en l’air sur le sol pendant que Pousse de Soja, lui, resta debout.
Ma vengeance sera terrible.
Je me relevais en me drapant dans le peu de dignité qu’il me restait, sous les excuses de la cause de ma chute, qui m’aida à me relever.
Quel gentleman.
Bon, il s’agissait maintenant de déterminer lequel des deux ce Allen-là était. Cependant, je ne pu ouvrir la bouche que mon interlocuteur m’annonça :
« Ça tombe bien, j’aimerais te parler. »
Oh oh. Ça, ça s’annonçait mal.
« A quel sujet?
- L’autre. »
Ah. D’AlienAllen.
« Est-ce que...commença Pousse de Soja. »
Il était rouge. Je me crispais. Ce n’était pas le moment de me faire ta déclaration, Allen!
« Enfin...est-ce que...tu es...»
Ok, là c’est moi qui était rouge.
« La petite-amie de l’autre Allen? »
...
...
...
S’pèce de dégonflé va.
Bon, parce que je ne veux pas heurter tes sentiments, du moins de cette manière, je vais te dire la vérité.
« Nan, on est juste amis. »
Allen sembla soulagé. C’est alors que je remarquais son bras gauche.
Il n’était pas noir. Y’avait pas d’Innocence incrusté dans son bras.
...oups. Je parlais à AllenAlien. Minute. A AlienAllen?
Mais...mais...pourquoi il me pose ces questions, alors?
« Alors...je peux? »
Pousse de soja s’était dangeureusement approché. Je me retins de fuir en courant.
Il fallait que je sache.
« Euh...oui. Répondis-je, peu rassurée. »
Il commença alors par approcher ses mains de mes omoplates, et je ne compris qu’au dernier moment ce qu’il voulait faire.
Il allait me faire un câlin. C’est mignon.
Rassurée, je me détendis et le laissais faire. Du moins, jusqu’à ce qu’il me pose une question.o
« Merry...penses-tu nous avoir ressucités? »
Je me crispais. Il le remarqua.
« J’en déduis que oui...»
Je sentis son étreinte se défaire. Je le regardais s’éloigner, attendant son jugement.
Il m’offrit un des sourires que je n’aime pas chez lui.
« Tu n’as pas à t’inquiéter. Me consola t-il. Ce n’est pas ta faute. Tout ira bien. »
J’eu envie de le frapper.
« Allen, la dernière fois...tu es mort, non? Je t’ai enterré...et j’ai passé les soixante dix-neuf années suivantes de mon ancienne vie à regretter ta mort. »
Pendant que je parlais, Pousse de soja, qui m’avait attirée vers lui, comme pour me consoler, s’arrêta. Il était incrédule.
« Soixante dix-neuf? »
Je levais les yeux au ciel. L’agacement se lisait sur mon visage.
« Oui, soixante dix-neuf. Tu es mort il y a quatre vingt-cinq ans, Allen. Personnellement, ton Innocence m’a rajeunie avant que vienne mon heure. J’avais alors quatre-vingt dix-neuf ans. J’étais une vieille, mon petit vieux! Ajoutais-je d’un ton joyeux. »
Allen me regarda de telle manière que je su que j’avais lâché une bombe. Je soupirais.
« Le monde a tourné depuis ta mort, mon petit vieux. »

Je poste ! J'ai eu une idée en errant sur DA...

Je reprend l'univers du forum d'Ewi avec lequel je vous saoule x) Seulement cette fois je ne parle pas de Karaellys l'informatrice, mais d'un autre perso ! Il s'agit d'Alizarine Rethelson, chasseuse de primes, mercenaire à ses heures perdues, et doté d'un caractère assez épineux...

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Ah le printemps ! Les oiseaux qui gazouillent, le commerce qui s'active, les passants dans les rues, l'odeur de fleurs le long des chemins, le retour du soleil... Gwendalavir émergeait du sommeil. Dans le Nord, il faudrait encore plusieurs mois avant qu'on puisse réellement parler de dégel: mais dans le Sud, et particulièrement dans la région de la capitale de l'Empire, la nature renaissait.
Et c'était une bonne occasion de faire la fête.

