Surprise ! Les OCs sortent de leur histoire pour se rencontrer et foutre le bordel !

Ryuka explosa de rire avant de se reprendre.
- En faite...on est où ?
Un grand silence suivit sa demande.
- On est dans la merde, a par...
- Hanae, on avait compris.
- Et quelqu'un à une idée de qui pourrait être la cause de ça ?
- Chez moi, ça peut être Komui, l'espèce de scientifique de la congrégation.
- Chez moi, Kurotsuchi, un scientifique barge.
- Et chez nous, heu...je vois pas.
- Sadako.
-Hein ?

( Artifice n'arrive pas à s'inscrire et Ywëna-sensei à proposé qu'elle poste après moi)
Sadako en vert

- C’est moiii ! Sadako, scientifique du Village Caché du Brouillard ! s’écria soudain un petit homme au visage tout ridé à la porte de la pièce où s’étaient réunis les « Naufragés du Destin » -avec les majuscules, s’il vous plaît !
Dire que Sadako était fier de lui n’était encore pas suffisant pour décrire ce qu’il ressentait à cet instant. Rendez-vous compte : il avait ouvert une porte entre différents dimensions ! Tapi dans l’ombre depuis le début de cette discussion ô combien intéressante, il en avait appris assez pour se sacrer mille fois « Empereur des Scientifiques » !
- Ne prenez pas la peine de vous répéter, précisa-t-il –malgré lui, il était fatigué de ces disputes qui tournaient en rond- je vous écoute depuis… -il consulta sa montre, une autre de ses merveilleuses inventions- … une heure ou deux ?
Satisfait, il observa en détail les charmantes créatures –il fallait bien se l’avouer, il ne faisait jamais les choses au hasard !- Peut-être cette girafe blonde était-elle un peu trop vieille et Ryuka –cette idée de tester sa machine sur elle afin de la ramener près de lui était décidément géniale– encore jeune, mais sinon… Il avait surtout un faible pour cette brune caractérielle. Hanae, c’est cela ? En plus, elle venait du même monde que lui…
- Du thé ? –il claqua des doigts et un service de porcelaine apparut sur une commode, comme avec la télécommande- Avant toutes choses, mesdames, je vous propose de procéder à un examen corporel complet pour vérifier si vous n’avez pas souffert du voyage…
A peine eut-il le temps de prononcer ces mots qu’il se retrouva avec un fouet enroulé autour de son cou et plusieurs furies en soutien derrière celle qu’il avait rebaptisé « N°3 ». Finalement, peut-être était-elle capable de s’entendre…
- Ça te va, comme examen corporel complet ?
Etranglé, Sadako ne put que couiner :
- Attendez ! Prenons le temps de faire le compte-rendu de cette expérience révolutionnaire avant de vous expliquer ce que vous faites là et le moyen de repartir chez vous… Sauf toi ! –il désignait Ryuka qui tentait de filer par la fenêtre- De toutes façons, vous êtes prisonnières de cette dimension intermédiaire de ma création !

- Calmez-vous, Mesdames, le processus de retour est déjà enclenché. La seule inconnue, c'est combien de temps le processus prendra? Pourquoi ne pas en profitez pour discuter un peu de façon civilisée...
Hanae fait un mouvement de recul devant la lueur qu'elle capte dans les yeux du scientifique et l'intérêt soudain qu'il lui manifeste. Puis il claque dans les doigts et elles se retrouvent toutes en petite robe à rubans, assises sagement autour d'une table en face d'une théière fumante et de petits gâteaux.
Incapables de bouger ou presque... Le seul mouvement qui leur semblait possible étant de prendre la tasse en face d'elles...
Soudain un rire irrépressible éclate :
- Hanae... Toi, en petite robe et froufrou! Mais tu es ADORABLE!
- Sachiko, tu paies rien pour attendre!
- Faut absolument que je prenne une photo! Ca va faire marrer Suigetsu cinq minutes!
- Quelle bonne idée...
Non décidément, Hanae n'aimait pas le sourire grandissant du scientifique...

