Mot du 9 février au 23 février : Spirituel [Terminé]

Voilà, je viens poster un petit truc. Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal avec ce mot parce que tout ce qui m'est venu c'est l'image d'un ancien moine dans je ne sais quel temple, assis en buvant un thé comme au Japon. CLICHE!!!!
Bref, voilà mon texte ^-^ je m'excuse pour les fautes que vous pourriez trouver, parce que je n'ai pas relu et que là, j'ai perdu mes yeux pour finir le texte. Sur ce, bonne nuit, bonne lecture ou bon app'!

- Tu te dois de faire bonne figure Thomas!

- Je sais papy... ça fait au moins une centaine de fois que tu me le dis!

- Tu es en train de dire que je radote? Mauvaise langue! siffla le grand-père en poussant toutes les babioles présentes sur la commode du salon.

Ils s'affairaient à faire du ménage express pour accueillir l'assistante sociale qui avait décidé sur un coup de tête de venir jeter un coup d'œil dans la demeure de Thomas et de son responsable légal. Elle savait l'homme âgé mais pleins de ressources. Voir un peu trop. Elle savait aussi qu'il avait divorcé très tôt avec sa femme suite à de profondes... engueulades hyper fréquentes. Il n'y avait que cette façon de le dire, et encore cela restait un euphémisme tant la relation entre les deux avait été volcanique. La garde de ses enfants avait été retiré au vieil homme. C'était en partie pour cela qu'elle avait d'abord refusé de confier Thomas à son grand-père paternel.
Thomas avait perdu ses parents lorsqu'il avait à peine 5 ans dans un accident de voiture. Il ne lui restait que des photos d'eux trois et un pendentif de sa mère qu'il avait réussi à récupérer. Au niveau de sa famille, ses tantes, paternelles comme maternelles, avaient catégoriquement refusé de l'accueillir. Elles avaient déjà bien à faire avec leurs gosses, alors ceux des autres! Les parents de sa mère étaient en maison de retraite et perdaient presque la tête. Il ne lui restait plus que son grand-père. L'assistante qui l'avait pris en charge et placé dans un orphelinat espérait l'épanouissement de Thomas. Ce fut tout le contraire. Au bout d'une n-ième fugue du garçon, à ses 10 ans, elle céda et le confia à la seule famille qui acceptait de recevoir l'enfant. Elle se promit de rendre visite au garçon dès que possible pour vérifier les conditions de vie et l'éducation qu'il recevait.
Tout semblait bien se passer. Tellement bien qu'un an plus tard elle ne venait plus. Une bonne nouvelle pour la maisonnée. Le grand-père laissait une marge de liberté à son petit-fils. Une marge qui n'aurait jamais plu à l'assistante. Malgré tout, il l'élevait correctement et l'aimait.

Thomas avait grandi avec la complicité qu'il avait avec son grand-père. Il avait 17 ans quand l'assistante avait appelé un bon matin pour les prévenir d'une visite dans l'après-midi. Un gros nettoyage de printemps avait été annoncé juste après, en ce bon matin de janvier. Les deux hommes gesticulaient de tous les côtés, passaient tout ce qu'il était possible de passer sur un sol, débarrassaient les surfaces encombrés par toutes sortes de choses (dont des consoles de jeux vidéos et leurs jeux). C'était un cinéma qu'ils avaient l'habitude de vivre avant. Thomas se souvenait encore le plaisir qu'il prenait à changer les BDs de son grand-père contre des romans anciens et compliqués à lire.
Les fenêtres grandes ouvertes, chauffage éteint, Thomas grelottait dans sous son pull en laine. Il souffla sur ses mains pour les réchauffer mais ne vit qu'un nuage sortir de ses lèvres.

- On a bien aéré là tu ne trouves pas? cria-t-il de la cuisine

- T'es sûr? répondit le vieux depuis le salon, OUCH! Saloperie de lampe! hurla-t-il après

- Tu vas bien? s'enquit Thomas en rangeant une batterie de casseroles qu'il venait de retrouver au fond du lave-vaisselle, c'est le genre d'expressions fleuries que tu devrais éviter de dire à Mme Lotroy.

- Je sais... bon tu me fermes ces fenêtres Monsieur Je-me-pèle-les-miches? Ah les jeunes de nos jours j'vous jure! C'est plus ce que s'étaient!

- Je t'entends papy, lui fit remarquer Thomas

En fermant la dernière fenêtre, il aperçut une voiture se garer devant leur portail. Il reconnut la conductrice : Mme Lotroy. Comment oublier ses traits tirés et sévères, ses cheveux ramenés en chignon stricte, son regard dur et sa voix tendre malgré tous les efforts qu'elle faisait pour garder une image sérieuse. Cette femme était un véritable paradoxe en elle-même.

- Elle est là! Sois naturel et fais comme si on faisait du tri! lança Thomas

- C'était à moi de dire ça gamin! grogna le grand-père en rejoignant son petit-fils, mes pauvres vertèbres...

- Fais pas genre.

- Comment tu sais que je feinte? s'étonna le vieux en se lâchant le dos

Elle frappa. Le responsable légal ouvrit, un faux sourire plaqué sur les lèvres. Il n'aimait pas cette femme, elle ne l'aimait pas non plus. réciprocité parfaite. Elle lui rendit son sourire, tout aussi faux, et serra les mains des deux hommes.

- Comment vas-tu Thomas? Comme tu as grandi! Tu vis bien ici? Tu te sens à l'aise? Il ne te fait pas de mal?