Alizarine écarta d'un grand coup d'épaule le débile bedonnant qui s'était mis sur son chemin, et son regard noir suffit à arrêter net dans son élan le paysan qui allait se plaindre de ce rude traitement. Tenant fermement la bride de sa jument Ellébore, la chasseuse de prime se fraya un chemin à travers la foule qui encombrait la place de marché.

- Bande de pécores, marmonna-t-elle entre ses dents.

Aujourd'hui, la place du marché était envahis de marchands de fleurs en tout genres, et les étals odoriférants et colorés s'étalaient à perte de vue, rivalisant largement en taille avec le marché habituel et ses étals d'aliments. Les trois quarts des passants avaient des fleurs dans les bras, ou des colliers de fleurs au cou, ou des couronnes de fleurs sur la tête : et c'était sans compter ceux qui avaient accrochés des fleurs dans les coutures de leurs chemises ou de leurs manches, ou dans leurs cheveux.

Heureusement que je suis pas allergique au pollen ! songea Alizarine.

Déjà qu'elle n'était pas patiente, si en plus on l'avait fait éternué, ça aurait probablement réveillé ses pulsions homicides. A cette pensée, elle esquissa un sourire légèrement malveillant, et les gens trébuchèrent presque pour s'écarter de son chemin. Ah, la peur du petit peuple, quelle sensation agréable !
... Oui, Alizarine était le genre de personne qui fichait les jetons si on la croisait dans une ruelle obscure. Et dans une rue éclairée, elle n'invitait pas non plus à la conversation !

- Eh, tu pourrais faire gaffe ! s'indigna un mec qui avait apparemment pas les yeux en face des trous.

Parce que pour ne pas capter les ondes de "dégage ou ça va saigner" que semblait émettre la jeune femme, il fallait vraiment être aveugle. Alizarine grinça des dents, décida que poignarder un type au milieu du marché compromettrait légèrement la tranquillité de son séjour, et pris le parti de l'ignorer.

- Eh, j'te parle !

... Ou peut-être qu'elle allait le dézinguer finalement.

Posément, elle se retourna, esquissa son sourire le plus carnassier, et fixa le débile de service. Celui-ci, jusque là plein d'indignation vertueuse, se dégonfla un peu quand son regard tomba sur l'épée et les dagues de la mercenaire.
Pas stupides, les passants les plus proches s'écartèrent prudemment...

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Voilàààààààà ! Elle vous plait ! C't'une chieuse, celle-là !