Une veine battit sur la tempe d'Ayame. Non mais il se prenait pour qui, le scientifique ?! La robe à ruban, ça passait encore pour les jeunes. A Sachiko c'était déjà limite, mais à elle ?!
L'homme -comment se nommait-il déjà ? Samaya...Samako... Quel que chose dans ce goût là- sortit alors un appareil photo de la manche de son yukata, sous le regard horrifié d'Hanae et d'Ayame. Elle imaginait déjà la tête de Kurosaki s'il voyait un cliché d'elle dans cette tenue. Le pseudo-savant fit alors la dernière chose qu'il aurait du faire : il commença à prendre des photos de toutes les filles. La rage se lisait sur le visage d'Hanae qui semblait sur le point d'exploser et les autres n'en menaient pas large non plus.
En plus d'être scientifique, ce gars était un pervers fini !
- Tu vas crever, enfoiré !
Oups. On dirait bien qu'Hanae n'était vraiment pas contente. Pas plus que les autres, d'ailleurs. Franchement, ce gars allait morfler, oh oui...

Ryuka essayait de faire bonne figure mais en plus d'être morte de rage (et de honte !) elle avait peur.
A partir du moment où ce psychopathe était entrée dans la salle, elle avait eu envie de fuir. Maintenant, elle avait aussi envie de lui casser la gueule. Si Sasuke-sensei voyait les photos...Non, elle n'osait même pas y penser !
- Tu vas crever, enfoiré !
Apparemment, elle n'était pas la seule qui était énervée.
C'est à ce moment là que ça dérapa.
Hanae se leva d'un coup et fonça sur Sadako. Un katana apparu dans les mains d'Ayame qui fit de même. Pour Blair, ce fut le fouet rouge qui lui avait servi pour attaquer le scientifique. Sachiko et Yoshiko se concertèrent d'un coup d'œil pour le prendre en tenaille. Ryuka arrêta de réfléchir et les imita.

Oups... Voilà qui n'était pas prévu au programme... Nullement effrayé par ces kunoïchis furieuses, Sadako se retint de rire. Voir ces dames l'attaquer en robes de dentelles était pour le moins comique !
- Mettons nous d'accord, demoiselles. Asseyez-vous tranquillement et il ne vous arrivera rien. Ne vous arrêtez pas à mon apparence de vieillard croulant. J'ai la puissance suffisante pour soumettre un Biju, un démon si vous préférez. Et j'ai quelques contrats d'invocations sur moi. J'ai le total contrôle de cette dimension, il ne me sera pas difficile d'invoquer ma Makkura, démone mineure...
Avec hésitation, les filles se rassirent, plus qu'hésitantes face à l'air effarées de Sachiko, Yoshiko et Ryuka. Hanae, elle, regardait Sadako avec un mélange de dégout et de curiosité.
- Dément, souffla-t-elle avant de retourner aux côtés de Sachiko, qui lui donna un coup dans les côtes.
- Bon. Maintenant, parlons franchement. Pour celles venant de mon monde, le monde ninja, en quelle époque sommes-nous ? Situez-vous par rapport à... Tiens, Naruto Uzumaki, proposa-t-il gaiement. Pour les autres, nous aviserons en temps voulu.
Sadako sourit franchement.
- Dans ma dimension, Uzumaki est le Sixième Hokage. Pour ma part, je viens de Kiri. Sept ans se sont passés depuis la victoire de l'alliance shinobi sur celui qui se faisait appeler Madara Uchiwa. A vous.

