Mot du 1er Septembre au 15 Septembre : Aile

Pinaise, ça fait longtemps que j'ai pas posté. Mais ce coup-ci, j'ai quelque chose :3

Bon, c'est un texte un peu vieux, sur une histoire un peu abandonné (une de plus) Et c'est le prologue, donc pas de contexte :3

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Un hibou volait silencieusement dans le ciel sombre de la nuit. Les nuages cachaient la lune et les étoiles, assombrissant la forêt, qui était tout aussi silencieuse. Le cri d’agonie qui y avait résonné plus tôt s’était tut.

Le rapace poussa un petit hululement puis descendit en piqué vers les arbres. Il slaloma quelques minutes entres les branches avant de se poser sur l’une d’elles, près du sol. Non loin, un loup assit observait le ciel noir.

- Ce sont eux, n’est-ce pas ? demanda-t-il en se tournant vers l’oiseau. Ils l’ont tuée ?

- Ils ont gardés l’hybride, répondit le hibou en éludant la question.

- Cet enfant est à moitié loup, gronda le canidé d’un ton bas. Ne l’insulte pas par ce nom.

Le hibou s’ébroua d’un air vexé puis descendit de son perchoir d’un battement d’aile, rejoignant l’animal au sol. Celui-ci le fusilla un instant de ses yeux ambrés avant de pousser un soupir fatigué.

- J’aurais préféré ne pas en arriver là, murmura le loup.

- La Guerre n’est pas inévitable, tenta le rapace avant de se faire couper.

- Ils ont attaqué et tué un membre de ma meute ! s’énerva le prédateur. Je ne vais pas rester sans rien faire face à eux, la mère de cet enfant mérite d’être vengée. Le Clan de la Terre à chercher la guerre, le Clan du Ciel va la lui donner.

- Soit, répondit le hibou après un moment de silence. Mais j’espère que tu sais ce que tu fais Wind. Ce ne serait pas le meilleur des héritages pour tes louveteaux. Ceci dit, le Clan de la Nuit te suivra.

Le canidé poussa un léger grognement avant de se lever pour avancer entre les arbres. Les nuages se dégagèrent un instant, laissant voir la lune. Sa lumière pâle se refléta brièvement sur le pelage sombre de Wind, lui donnant des reflets argentés.

Le hibou le regarda partir puis disparaître dans la nuit avant de s’envoler à nouveau vers le ciel. Oui, la guerre n’aurait pu être évitée. Le Clan de la Terre, celui des chiens, et le Clan du Ciel, celui des loups, n’étaient pas en mauvais termes, mais les tensions n’étaient pas inexistantes. La naissance du chien-loup cette nuit avait été la goutte d’eau de trop pour les chiens.

Ils avaient tué la mère, une louve. Les loups allaient répliquer.

- Pourvue que tu ne fasses pas d’erreur Wind, soupira l’oiseau durant son vol silencieux.

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Voilà voilà

Youhou ! Un extrait d'EBI parce que je suis à fond dedans x) Pour résumé, Alyssa se retrouve nez à nez avec une démone anonyme et sans doute latino pendant qu'elle quadrille une ville (où elle et Astrid veulent acheter une maison) pour vérifier qu'il n'y a aucun problème surnaturel. Et deux démones qui convoitent le même territoire.... C'est sanglant.


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- Cette ville est à moi, et les âmes de ses habitants aussi.

L’expression de la démone latino était devenu féroce, extatique, ivre de son propre pouvoir. Alyssa poussa un lourd soupir mental, maudit Astrid et ses idées à la con, puis songea à leur maison sur la colline, pas loin de la forêt. Les vastes chambres, la luminosité, l’excitation de Jesse quand il avait choisi ses meubles. Elle carra les épaules, et déclara avec assurance :

– Non.

L’autre fut légèrement désarçonnée :

– Non ?

– Non, répéta Alyssa. Cette ville est à moi désormais. Et par ville, j’entends le terrain, ses habitants, leurs âmes, et tous les environs proches, champs et forêts et surtout la jolie maison sur la colline. Parce que tu vois, moi et ma belle, grande et terrifiante épouse aux pulsions homicides venons de l’acheter et ça me ferai vraiment chier d’avoir signé tous ces papiers pour rien. Donc, voilà. Dégage, ça serai aimable.

Sa rivale la regarda avec ahurissement, probablement surprise par l’aplomb de la petite démone brune aux vêtements gothiques. Alyssa croisa les bras, et ajouta d’un air ennuyé :

– Et c’est là que tu deviens l’ingrédient d’une histoire hilarante qui sera racontée au milieu de beaucoup de rires nerveux ce soir en Enfer. Ou alors tu tournes les talons et aucune partie de ton anatomie ne jonchera le sol dégueulasse de cette rue au cours des trente prochaines secondes. Bien sûr, le choix est à toi.