- Et vas-y qu'elle me prend pour un SS en 40, persifla le vieux tout bas pour lui-même.

Thomas lui asséna un discret coup de coude et répondit que tout allait bien.

- Je vais faire un petit tour du logis, dit-elle avant de tourner les talons et de s'engager dans le salon

Thomas et son grand-père la suivirent comme des chiens.
Elle inspectait tout ce qui passait à porté de son regarde le plus minutieusement possible, cherchant la moindre faille pour retirer Thomas des mains de son grand-père.

- Cet endroit aurait besoin d'un petit rafraîchissement, déclara-t-elle dos à eux, pas au niveau de l'air, il fait déjà assez froid comme ça. Non, plus au niveau de la déco...

- Non mais elle se prend Valérie Damido ou quoi?! râla le grand-père à voix basse, moi j'dis qu'y a b'soin d'un rafraîchissement de faciès dans ces coins là, est pas des moindre!

- Papy!

- Pet de vache va! continua le vieux sans prêter attention à son petit-fils

Il faisait des grimaces et tirait la langue à la femme comme un enfant le ferait. Thomas se frotta les yeux.

- Très spirituel, sage et adulte comme comportement papy, lui glissa Thomas, je suis fier de toi...

- Moi aussi je suis fier de moi! balança le vieux

Hello ! Délire que j'ai eu avec Ywëna ! Donc pour ceux étant régulièrement sur la CB vous avez dû entendre parler des familiers sur Yaoi World.  Donc j'ai voulu écrire la rencontre de Raiu avec son familier. Normalement j'introduirais le principe et les règles des familiers dans le chapitre 16 de YW. Ce passage n'en fais pas partie, il sera pour bien plus tard mais j'avais juste envie d'écrire ça xD Pour info, Chrome est la représente du monde du théatre et elle a un familier ( un faucon) tout comme le gars représentant la musique qui a eut une panthère. Tous les représentants ont généralement des familiers classe. Vous vous doutez bien que ça a merdé pour Raiu xD. Pour le contexte, je pense que la rencontre de Raiu avec son familier se fera dans la base du méchant de l'histoire. Notre petit groupe essaye de sauver le monde et Raiu tombe sur son familier.

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Mais alors que l'on courraient dans l'espèce de jardin intérieur d'Antarès, mon regard tomba soudain sur un groupe d'animaux très diverses aussi bien trouvable dans mon monde que celui de l'imaginaire. Vous ne me croyez pas hein ? Ben dite ça au pégase en train de brouter de l'herbe ! Mais ce n'est pas pour le pégase que je me suis arrêtée d'un coup. Non, c'était surtout pour la lumière argenté qui venait d’apparaître, partant de ma poitrine jusqu'à l'un des animaux du jardin.

_Qu'est-ce que tu fous ? ! Cria Guillaume en revenant vers moi.

Je l'ignorais superbement alors que je m'approchais des animaux qui levèrent la tête d'un air intéressé vers moi. J'étais comme hypnotisée, suivant le lien spirituel qui me reliait à mon futur familier. Heureusement, que Chrome m'avait expliqué l'effet que cela faisait ou j'aurais pus croire à un mauvais coup d'Antarès. Ce mec était taré après tout. Guillaume, qui ne savait pas ce qui se passait, fit un pas en avant pour me récupérer quand M agrippa par le bras.

_Attends, regarde ses yeux !

_Quoi ?

_Ils sont devenu argenté ! Fit-elle avec une certaine excitation. C'est la preuve qu'elle vient de trouver son familier !

Je hochais vaguement la tête mais j'étais bien plus préoccuper par la recherche de l'être qui partagera mon âme.

_Maintenant ? ! S'exclama Guillaume. Mais on n'a pas le temps bordel !

M leva les yeux au ciel derrière son masque et tira un peu Guillaume en arrière pour l'empêcher à nouveau de récupérer Raiu.

_J'avoue qu'elle aurait pus choisir un autre moment que la fin du monde pour se trouver un familier... Fit le représentant de la Musique alors que sa panthère noir se frotter à sa jambe.

Oui bon c'est vrai que rencontrer mon familier dans cette foutue base alors que ce taré d'Antarès s’apprêtait à détruire les univers n'était pas une très bonne idée. Mais je n'avais jamais eu un bon timing alors c'est pas maintenant que cela allait commencer ! Et puis avec un peu de chance, il pourrait même m'aider à me battre ! Suivant le lien d'argent je contournais un phénix et un lion blanc avant de passer devant un magnifique loup noir. Finalement, le lien me conduisit devant l'être à qui j'allais être lié à tout jamais sur Imyndum ! J'eu un sourire bête alors que j'arrivais enfin devant mon familier.

Cela allait être le plus beau jour de ma vie de prêtresse et... Oh.

Je regardais mon familier avec de cligner plusieurs fois des yeux.

_Ah. Chuchotais-je alors que je m'agenouillais pour prendre mon familier dans mes bras.

_Hey Raiu ! Tu t'es lié à quoi ? Demanda Chrome dont le faucon était perché sur l'épaule.

_Une poule. Répondis-je en me retournant vers eux.

Ils me dévisagèrent tous avec des yeux rond et la poule des plus banales aux plumes rousse lâcha un "Cot !" sonore.

Bon je me doutais que je n'aurais pas eu un dragon ou encore un tigre mais sérieusement....

Une poule ?

_Cot. Fit mon familier en me picorant le bout des doigts.

Vie de merde.

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