- Bien Mesdames, et si nous reprenions cette discussion avec un peu plus de méthode...
Sadako se tourne alors vers Hanae en la dévorant des yeux :
- Et si nous commencions par vous, ma chère. Qui êtes-vous, d'où venez-vous? Les questions d'usage et tout ce qui vous paraîtra pertinent, histoire d'en apprendre un peu plus sur vous, heu enfin sur le monde d'où vous venez?
Hanae se tourne vers Sachiko :
- J'aime pas du tout cette façon qu'il a de me regarder... S'il veut en apprendre plus sur moi, je vais faire en sorte qu'il soit pas déçu du voyage!
Yoshiko se tourne alors vers la grande brune et lui pose la question qui lui brûle les lèvres depuis le début, depuis qu'elle avait réagi au quart de tour en entendant que Kakashi gardait un de ses kunaïs :
- Hanae, dans votre monde, vous êtes la compagne de Kakashi?
Hanae prend les mots comme un gifle et Yoshiko comme une menace. Même si elle avait compris qu'elles venaient de mondes différents, qu'elles avaient chacune leur Kakashi. Et Yoshiko prend son attitude pour une réponse positive.
- Ca ne m'étonne pas.
Hanae toute griffe dehors s'apprête à attaquer... Et pourquoi ça ne l'étonnait pas. Et...
- Il a toujours eu bon goût cet idiot.
Soufflée dans son élan, Hanae reste bouche bée devant le grand sourire de Chance.
- Vous avez des enfants?
Des enfants? Elle ne peut nier y avoir pensé. Un jour peut-être. Avec lui et personne d'autre. Mais...
- C'est un peu compliqué.
Ben pour commencé, j'ai déserté, pense-t-elle... Et je pense que la première chose qu'il tentera de faire la prochaine fois qu'il me tombera dessus, ce sera me faire la peau... Mais à part ça, pas de problème!
Chance ne cherche pas à en savoir plus et constate comme elle s'y était attendu que premièrement Hanae s'était calmée d'elle-même mais que l'intérêt de Sadako s'était largement émoussé.
Alors que Chance se rapproche d'Hanae pour lui montrer comme toute mère de famille la photo de ses deux garnements et leurs dernières péripéties, l'intérêt de Sadako se reporte bien vite de la jolie américaine aux cheveux auburn...
- Et vous Mademoiselle, dit-elle...

Dès que le barge commença à parler d'un certain "Naruto", Ayame sentit qu'elle pouvait peut-être tenir sa chance. Celle d'échapper à ce fou et aux autres filles, qui étaient si "bizarres". Elle n'avait jamais rencontré de personnes ainsi. Et pourtant Kami savait ce qu'elle avait écumé le monde ! Mais, franchement, rencontrer de tels ninja, même au Japon, c'était une nouveauté. Pareil pour l'américaine. Encore heureux qu'elles viennent d'autres mondes, tiens ! Elle se voyait mal les amener devant le Sôtaicho. La tête qu'il ferait dans ce cas là...
Ayame réprima le sourire qui lui montait aux lèvres en imaginant la réaction du Capitaine Commandant et commença à s'esquiver discrètement de la pièce, s'arrêtant dès qu'on levait les yeux vers elle. Heureusement, on ne lui prêta pas trop d'attention, surement qu'elle était trop âgée pour ce vieux pervers. Quoi que, physiquement, Sachiko ne devait pas avoir plus d'une dizaine -une quinzaine, grand maximum- d'années de moins qu'elle...
Lorque le scientifique tourna les yeux vers l'exorciste, elle mit le pieds hors de la pièce. Et ne comprit pas vraiment la suite.
Il y eut un Bim ! Bong ! Paf ! Aïe ! et Ayame se retrouva projetée en arrière, s'étalant sur la table avec une grâce exquise. Elle renversa par la même la théière, se brûla avec le thé renversé (Aie !) et termina sa course sur Hanae et Sachiko qui lui servirent de coussin.
Le silence s'installa quelques instants, puis...
- Bwahahahaha !
Trois ahuris se fendaient la poire, se soutenant mutuellement pour ne pas s'écrouler de rire, en la pointant du doigt.
Ayame y reconnut avec effaremment se crétin d'Isshin (Kami-sama mais pourquoi moi ?! Et surtout, pourquoi lui ?!) A côté, se tenait un jeune homme blond, d'environs vingt-deux ans, dont la ressemblance était frappante avec les deux filles qui se revendiquaient de la famille Namikaze. Et... un autre gars qui était une connaissance de Blair, au vu de sa tête. Le garçon avait les cheveux rouge pétant.
Isshin essuya une larme et parvint à articuler : "A...Airyuu... En robe... Qui vole... Hahaha !" avant de repartir dans son fou rire.
... Non mais sérieux, qu'est-ce qu'il foutait là ?!!