L’autre démone émit un grondement bas et furieux, et lui bondit à la gorge : Alyssa glapit et esquiva, mais l’autre réussit à l’agripper par le bras et à lui coller un pain. Alyssa vit trente-six chandelles : elle fut aussi submergée par une haine et une soif de sang qu’elle n’avait pas ressentit depuis des années. Avec un cri de rage, elle rendit coup pour coup.

La violence était le pêché mignon des démons, et ça faisait des années qu’Alyssa ne s’y était pas abandonnée. C’était comme si de l’énergie pure lui avait été injectée dans les veines, comme si la colère lui donnait des ailes. Elle comprit l’ivresse d’Astrid durant ses chasses, soudain : elle aussi se sentait ivre, extatique, invincible.

Mais l’autre démone était plus forte. Très vite, Alyssa eut le dessous, le visage en sang et le corps douloureux. Elle allait perdre. Elle le savait. Et ça la rendait furieuse. elle ne voulait rien de plus que de démembrer la salope qui osait se croire supérieure à elle. D’un coup de pied, elle la repoussa –juste l’espace d’un instant– puis hurla :

–Marshmallow ! Attaque !

– Ma… ?

Avec un grognement sourd, une grande masse invisible percuta la démone latino. Elle n’eut que le temps d’écarquiller les yeux de surprise avant qu’une énorme entaille n’apparaisse sur son ventre, puis une autre, comme des coups de couteaux. Le choc se mua en douleur puis en effroi. Elle eut à peine le temps d’ouvrir la bouche pour hurler : déjà le chien de l’Enfer l’avait mise en pièces.

Il y eut un silence. L’odeur du sang empreignait l’air. La rue était éclaboussée de rouge : membres et entrailles jonchaient le sol de la rue, comme Alyssa l’avait prédit. La démone esquiss aune grimace dégoutée, puis se remit debout avec difficulté. Elle avait mal partout.

– Bon chien, fit-elle en tapotant le dos de Marshmallow.

L’animal jappa et battit de la queue. Comme le chien faisait quasiment la taille d’un poney, Alyssa s’appuya sur lui pour soulager ses jambes, et contempla le spectacle. Par Gandalf, c’était gore. Comment elle allait expliquer ça à Astrid et Jesse ?


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Tadaaaaaa ! Alyssa a aussi droit à son moment badass x)

Voilà ma participation. Désolée, elle est pas bien joyeuse celle-ci :/


Elle avait posé la lettre sur son bureau, pliée et bien en évidence. Elle n'avait pas pris la peine de fermer sa porte de chambre à clé. Elle savait que personne ne rentrerait avant le matin. Elle ouvrit sa fenêtre et laissa la brise fraîche lui caresser le visage. Elle ne frissonna pas. Elle ne sourit pas. Elle ne ressentait plus rien.
Elle avait pris sa décision le matin même. Elle en avait assez de souffrir. Au début, elle pensait qu'elle trouverait quelqu'un pour l'aider, la soutenir, mais personne ne s'était présenté. Elle avait petit à petit commencé à se faire critiquer, tourner en dérision. Chaque jour, elle avait le droit à plusieurs remarques désobligeantes. Chaque jour, ces dernières devenaient de plus en plus violentes et dégradantes. Personne ne venait à son secours. Personne ne prenait sa défense.
Elle était seule, oubliée et brisée. Tout ce qu'elle demandait c'était la paix. Elle n'avait jamais fait de mal à personne. Elle était discrète et serviable. Elle avait des amis. Enfin, c'était ce qu'elle croyait car ils l'ont oubliée au moment où elle avait le plus besoin de réconfort. Parfois, elle avait même le droit à des petites remarques de leur part du type "Ah, je n'avais pas vu que tu étais là". Elle se sentait poignardée.
Elle n'aurait pas cru qu'elle en arriverait là. Elle voulait prendre un nouveau départ. Le matin même où cette idée lui a traversé l'esprit, elle venait d'essuyer des remarques qui avaient finies de l'achever. C'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase.
Évidemment, elle aurait pu en parler à ses parents, mais ils avaient déjà assez de soucis comme ça. Elle ne voulait pas les déranger avec ses histoires. Elle affichait une mine joyeuse devant ses géniteurs, leurs disait que tout allait bien. Juste après, elle partait pleurer silencieusement dans sa chambre. Jamais elle ne s'était mutilée.
Elle enjamba le rebord de sa fenêtre au rez-de-chaussée et s'éloigna de sa maison sans se retourner. Elle erra dans les rues sombres et désertes de son village tel un fantôme. Elle traversa un petit bosquet, attirée par le bruit des vagues non loin de là. Elle découvrit une avancée qui surplombait l'océan.
Elle s'avança au bord du gouffre.
Sous ses pieds, les vagues s'écrasaient contre la falaise, rongeant minutieusement la craie à chaque assaut. L'écume ressortait sous les rayons de la pleine Lune, cachant les rochers.
Elle fit un pas en avant, le regard perdu dans l'horizon.
Est-ce que j'aurais des ailes ? pensa-t-elle.
Elle tomba en avant, droit dans les bras de la mer. Un faible sourire se dessina sur son visage alors qu'elle fermait les yeux.