Voilà ma participation, à deux jours de la clôture du sujet hihihi


Mon sac s'écrasa dans l'herbe pendant que je ruai aux pieds de Louise en criant qu'elle devait me sauver. Tout le monde me regardait come si j'étais une folle dangereuse échappée d'un asile. Je m'en fichais. Le regard des autres m'importait peu.
- Louiiiise! Ma Louise que j'aime tant!
Je m'accrochai à ses jambes tel un personnage de dessin animé voulant se faire pardonner. Une véritable actrice. Je levai la tête, la joue collée contre son genou, et lui adressai un regard de chien battu. Elle roula les yeux et soupira :
- Quoi encore?
- J'ai perdu mon agenda. Je ne sais pas ce qu'on avait à faire pour aujourd'hui. S'il te plaît prête moi tes devoirs pour que je recopie !
Je lui souris de toutes mes dents fraîchement brossées.
Elle se frotte les yeux comme si elle avait à faire à un cas désespéré. Évidemment, ce n'était pas le cas. J'étais juste irrécupérable. C'était bien pire.
- Cam, Cam, Cam, ma petite Cam, commença-t-elle, tu ne pouvais pas t'en rendre compte plus tôt ?
- Et bien… je ne vois pas comment j'aurais fait.
- En écoutant en cours peut-être ?
Je fis mine de réfléchir avant de répondre :
- Non, c'est pas intéressant ni même amusant. Mais je te jure que parfois j'essaye ! Mais ça rate…
- Un parfois qui est aussi rare qu'une éclipse totale, ronchonna-t-elle
- Aloors ? S'il te plaît ma Louisa adorée !
Elle ne répondit pas tout de suite, semblant peser le pour et le contre. Avons-nous vraiment besoin de réfléchir pour savoir si on devait aider des amis en détresse ? Je ne pensais pas.
- Camille ! On n'a pas eu de boulot ! Le prof de français n'était pas là !
Je m'éloignai d'elle et la dévisageai, choquée. J'aurais oublié l'absence d'un professeur ? C'était impossible ! Une telle erreur ne pouvait provenir que d'une défaillance au système cerveau.
- Tu es sûre ?
- Certaine grande nouille !
Je bondis dans tous les sens en hurlant à ma libération. J'étais peut-être vraiment échappée d'un asile.
Je trottinai en me dandinant comme un indiens autour de Louise. Elle ne bougeait pas et affichait l'expression la plus déprimée que je n'avais jamais vue. Je m'en fichais, j'était au top de ma forme.
- Qu'est-ce qu'elle a ? Elle est heureuse de faire une dictée ? demanda Grégoire en arrivant vers nous.
Je m'arrêtai net et me tournai le plus lentement du monde vers mon camarade, horrifiée.
- QUEUWAH ?!
- C'était ce qu'on aurait dû faire hier mais le prof n'était pas là, donc il le reporte logiquement aujourd'hui, m'expliqua-t-il.
- Oh merde.
La sonnerie retentit.
Le glas de ma mort imminente résonna.
Nous rejoignîmes notre salle, le professeur nous ouvrit, nous autorisa à nous asseoir après l'avoir salué et nous ordonna de sortir une feuille simple.
Le stress montait au fur et à mesure que les minutes s'égrainaient. J'avais toujours eu une sainte horreur des dictées.
Il commença. Tout se déroulait parfaitement bien, je savais tout orthographier, tout conjuguer. J'ai pris confiance en moi jusqu'à ce qu'arrive le mot maudit.
Couronne.
Depuis que je suis toute petite, j'avais toujours eu des difficultés à écrire ce mot. Il n'y avait qu'à apprendre l'orthographe par cœur diriez-vous. J'avais essayé mais, à chaque fois, mon trou de mémoire revenait.
Courronne?
Couronne?
Courrone?
Courone?
Les lettres se mélangeaient dans mon esprit, je cédai à la panique.
Ma dictée était fichue.

Comme Loalys, il faut bien participer avant la fin XD Alors pour ceux qui aurait été présent récemment sur la cb, vous avez dû entendre parler de Lucifer et de Noé qui sont né d'un délire entre moi et Desu. Pour un peu de contexte, Lucifer a été viré de l'Enfer par Lilith car elle en a marre qu'il n'en foute pas une. Lucifer se trouve alors un collocataire humain, Noé, et décide d'obtenir sa licence en fac de gestion pour prouver qu'il est capable de faire quelque chose de ses dix doigts. Ce passage est délire que j'imagine assez bien entre eux et cela ferait déjà plusieurs mois qu'ils se connaissent.

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_ Noé réveille toi !

L'Etudiant ouvrit brutalement les yeux, se redressant à moitié sur son lit, l'esprit encore embrumé par le sommeil. Retenant un baillement, il tourna mollement la tête vers Lucifer qui était encore rentré dans sa chambre sans permission. Le Diable se tenait devant son lit, totalement habillé et avec l'air excité d'un enfant au matin de Noël.

_Lève toi ! Commanda Lucifer avec impatience.

Noé poussa un grognement indistinct et regarda l'heure qu'affichait son réveil digital. Les chiffres rouge indiquaient 3:05 heures et Noé eut une exclamation indignée.

_ Il est trois heures ! Va te recoucher ! Cria-t-il à l'adresse de Lucifer.