[Désolée pour le retard ! u_u Je me suis permise d'insérer quelques hommes... Kikki83 si j'ai fait une boulette, dis-le moi, je ne connais pas spécialement ton histoire ni l'univers de DGM]

Sadako se figea quelques instants, comme perdu, puis un immense sourire illumina son visage.
- Eh bien ! Toutes mes félicitations ! Vous avez réussi à produire une distorsions espace-temps qui...
- Et dans un langage compréhensible, ça donne quoi ?
- Pour faire simple, en ouvrant la porte, vous avez générer un problème espace-temps qui à attiré des personnes de vos monde respectif ici. Merveilleux, tout simplement !
A ces mots, Ryuka blêmit. Si jamais une autre personne ouvrait cette portes et que Sasuke-sensei arrivais ici et la découvrait en petite robe à froufrous...Non, c'était trop horrible pour qu'elle y pense ! Et en voyant le regard des autre fille, elle comprit qu'elle n'était pas la seule dans ce cas. Tous avait une personne qu'ils ne souhaitaient pour rien au monde voir ici.
Seuls Yoshiko et Sachiko semblaient...ailleurs. Elle fixait le jeune homme blond et vu leur expression, ce n'était pas n'importe qui. Il lui rappelait quelqu'un, mais qui ?!
- Mais...Que...
Hanae se retourna et vit l'expression de son chef.
- Tiens, il fiche quoi ici lui ? J'l'ai pas invoqué pourtant !
- Hanae, arrête de dire des conneries ! Regarde ses yeux !

Lavi en rouge

Blair, pendant ce temps, fixait avec horreur le rouquin qui venait d'apparaître.
- Mais...Mais...Mais kesstu fous ici ?...
- Beh... Je ne sais pas. T'avais disparu, alors, je t'ai cherchée, j'suis tombé dans la cale du bateau, et lorsque je me suis réveillé, j'étais dans une pièce de cette charmaaante maison.
- Tu te fous de ma gueule ?
- En partie seuleument.

Blair soupira, avant de remarquer le regard insistant du borgne sur ses jambes dénudées par la robe courte. Elle songea avec ironie qu'elle ressemblait à une sorte de gothic lolita, avec son corset noué dans le dos et son jupon à froufrous.

- Tes yeux sont comblés, j'espère ? fit-elle avec une moue de dégoût.
- S...St..
- Pardon ? Je n'ai pas entendu...
- STRIIIKE !

*/ZBAAAF!/*

Yoshiko a le souffle coupé.
Ce n'est pas son Minato, pas vraiment... Mais elle s'en fiche. Pour la première fois depuis des années, depuis tant d'années, le vide dans son coeur, ce trou béant avec lequel elle avait appris à vivre et qui voilait son présent d'un voile sombre s'est levé et elle se perd dans le bleu si clair de ses yeux.
De même que lorsqu'elle était enfant, elle en oublie que ces yeux océan et ces cheveux blonds qu'elle détaille les yeux écarquillés sont identiques aux siens.
Elle cherche ses mots sans y parvenir.
Comment exprimer la joie qui l'envahit à pouvoir, ne serait-ce que pour une seconde, un instant volé à cette situation absurde, à pouvoir plongé ses yeux dans les siens?
Quand soudain, Minato fait un pas vers elle et la prend dans ses bras...
- Tu m'as tellement manqué, petite soeur.
Redevenue la petite fille qui attend sans réserve le moindre mot de son grand frère adoré, Yoshiko laisse couler ses larmes silencieuses...