Vu que le mot termine aujourd'hui, j'ai enfin décidé de me bouger pour poster. Alors une petite impro sur Noé et Lucifer que vous connaissez déjà du précédent challenge ! ^^

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_ Mais qu'est-ce que tu foutais ? Il faut pas trois heures pour aller chercher du lait. Fit Noé en relevant la tête de son td d'anglais.

Lucifer était partit faire une petite course à la superette qui était à dix minutes en voiture de leur appartement. D'ordinaire, le Diable se serait téléporté mais depuis qu'il avait apprit que les anges le surveiller, il essayait de ne pas utiliser ses pouvoirs. Ce qui était dure pour Lucifer qui était obligé de puiser dans les souvenirs de son corps d'emprunt pour savoir comment conduire, faire du vélo et tous les autres moyens de transport purement humain. Lucifer avait beaucoup ronchonné à cette idée, étant habitué à se rendre dans un endroit en un battement d'aile.

Cet après-midi, il avait insisté pour aller chercher le lait lui-même en conduisant.

_ Alors là, commence pas à m'enmerder ! S'exclama Lucifer.

Devant son visage énervé, Noé abandonna temporairement ses devoirs, craignant le pire.

_ Lu, qu'est-ce qui c'est passé ? Demanda-t-il d'une voix inquiète.

Le Diable balança son manteau sur une chaise et c'est à ce moment là que l'humain remarqua que son colocataire était trempé.

_Il c'est passé que je suis tombé sur des imbéciles d'humains qui n'avançaient pas quand le feu était vert, qu'une vieille sorcière m'a grillé la priorité et que je n'ai pas trouvé de place sur le parking de la supérette alors j'ai dû me garer à des kilomètres et marcher sous la flotte aussi bien à l'allé qu'au retour pour aller cherché ta foutue bouteille de lait ! Énuméra Lucifer en commençant à crier.

L'archange déchu fulminait et il piétinait sur place en fermant et rouvrant ses mains d'un geste frénétique. Noé sentait qu'il avait très envie de mettre le feu à quelque chose pour se calmer.

_ ... Ouais mais t'es content d'avoir conduit pour une fois. Tenta-t-il pour éviter un éventuel incendie.

Mais le Diable lui jeta un regard noir en croisant les bras.

_ Je t’emmerde Noé. Grogna-t-il.

L'humain leva les yeux au ciel et décida de changer de tactique.

_ Allez, je te ferais des crêpes une fois que j'aurais terminé mon anglais. Répondit-il avec un sourire.

Lucifer ouvrit la bouche pour protester mais se ravisa à la dernière seconde avec une expression pensive, examinant cette proposition. Le regard de Lucifer se porta sur la cuisine américaine et un sourire passa sur son visage. Noé sut qu'il avait gagné mais que du coup, il était bon pour faire des crêpes pour le reste de l'après-midi. Noé aller reprendre son exercice de compréhension quand il vit Lucifer dévisager la fenêtre.

_ Quoi ?

_Je suis sure que c'est de sa faute. Expliqua le Diable.

_La faute de qui ? Demanda Noé qui ne comprenait rien.

_ Mais de Dieu sur ! Explosa Lucifer. Je suis sure que c'était à cause de lui que j'ai passé un moment horrible tout à l'heure !

Noé fronça les sourcils et regarda plus attentivement son colocataire.

_ Tu crois vraiment que Dieu n'a que ça à faire ?

Lucifer hocha doctement la tête, continuant de fixer le ciel avec véhémence.

_ Oh crois moi, il trouve toujours un moyen de n’emmerder depuis que je lui ai de se carrer son "agenouillez vous devant les humains" où je pense !

_ Je suis pratiquement sur que tu ne l'as pas formuler comme ça. Fit Noé en secouant la tête.

Le Diable le fixa d'un air hautain avant de répliquer:

_Qu'est-ce que t'en sais ? T'étais là peut-être ?

Il quitta ensuite le salon pour aller dans sa chambre, laissant Noé seul. Ce dernier le regarda partir avant de jeter à son tour un coup d'oeil à la fenêtre. Les nuages de pluie commençaient déjà à disparaître et un grand rayon de soleil illuminait la ville. La pluie n'était vraiment tombé que quand Lucifer était sortit pour aller chercher le lait. L'étudiant repensa aux paroles de Lucifer et se demanda si Dieu cherchait vraiment à emmerder Lucifer.

_ Noonn.... C'est juste une drama-queen. Marmonna-t-il en reprenant ses exercices.
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voilà~