L'Etudiant se laissa ensuite retomber sur le lit, bien décidé à se rendormir.

_Mais il faut que tu viennes ! Rétorqua le Diable avec insistance.

Il attrapa un pan de couverture et le tira vers lui dans l'espoir d'en déloger Noé mais celui-ci la tint fermement contre lui, fusillant Lucifer du regard.

_Qu'est-ce qui se passe ? Les anges ont rapliqués ?

_Non.

_Alors quoi ? Demanda Noé avec agaçement.

Lucifer lâcha la couverture et pointa la fenêtre de Noé, dont les volets étaient fermé, et déclara:

_Il neige !

Noé cligna des yeux.

_Et ?

_Comment ça "Et" ? Répéta Lucifer d'un ton outré. Tu ne comprend pas, c'est de la neige !

L'étudiant poussa un soupir à fendre de l'âme, se demandant pour la centième fois depuis que que le Diable était devenu son colocataire, ce qu'il avait bien put faire dans une vie antérieure pour subir ça.

_Tu ne vas pas me dire que tu n'as jamais vu de neige de ta vie...

_Ben si.

Noé fronça les sourcils et Lucifer croisa les bras, sur la défensive.

_Je restais beaucoup au Paradis quand la Terre était en construction et après, je n'y suis jamais descendu pendant l'hiver. Expliqua-t-il. Ensuite, je suis Tombé et vu la chaleur caniculaire qui règne en Enfer, on est pas prêt d'y avoir de la neige.

Noé eut un petit "Ah" avant de rester silencieux. Il n'avait jamais été très fonctionnel quand il était réveillé au milieu de la nuit. Finalement, il enfouis son visage contre son oreiller et fit un petit geste de la main vers sa porte.

_Ben va voir la neige, tu n'as pas besoin de moi pour ça.

Mais Lucifer ne l'entendait pas de cette façon car il s'assit sur le bord du lit au grand damne de l'étudiant.

_Tu viens avec moi. Fit le Diable d'un ton impérieux.

_Mais pourquoi ? Gémit Noé.

_Parce que c'est pas drôle tout seul !

_Non !

_Allez ! S'exclama Lucifer. Je t'offrirais... Je sais pas moi... Un couronne si tu viens !

Noé releva légèrement la tête de son oreiller pour regarder le Diable.

_Qu'est-ce que je ferais d'une couronne ?

Lucifer haussa les épaules et Noé enfouis à nouveau son visage tout en rabattant correctement les couvertures sur lui. Il marmonna un "Va-t-en" à l'adresse de son colocataire et espèra que le sujet était clôt. Noé sentit Lucifer se levait et pendant un instant, il crû avoir obtenu gain de cause. Mais soudain, une main se faufila jusqu'à son bras et il eut un bruit de battement d'aile.

Une seconde après, Noé tombait sur une surface molle, humide et horriblement glacé. Lucifer se tenait à côté de lui, regardant les flocons tombaient doucement avec un air incroyablement satisfait de lui-même plaquait sur le visage. L'étudiant comprit que le Diable l'avait téléporté hors de son lit pour l'obligeait à venir alors qu'il n'était qu'en caleçon et en tee-shirt. Un coup de vent le fit frisonner et Noé sortit de sa stupeur post-téléportation. Il se redressa d'un bon, ses pieds nus enfonçaient dans la neige, prêt à hurler sur Lucifer. Mais l'étudiant se stoppa en voyant que le Diable avait vraiment l'air émerveillé par la neige qui recouvrait totalement le jardin comme si c'était la belle chose au monde.

Noé aspira alors profondément et changea de tactique. Il se pencha, ramassa un pleine poignée de neige dans ses mains.

_Lucifer ?

_Oui ? Répondit celui-ci en se tournant.

La boule de neige l'atteignit en pleine figure, le faisant couiner comme un chaton outragé et Noé éclata de rire.
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Voilà ! Faut vraiment que j'écrive cette histoire... X)