Tremblant de tous ses membres devant ce spectacle qui lui donne envie de vomir, Sachiko sent qu'elle va exploser. Ce simple geste, cette réminiscence du lien entre un frère et une soeur unis, ce souvenir d'une famille soudée et aimante... C'est plus qu'elle ne peut en supporter. Elle, jamais personne ne l'avait regardée ainsi.
De sa famille, seuls des souvenirs amers lui restaient.
Un taudis sordide.
Sa mère préférant de loin l'attrait d'une bouteille bien remplie à celle de sa propre fille.
Seule, abandonnée.
Trahie.

Hanae qui gardait un oeil attentif sur son amie sur le point de bondir :
- Tu devrais peut-être commence-t-elle du ton le plus hésitant qu'elle ait jamais prononcé...
- C'est pas tes affaires!

Les yeux noirs de colère, Sachiko se tourne vers Hanae avec l'impression d'avoir été frappée par derrière et lorsque presque timidement, Minato se tourne vers elle...
- Je m'en fou du comment du pourquoi, dit-elle en serrant des dents, mais il faut qu'on trouve un moyen de se barrer et vite.

EDIT : Isshin en ...blanc puisque le noir est pris. Désolée, j'avais pas fait attention ^^"


[justify]Si, d'une part, les filles sortant du monde de ce "Naruto" semblait être à deux doigts de la crise de nerfs pour certaines, et de l'évanouissement pour d'autres, et que la jeune américaine semblait crier -fort- sur le borgne aux cheveux rouges, ce n'était pas mal non plus du côté d'Ayame qui était à deux doigts de perdre définitivement le contrôle. C'aurait été bête, très bête, mais... Le monde peut quand même se passer de manière définitive de cet imbécile, non ?!
- Kurosaki..., menaça-t-elle une dernière fois, ses dents crissant les unes contre les autres. Si tu dis UN mot, un seul, je te jure que je t'étrangle !
Mais le concerné ne semblait pas plus concerné que ça par la menace, et se marrait toujours en imaginant :
- La tête que va faire Shunsui-kun quand il l'apprendra ! Airyuu en robe à froufrous... ! Et Jyuushiro-kun !
S'en fut trop pour la shinigami qui dégaina son zanpakutô avec une lueur assassine dans le regard.
- Moeagaro yoru, S..., commença-t-elle avant d'être interrompue par le scientifique -que tout le monde avait plus ou moins oublié- qui s'écria sans qu'on sache trop à qui il s'adressait vu qu'il stoppa toutes les tentatives de meurtres/fuites/autres :
- Non ! Cela risque d'interférer dans la masse spatio-temporelle de la pièce et générer un flux électromagnétique qui entrainera la rupture de la continuité de l'espace, ce qui...
- Et en langage clair, ça donne quoi ? grogna Hanae qui tentait de retenir Sachiko sans se faire tuer.
- En gros ? On explose.

(euh...Ryuka est déjà en noir, Hiyoru...)

-...explose.
C'était le seul mot qu'elle avait réussi à entendre (qu'elle avait écouté, surtout !) mais elle savait que ça ne valait rien de bon, même si elle pouvait déjà s'estimer heureuse de ne connaitre aucune des personne présente. Elle fini par prendre son courage à deux main.
-Têt...Tête de...Euh, Sadako, tu es sûr d'avoir enclenché la procédure pour qu'on rentre tous chez nous ?
-Mais bien sûr !!! Voyons, voyons, tu ne me fait pas confiance ?
-Franchement, je vois pas quel personne sensé lui ferais confiance...
-Je le savais. On est dans le mer...euh, non, on est mal !
-D'ailleurs...On est où, Airyuu ?
- Je vais ré expliquer....Nous sommes dans un espace intermédiaire de ma création, situé entre nos différents univers et qui a pu être mis en place grâce à l'assemblage des différentes molécules qui...
- Et il n'y a aucune façon de partir ?
-Non, on a tout essayé.
- Et...Qui est-il ? demanda Minato en pointant Sadako du doigt.
- Voyons, Hokage, vous ne vous souvenez pas de moi ? Pourtant, vous avez fais subir de grave perte à notre village durant la troisième grande guerre ninja...
- Tu es...Sadako, de Kiri ?!
Le petit cercle que formait "les rescapés du monde Naruto" était très silencieux.
- Vous...VOUS VOUS CONNAISSEZ ?!

"- En fait, répondit Sadako, je me souviens plus particulièrement de votre femme. Une adorable demoiselle, jinchuuriki, au potentiel extraordinaire et, la cerise sur le gâteau, aux seins énor..."
Sadako n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il se prit le poing du Hokage sur le nez. Mais ce n'était pas si grave, il commençait à prendre l'habitude...
Le nez en sang, donc, il se tourna vers les arrivants et fit un grand sourire auquel il manquait quelques dents. Il ébouriffa la chevelure de Ryuka en un geste paternel. Celle-ci frisonna, mais il fit semblant de ne pas l'avoir remarqué.
"Vois-tu, ma petite, commença-t-il, à cette époque j'étais -et je suis toujours- le Maître des Sceaux et des Invocations de Kiri. Je crois qu'il y en a un dans chaque village mais je connais pas les autres..."
Il secoua la tête.
"J'ai participé à pas mal de batailles. Je couvrais les troupes avec mes invocations et mes sceaux, tu vois... Je développais leurs capacités physiques, j'en faisais des sur-hommes, transportait les blessés dans des dimensions intermédiaires, comme celle-ci. J'ai longtemps travaillé avec Kushina Uzumaki, avant la guerre et...
- VOUS AVEZ TRAVAILLE AVEC MA FEMME ?! COMMENT CA ?!
- Il y un maître des Sceaux et des Invocations dans chaque village ?
- Tu crois que je pourrais jarter celui de Konoha et prendre sa place quand on sera de retour ?
- C'est quoi, uneInvocation ?
- J'ai jamais demandé un exposé, non plus...
- ...
Puis, son regard revint vers Ryuka.
- En fait, toi, toutes les autres ont une personne chère à leur coeur arrivée par erreur dans cette dimension. Pourquoi pas toi ?
- Ca ne m'étonne pas, elle est toujours en retard, cette personne. Même dans nos entrainements, il...
- Certes, l'interrompit Sadako en la baillonant d'une main. Juste au cas où, je précise que les tentatives de meurtres à mains nues ne sont pas autorisées, mesdemoiselles... (Il s'adressait à la shinigami et à l'américain qui tentait chacune d'étrangler leur personne chère) la mort de ces individus dans cette dimension entrainerait une distorsion des liens qui les raménerait à un état disons, végétatif, dans le monde réel...
Quand il vit les grands sourires des concernées, il se dit que cela ne les dérangerait pas plus que ça...

Blair interrompit soudain son geste - à savoir la strangulation de Lavi - et regarda posément Sadako.

- Dites, Sadako...Vous avez bien parlé de dimensions ? Non, mais dans ce cas, si c'est une dimension, ça veut peut-être dire qu'il y a quelque chose en dehors de cette maison ?...

Un long silence suivit la question de l'américaine, pendant que Sadako se tordait les mains, visiblement gêné.

- Et bien...

Il aurait préféré garder auprès de lui ces mystérieuses créatures et cobayes qui l'inquiétaient autant qu'elles le fascinaient. Et l'arrivée des "êtres chers" n'avait fait que renforcer cette curiosité malsaine. Non, décidément, il ne pouvait pas se permettre de leur dire la vérité.
En même temps, les regards que les (jeunes) femmes portaient sur lui criaient un message à son égard. Et ce message stipulait une mort dans d'atroces souffrances s'il osait faire un faux pas.

- C'est-à-dire que...

Un grand sourire étira les lèvres de Blair. Elle attrapa la main de Lavi et l'entraîna derrière elle.

- Cette longue hésitation veut tout dire... J'y vais !

Le roux ne put s'empêcher d'ajouter une touche d'humour à leur "expédition", non sans un sourire ravageur.

- Adieu, chers amis, je pars vers un monde meilleur !

La cloison coulissa derrière eux.

Soudain tous se retournent vers la grande blonde qui ne peut plus retenir ses éclats de rire en jetant quelques regards vers Hanae...
- Elle est définitivement à côté de la plaque celle-là...
- Oh pardon, se reprend difficilement Yoshiko, c'est juste que...[/color]
- Que quoi!
- Capitaine Flamme... Mon Dieu on a définitivement quelque chose en commun... - Capitaine... Flamme...
Sous les yeux écarquillés de tous, Yoshiko tente en vain de reprendre son sérieux... Et plus elle essaye, plus son fou rire reprend ses droits...
- Complètement...
- Barrée...
Après s'être enfin repris, elle regarde son frère avec cette idée singulière en tête.
Mon Dieu, maintenant je sais à quoi je ressemble quand on m'entend donner des surnoms à tout ce qui bouge!
Elle reprend son sérieux dans le seconde et se dit qu'il était temps de commencer à trouver une solution pour sortir d'ici... Et vite!

C'étaient qui, ces fous ? Ils étaient tous complètement barge entre les trois abrutis qui se pliaient en dieux pour un rien, la grande blonde qui faisaient de même et les autres qui essaiyaient plus ou moins tous de se carapater d'une façon ou d'une autre. Sans compter le scientifique barge qui s'excitait comme une puce rien qu'à l'idée de lire un bout de papier. Ce truc ne recelait pas la connaissance de la Vérité Absolue ou de l'Arme Ultime qu'elle sache, si ?
Après avoir confisqué à un Isshin toujours mort de rire un appareil photo ("Mais tu sors ça d'où toi ?!") et s'être, comme la jeune blonde, rapprochée en douce de la fenêtre (une sortie de secours, ça peut toujours être utile hein, histoire de faire comme Blair dès que l'occasion s'en présenterait).
En parlant de Blair justement, on entendit un grand cri de fille provenir de l'extérieur, suivi d'exclamations de voix, et Ayame se tourna vers Ryuka :
- Dis, la personne "chère à ton coeur", comme dit l'autre barge, il ne ferait pas un peu peur à voir ?
- Ben euh, non, pourquoi?
- Parce qu'apparemment, c'est le gamin qui se ramène qui a fait peur aux deux autres.
- Un gamin ??
- Cheveux noirs, peau blanche, l'air de s'emmerder ferme, qui doit pas avoir plus de vingt ans, vous n'auriez pas des Kuchiki dans votre monde ?
Ledit gamin entra en toute élégance par la fenêtre près de laquelle Ayame se tenait.
- Sasuke ?! s'exclamèrent en choeur les deux blondes et la brune, avec un soupçon de scientifique dans le bazar, tandis que pour Ryuka, c'était plutôt "Sasuke-sensei, vous êtes encore en retard !"
Génial, encore un hurluberlu qu'iles connaissaient tous ! Pourquoi elle, elle devait se taper ce boulet inconnu, hein ?! Même si, il était vrai, le dénommé Yondaime avait autant l'air largué qu'Isshin et moi. Au moins, si l'américaine avait été là, elle n'aurait pas du être la seule à le regarder, blasée ! N'empêche, il avait quand même une tronche de Kuchiki.

(Sasuke en rouge foncé)

Là, ça tournait carrément au cauchemar. Que Sasuke arrive, alors qu'elle était en robe à rubans, c'était...
Elle se tourna vivement vers Sadako lui demanda:
"Dis, a ton avis, il viens de quel monde celui-la ?"
Et au passage, elle pria mentalement. Pas le sien, pitié !
"Un peu comme l'autre...De tout les mondes !"
Ça ne plus pas. Du tout.
"NOOON !
- Apparemment, je ne suis pas la seule qui n'ai pas envie de le voir..."
Sadako, lui, était heureux comme un gosse le lendemain de noël.
Et lorsque qu'il arriva à leur auteur, Sasuke les vit, ce qui le fit tomber dans la plus grande confusion.
"Sachiko ? Hanae ? Ryuka ? Mais...qu'est-ce que vous fichez ici ?!"
Puis il vit leur tenue et un immense sourire éclaira son visage.
"Et c'est quoi cette tenue ?
- Uchiwa, tu dit quoi que ce soit au autre et tu pourra dire adieu à ta gueule de beau gosse !"

(Pardon si Sasuke est OCC, moi pas bien connaître Naruto >.<)

Alors que Blair et Lavi arpentaient les longs couloirs de la demeure japonaise, la lueur typique de l'air libre s'offrit à eux. Ravie de pouvoir à nouveau contempler le ciel bleu - et de pouvoir s'éloigner de ces fous/folles - elle courut vers la sortie, mais c'était sans compter sur l'inconnu qui lui rentra dedans. Elle poussa un cri strident sous l'effet de la surpris et tomba sur son fessier.

- Eh, mais regarde où tu vas ! s'énerva l'américaine en se relevant, aidée par Lavi.

Le type - cheveux noirs, yeux gris, l'air pas commode - lui jeta un regard noir, confirmant l'idée que se faisait Blair de celui-ci. Au lieu d'être terrorisée comme s'y attendait le nouveau venu, elle s'énerva encore plus. Oui, parce que quand on cotoie Kanda et Kyoko au quotidien, ce n'est pas un regard qui vous tuera...

- Non mais où tu te crois...HEY ! Quand je te cause, la moindre des choses, c'est de m'écouter !

Le malpoli s'était envolé et passait à présent la fenêtre.
Elle soupira, et sous le regard compatissant de Lavi, déclara :

- J'espère que les autres s'en sortiront...Bon, on continue l'exploration ?

- Les jardins m'ont l'air splendides...sourit-il.

Ils jetèrent à nouveau un regard en arrière avant de s'éloigner un peu plus.

Sasuke fixe Yoshiko avec une étrange sensation... Il la connait tout en la trouvant comme déplacée, comme si des voies aussi diverses qu'inextricables s'offraient à sa vue. A cet instant, il doute sur la réalité de la situation et décide de répondre à la question...
Quelque chose que seul le vrai lui sait... Sur Chance? Une chose qu'ils avaient partagés tous les deux, d'abord avec réticence puis de bon coeur.
- Quand je suis revenu sur Konoha à cause des petites manigances de Chance, elle est venue de me voir, tous les vendredi soirs après l'entraînement de son équipe. J'ai essayé de lui imposer mon mépris silencieux pour qu'elle arrête mais je crois qu'elle ne l'a même pas remarqué. Et une soirée par semaine, elle me parlait de mon frère, de qui il était, de ces petites manies, de ces n'importe quoi, de ce reflet indéchiffrable qui étincelait dans ces yeux sombres.
Et je ne lui ai jamais dit, pense-t-il, mais j'ai fini par les attendre ces soirées.
Sasuke se tourne alors vers le jeune homme aux cheveux oranges qui montrent quelques signes de nervosité.
- Lui par contre, je suis sûr d'une chose, je ne l'ai encore jamais vu!